Liturgie : Propre marianiste PROPRE LITURGIQUE MARIANISTE I. MESSES PRESENTATIO

Liturgie : Propre marianiste PROPRE LITURGIQUE MARIANISTE I. MESSES PRESENTATION La première édition du Propre liturgique de la Société de Marie (Marianistes) a paru en 1975, le texte français ayant été confirmé par la Congrégation pour le Culte Divin, le 3 mai 1975. L’édition typique avait été approuvée par le même Dicastère romain, le 28 janvier 1974. Dans les formulaires des Messes de la présente édition ont été insérés quelques nouveaux éléments, approuvés par l’autorité compétente, surtout des Préfaces. Pour la Fête de Saint Benoît on a pris la Préface en usage chez les Bénédictins. Pour plusieurs fêtes de Marie, on a pris des préfaces proposées dans la Collectio Missarum de Beata Maria Virgine, éditée par le Saint-Siège le 15 août 1986 (édition française en 1989 ; Recueil de messes en l’honneur de la Vierge Marie). Toutes les fêtes de la Vierge figurant dans notre Propre ont une Préface particulière dans cette Collectio. Voici l’essentiel de la Présentation du Propre liturgique de la Société de Marie (Noël Le Mire, Rome 1975) concernant les Messes, et une mise à jour de certaines données spirituelles et théologiques… ! 1 Liturgie : Propre marianiste 1. LA VIERGE MARIE, MERE ET MEDIATRICE DE TOUTE GRACE La date du 12 mai rappelle le 12 mai 1865, jour où Pie IX approuva définitivement la Société de Marie. On associe à cette approbation le Décret de louange publié par Grégoire XVI, le 12 avril 1839, Décret à l’origine de la fameuse Lettre aux prédicateurs de retraites du 24 août 1839 (cf. commentaire du Père J.- B. Armbruster dans L’état religieux marianiste). L’intitulé de cette Mémoire, a été successivement Marie Médiatrice de toutes grâces, ou simplement Marie Médiatrice. Le Recueil des messes… propose, sur deux lignes, les deux expressions suivantes : Sainte Marie, Mère de la grâce, ou Médiatrice de grâce. Devant cette diversité, nous avons choisi le titre de : Mère et Médiatrice de toute grâce. La doctrine touchant la place et l’action de Marie dans le domaine de la grâce se trouve exposée avec autorité d’abord par le Concile (L.G. 60 et 62), et, plus récemment, par Jean-Paul II, dans Redemptoris Mater, spécialement dans la troisième partie, La méditation maternelle, en particulier dans la fin du n°39 et dans les n° 40-41. Il est préférable de se reporter à ces documents, difficiles à résumer. Cette doctrine trouve un écho dans la prière liturgique de cette messe : Collecte, Antienne de l’Alleluia, Préface et Prière après la Communion. 2. LA VIERGE MARIE, SECOURS DES CHRETIENS ! 2 Liturgie : Propre marianiste La date du 25 mai nous rappelle deux événements : d’abord et surtout le 25 mai 1816, jour de la fondation des Filles de Marie, à Agen ; mais également, le 25 mai 1819, jour où le Pape Pie VII accorda à la Famille marianiste les premières indulgences plénières, par un bref signé Près Sainte Marie Majeure (cf. E.F.I. N° 17). Si le titre de Secours des chrétiens a été employé après la bataille de Lépante, on peut le rapprocher d’autres titres analogues donnés à Marie, tels que N.D. du perpétuel Secours, N.D. Auxiliatrice ou encore, N.D. des Victoires et N.D. de la Garde. Le premier et le dernier livre de la Bible nous parlent du combat qui oppose la Femme et le Dragon ou l’Antique Serpent : la victoire est promise à la Femme, pour elle et pour sa descendance. La Femme, c’est aussi bien l’Eglise que Marie ; quant à l’ennemi nous le voyons qui va guerroyer contre la Femme et « le reste de ses enfants, ceux qui gardent les commandements de Dieu et possèdent le témoignage de Jésus » (Ap 12, 17). N’en faisons-nous pas partie, assurés que nous sommes du secours et de la protection de la Femme ? D’autres textes de cette messe célèbrent cette aide : Collecte, Psaume responsorial, Prière sur les offrandes et Préface. 3. SAINT BENOIT En Europe, la saint Benoît est célébrée dans la liturgie comme une Fête ; il est en effet Patron de l’Europe, à l’égal des saints Cyrille et Méthode, Brigitte de Suède, Catherine de Sienne, Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein). Dans la Société de Marie, même ! 3 Liturgie : Propre marianiste hors d’Europe, saint Benoît est célébré sous le rite de Fête, étant le Patriarche de la Société de Marie. En effet, dans une lettre au Souverain Pontife, du 16 septembre 1838, le Fondateur s’exprime ainsi : Les Constitutions de la Société de Marie et celles de l’Institut des Filles de Marie développent les fins, les moyens, l’organisation personnelle et le gouvernement des deux Ordres, selon l’esprit de saint Benoît, adapté le mieux possible aux immenses besoins du siècle présent. Les textes de la Messe sont ceux du Missel Romain ; seule la Préface a été prise au Propre des Bénédictins. Plusieurs des textes de cette célébration sont des citations explicites ou implicites de paroles de saint Benoît ; par exemple : sans rien préférer à ton amour – en ne cherchant que toi, (Collecte, Prière sur les offrandes, Préface). De même, deux devises bénédictines se retrouvent dans la Liturgie : Ora et labora et PAX. Le nom de Benoît vient de benedictus, mot latin qui signifie béni. Diverses expression de la liturgie de cette fête s’inspirent de cette étymologie (cf. dans la Préface : tu as comblé Benoît de tes bénédictions). 4. MARIE, REINE DES APOTRES Le 5 septembre 1818, à la fin de la retraite de Saint-Laurent, sept des seize retraitants posèrent le fondement solennel de la Société de Marie, en émettant les vœux de religion. La nouvelle Préface souligne le dessein de salut de Dieu et le rôle de Marie en deux circonstances de ! 4 Liturgie : Propre marianiste l’histoire du salut : la Visitation et la prière de Marie au milieu des Apôtres avant la Pentecôte. L’Esprit les rendra capables de porter le salut de Jésus-Christ à toutes les nations. 5. LE SAINT NOM DE MARIE Dès 1823, le Saint Nom de Marie est célébré comme Fête patronale dans la Société qui porte ce nom. C’est que, comme l’écrira le Fondateur au Souverain Pontife, nous formons une Société « si glorieuse de porter son nom… et qui se croit si forte et si puissante dans la possession du Nom de Marie » (15 février 1826). Au formulaire approuvé en 1974, sont venues s’ajouter une seconde Collecte au choix, approuvée en 1983, puis la Préface tirée de la Collectio mentionnée plus haut. Dans cette Messe, on rend grâce à Dieu le Père d’abord pour le Nom de Jésus, le seul qui puisse sauver les hommes, un nom à l’énoncé duquel tout s’incline au ciel, sur terre et dans l’abîme ; ensuite on rend grâce à Dieu pour le Nom de Marie, c’est-à-dire pour la personne même de Marie, qui a été associée à son Fils dans l’histoire du salut. Le nom de la mère de Jésus nous a été transmis par l’Ecriture, sous la forme de Marie, mais aussi de Comblée de grâce, de Servante du Seigneur, de Mère - mère de Jésus et qui nous a également été donnée pour être notre mère (Evangile). C’est un nom saint, maternel et protecteur, aussi les fidèles dont les lèvres murmurent fréquemment le nom de Marie, regardent-ils vers elle avec confiance comme vers l’Etoile tutélaire (allusion ! 5 Liturgie : Propre marianiste au fameux sermon de saint Bernard). Dans les dangers et les besoins ils l’invoquent comme un refuge assuré (allusion au Sub tuum) ; ainsi s’exprime la Préface. 6. NOTRE DAME DE PILAR Cette fête nous rappelle les premières origines de toutes les fondations du P. Chaminade, qui trouvent leur source dans l’inspiration reçue à Saragosse. Le formulaire de cette messe provient tout entier du Propre liturgique d’Espagne. Beaucoup des textes ont été choisis en raison d’expressions telles que pilier, soutien, puissance : dans l’antienne d’ouverture on trouve le mot colonne ; le verset du Psaume reprend au psaume 26 l’expression : Sur le roc il m’a élevée ; dans diverses prières, on demande la fermeté, la sûreté, la constance… autant de qualités typiques des vertus théologales ; enfin le psaume 26 a été choisi parce qu’il chante la beauté du temple, maison du Seigneur où l’on désire habiter et qu’il fait ainsi penser à la Basilique de Saragosse. *** APPENDICE LOUANGE A NOTRE-DAME DE PILAR Vierge del Pilar, tu es la pierre rejetée des bâtisseurs et des sages de ce monde. Pierre d’achoppement et de scandale pour l’entendement humain : une femme peut-elle concevoir en son sein le Fils de Dieu ? Eh bien, nous te louons et nous te proclamons trône de la Sagesse. ! 6 Liturgie : Propre marianiste Vierge del Pilar, tu es la pierre angulaire, fondement de notre histoire spirituelle. Toutes les générations t’appellerons bienheureuse ! Nos pères l’ont fait et nos fils continuerons à te proclamer : Bienheureuse, Gloire de Jérusalem, Joie d’Israël, Honneur de notre peuple ! Vierge del Pilar, tu es ce pilier, fortement établi, que ni les vents uploads/Religion/ liturgie-marianiste.pdf

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  • Publié le Mar 22, 2022
  • Catégorie Religion
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