Pequena história da ideia de fetiche religioso: de sua emergência a meados do s

Pequena história da ideia de fetiche religioso: de sua emergência a meados do século XX Rogério Brittes W. Pires PIRES, Rogério Brittes W.. Pequena história da ideia de fetiche religioso: de sua emergência a meados do século XX. Relig. soc. [online]. 2011, vol.31, n.1, pp. 61-95. ISSN 0100-8587. http://dx.doi.org/10.1590/S0100-85872011000100004 L’émergence : entre la Guinée e l’Europe L'histoire du fétiche commence en Afrique de l'Ouest, plus précisément sur la côte baignée par le golfe du Bénin. Comme l'a dit Pietz (1985), le contexte crucial pour l'émergence du fétiche est l'espace transculturel que se figure sur cette aire, alors connu comme la Guinée, dans une période qui va du XVIè au XVIIIè siècle. Cette région était une des zones les plus peuplées du continent africain et, pour les européens, la plus importante en termes économiques et politiques. La rencontre entre les explorateurs portugais et les indigènes de cette région ont déjà été enregistrée depuis 1418. Afin d'obtenir le monopole du commerce lucratif établi sur des points stratégiques de la région, ont été construits au long des siècles des ports comme ceux de Lagos et de Ouidah et des forts comme le château d'Elmina, qui passera sous le contrôle des portugais, des britanniques, des français, des néerlandais, des allemands, des suédois et des danois. L‟or et les esclaves ont été les principales marchandises recherchées par les européens, si bien qu‟ils nommèrent ces territoires : Côte de l‟Or (Ghana) et Côte d'esclaves (aujourd‟hui Togo, Bénin et une partie du Nigéria). Les populations natives avec lesquels se faisait les échanges éaient surtout celles de langues de familles Kwa, tels que les Ewe, les Fon et les Akan, dont l'histoire de l'organisation politique est complexe : divers royaumes et empires, comme ceux d‟Oyo, de Ouidah et du Dahomey ont été érigés et détruits à la période antérieure au contrôle européen plus direct qui commença au XXIè siècle. Dans ce scénario complexe, il ne circulait pas seulement des marchandises. En plus de l'or, de l'ivoire, de l‟alcool, du tabac, des épices, des esclaves, des chevaux, des textiles et du cuivre, ce sont aussi des idées, des observations qui couraient. Des observations qui ont progressivement changé la vision européenne sur l'Afrique subsaharienne, autrefois considérée comme une terre gouverné par le chaos, sans ordre social, mais riches en or et en idoles (Tobia-Chadeisson 2000:11-22). La relative abondance de l'or est confirmée en partie, mais peu à peu on passe à penser la religion des non islamique de la Guinée comme plus marquée par les fétiches que par les idoles. En continuité avec ce discours, dans les codes qui régissaient les pratiques religieuses et magiques dans les pays ibériques, le mot facticius et ses dérivés passent à être, depuis environ 1146 avant J.-C., utilisé pour se référer à des objets magiques fabriqués, utilisés pour la recherche de fins pratiques. Surgit alors l'idée de fétiche, mais toujours dans l'ombre de la logique de l'idolâtrie: le péché le plus sordide était d‟adorer l‟image d‟un faux dieu, vu que ça serait de la ressemblance que surgirait le pouvoir divin. Simples fétiches, petites magies, ce n'étaient rien car ça ne ressemblait à la rien. Nos relatos de Bosman já podemos considerar que a noção de fetiche está presente. Neste sentido "fetiche" não se resume a uma tradução de "feitiço": é uma ideia nova, irredutível à sua precursora. Num primeiro nível, o que obras como a de Bosman operaram foi uma hibridação de práticas e objetos de diversos tipos, unindo-os sob uma mesma noção. Cada grupo presente na Guiné tinha seus próprios objetos mágico-religiosos, com características e nomes distintos: sabemos por exemplo que a classe de objetos chamada de minkisi pelos BaKongo, a chamada de suman pelos Ashanti e as chamadas de bo e vodu pelos Ewe foram chamadas pelos europeus de fetiches, ignorando as diferenças entre elas2. Não apenas isto, a centralidade de tais objetos na vida dos negros da costa fez com que "fetiche" desse nome a tudo que envolvia religião ou magia africana, e também se tornasse meio de explicar a bizarria das práticas e organizações daqueles grupos. "[...] a ideia de fetisso emerge como uma explicação da estranheza das sociedades africanas pragmaticamente totalizada e totalizadora" (Pietz 1988:116). Chamar aquilo tudo de feitiço fora uma maneira de dar sentido a práticas e objetos ao compará-los com o catolicismo dos portugueses, visto com maus olhos pelos protestantes holandeses. Porém, de forma muito mais rude que a adoração de santos e imagens, era a materialidade crua da experiência mística daquelas populações que as marcaria, algo tão tosco que chegava ao cúmulo do culto a agrupamentos de materiais aleatórios. Dans la Bosman cas des rapports déjà que nous pouvons considérer que la notion est ce fétiche. En ce sens « fétiche » n'est pas juste une traduction de « sorcellerie »: est une nouvelle idée, irréductible à ses précurseurs. Dans le premier niveau, qui fonctionne comme la Bosman exploité une hybridation des pratiques et des objets de types différents, les réunissant sous un même concept. Chaque groupe présente en Guinée avait leurs propres objets magiques et religieuses avec des noms distincts et caractéristiques : nous savons par exemple que la classe d'objets appelés minkisi par BaKongo, suman appel par les Ashanti et les appels de bo et Voodoo par brebis ont été appelés par les européens des fétiches, en ignorant les différences them2. Non seulement cela, le caractère central de ces objets dans la vie des noirs de costa fait « fétiche » du même nom sur toutes les religion impliquée ou magie africaine et devenue aussi un moyen d'expliquer la curiosité de ces groupes et organisations. "[...] l'idée de fetisso émerge comme une explication de l'étrangeté des sociétés africaines totalisées pragmatique et totalisation « (Pietz 1988:116). Appeler tous les sorts un moyen de donner un sens des objets et des pratiques en les comparant avec le catholicisme des portugais, vus de mauvais yeux par les Protestants hollandais. Cependant, beaucoup plus rude que le culte des Saints et des images, a été la matérialité brute de l'expérience mystique de ces populations qui marquerait, quelque chose de si lame qui atteint la hauteur des groupes culte des matériaux aléatoires. Invenção: Charles De Brosses Seria ainda necessária uma síntese, para que a noção se estabelecesse como conceito significativo para a filosofia e para as vindouras ciências humanas, como um instrumento capaz de ajudar esta tradição a pensar, por exemplo, a diferença entre os pensamentos e práticas religiosas europeias e africanas. Tal síntese foi feita por Charles De Brosses, em sua obra Du Culte des Dieux Fétiches (1760), proposta como uma comparação entre o culto africano dos fetiches, contemporâneo ao autor, e a religião do Egito antigo, tão discutida em sua época. Porém, o apetite comparativo do autor não se limita a traçar paralelos entre esses dois mundos. De Brosses apresenta exemplos de "fetichismos" por todo planeta: dos ameríndios, de Yucatán, dos Apalaches, das Filipinas, do Caribe e dos polos, além dos antigos celtas, saxões, gauleses, francos, gregos e romanos (De Brosses 1760:47-63, passim)3. Il serait encore nécessaire une synthèse, donc la notion s'établi comme un concept important de la philosophie et les sciences humaines, comme un futur instrument capable de contribuer à cette tradition de penser, par exemple, la différence entre les pensées et les pratiques religieuses européennes et africaines. Une telle synthèse a été faite par Charles De Brosses dans son travail Du Culte des Dieux surexcitaient (1760), proposé comme une comparaison entre le culte africain de fétiches, contemporaine de l'auteur et la religion de l'Égypte ancienne, comme nous le verrons en son temps. Cependant, appétit comparative de l'auteur n'est pas limité à établir des parallèles entre ces deux mondes. De Brosses présente des exemples de « fetishisms » tout au long de la planète : amérindien, Yucatan, Appalaches, aux Philippines, des Caraïbes et les pôles, outre les Celtes, les Saxons, francs, Gaulois, grecs et les Romains (De Brosses 1760:47-63, passim) 3 Todos esses oráculos, amuletos e objetos seriam oriundos de uma mesma "religião geral espalhada largamente por toda a terra" da qual são acessórios; tratar-se-ia de uma "classe particular dentre as diversas religiões pagãs" (De Brosses 1760:10). De Brosses opera uma classificação, diz o que está antes e o que está depois na história das religiões, em termos de grau de sofisticação. O fetichismo, adoração de divindades terrestres inanimadas, seria inferior ao sabeísmo, a adoração do sol e dos astros, que por sua vez viria antes do politeísmo que seria, enfim, anterior ao monoteísmo4. Dentro do contexto do Iluminismo, De Brosses apresenta sua teoria sobre a história da religião humana, usando como principais exemplos a religião egípcia e o fetichismo africano. Pois os negros seriam os mais supersticiosos dentre os povos contemporâneos, assim como os egípcios teriam sido os mais supersticiosos de sua época. Baseado nas descrições de Bosman e outros, De Brosses afirma que os negros seriam os mais fetichistas dentre os fetichistas, ou seja, estariam mais entranhados na selvageria e sua religião seria de todas a mais grosseira: eis a explicação para a uploads/Religion/ pequena-historia-da-ideia-de-fetiche-religioso-rogerio-pires-copie.pdf

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  • Publié le Jan 08, 2022
  • Catégorie Religion
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