PRÉPARATION À LA MORT ST. ALPHONSE DE LIGUORI TABLE DES MATIÈRES Introduction B
PRÉPARATION À LA MORT ST. ALPHONSE DE LIGUORI TABLE DES MATIÈRES Introduction Biographie de S. Alphonse Oeuvres de S. Alphonse Note Préliminaire AVANT-PROPOS QU'IL EST NÉCESSAIRE DE LIRE 1 Portrait d'un homme mort. 2 A la mort tout finit. 3 Brièveté de la vie. 4 Certitude de la mort. 5 Incertitude de l'heure de la mort. 6 Mort du pécheur. 7 Sentiments d'un moribond. 8 La mort des justes. 9 Paix du juste à la mort. 10 De la manière de se préparer à la mort. 11 Le prix du temps. 12 La grande affaire du salut. 13 Vanité du monde. 14 La vie présente est un voyage vers l'éternité. 15 Malice du péché mortel. 16 De la miséricorde de Dieu. 17 Abus de la miséricorde divine. 18 Du nombre des péchés. 19 L'état de grâce et l'état de péché. 20 Folie du pécheur. 21 Vie malheureuse du pécheur et vie heureuse du juste. 22 De la mauvaise habitude. 23 Illusions dont le démon berce l'esprit du pécheur. 24 Du jugement particulier. 25 Du jugement général. 26 Des peines de l'enfer. 27 Éternité de l'enfer. 28 Remords du damné. 29 Le Paradis. 30 De la prière. 31 De la persévérance. 32 De la confiance en la protection de Marie. 33 De l'amour de Dieu. 34 De la sainte communion. 35 Jésus dans le Très Saint Sacrement. 36 Union de notre volonté à la volonté de Dieu. PRINCIPALES OEUVRES SPIRITUELLES DE SAINT ALPHONSE DE LIGUORI Maximes éternelles, 1728 Cantiques spirituels, 1732 Sainte Thérèse de Jésus et Pratique de la Perfection, 1742 Visites au Saint Sacrement, 1745 Les Gloires de Marie, 1750 Jésus, Amour des hommes, 1751 Manière de converser continuellement avec Dieu, 1754 Uniformité avec la volonté de Dieu, 1755 Préparation à la mort, 1758 Neuvaine de Noël, 1758 Le grand Moyen de la Prière, 1759 La sainte Religieuse, 1760 La Voie du Salut, 1766 L'art d'aimer Jésus Christ, 1768 Réflexions sur la Passion de Jésus Christ, 1761, 1773 Pensées de foi sur divers points de spiritualité, 1773 Victoire des Martyrs, 1775 Pour en savoir plus sur saint Alphonse de Liguori: COLLECTIF, Alphonse de Liguori, pasteur et docteur, Paris, Beauchesne, 1987. GUERBER, Jean, Le ralliement du clergé français à la morale liguorienne, l'Abbé Gousset et ses précurseurs (1785-1832), Rome, 1973. REY-MERMET, Théodule, Le saint du siècle des Lumières, Alfonso de Liguori, Paris, Nouvelle Cité (Ouvrage couronné par l'Académie française, prix d'histoire, 1987). REY-MERMET, Théodule, Un homme pour les sans-espoir, Alphonse de Liguori (1696-1787), Paris, Nouvelle Cité, 1987. REY-MERMET, Th., La morale selon saint Alphonse de Liguori, Paris, Cerf, 1987. REY-MERMET, Th., L'expérience de Dieu avec Alphonse de Liguori, Fides/Cerf, 1999. SÉGALEN, Jean-Marie, Prier 15 jours avec saint Alphonse de Liguori, Paris, Nouvelle Cité, 1996. SÉGALEN, J.M., Prier avec... Alphonse de Liguori, Docteur de la prière, Signe, 1999. VEREECKE, Louis, De Guillaume d'Ockham à saint Alphonse de Liguori (1300-1787), Rome, 1986. NOTE PRÉLIMINAIRE Les notes de cette édition, établies par le P. LUCIEN CALLEWAERT, sont tributaires pour l'essentiel de l'édition italienne: Apparecchio alla morte, volume IX, des Opere ascetiche di San Alfonso M. de Liguori, Rome, 1965, dont les notes ont été rédigées par le P. ORESTE GREGORIO, c.ss.r. Saint Alphonse, avec son époque, cite la Bible selon le latin de la Vulgate: la traduction est faite en conséquence. Dans cette édition, les références sont indiquées selon les sigles de la Bible de Jérusalem. A L'IMMACULÉE ET TOUJOURS VIERGE MARIE PLEINE DE GRÂCE, BÉNIE ENTRE TOUS LES ENFANTS D'ADAM, BIEN-AIMÉE DE DIEU, SA COLOMBE, SA TOURTERELLE PRÉFÉRÉE, HONNEUR DU GENRE HUMAIN, DÉLICES DE LA TRÈS SAINTE TRINITÉ, SANCTUAIRE DE CHARITÉ, MODÈLE D'HUMILITÉ, MIROIR DE TOUTES LES VERTUS, MÈRE DU BEL AMOUR, MÈRE DE LA SAINTE CONFIANCE, DE LA MISÉRICORDE, AVOCATE DES MALHEUREUX, APPUI DES FAIBLES, LUMIÈRE DES AVEUGLES ET GUÉRISON DES MALADES, ANCRE D'ESPÉRANCE, CITÉ DE REFUGE, PORTE DU PARADIS, ARCHE DE VIE, ARC-EN-CIEL DE LA PAIX, PORT DE SALUT, ÉTOILE DE LA MER, OCÉAN DE DOUCEUR, MÉDIATRICE DES PÉCHEURS, ESPOIR DES DÉSESPÉRÉS; RESSOURCE DES DÉLAISSÉS, CONSOLATRICE DES AFFLIGÉS, SECOURS DES MORIBONDS, ALLÉGRESSE DU MONDE, CET OUVRAGE EST HUMBLEMENT OFFERT PAR UN DE SES SERVITEURS, BIEN VIL ET INDIGNE, MAIS TOUT DÉVOUÉ ET AFFECTIONNÉ, ALPHONSE-MARIE DE LIGUORI AVANT-PROPOS QU'IL EST NÉCESSAIRE DE LIRE Certaines personnes m'ont exprimé le désir d'avoir de ma main un livre de considérations sur les vérités éternelles à l'usage des âmes soucieuses de s'affermir dans leurs bonnes résolutions et d'avancer dans la vie spirituelle. D'autres m'ont demandé un recueil de matériaux pour la prédication pendant les missions et durant les Exercices spirituels. Pour ne point multiplier livres, travaux et frais, j'ai donc écrit le présent ouvrage, tel qu'on peut le lire, dans l'espoir qu'il pourra répondre aux voeux de tous. Afin que les laïcs puissent s'en servir pour leurs méditation, j'ai divisé chaque Considération en trois points. Chaque point forme une méditation. C'est la raison pour laquelle à chacun de ces points j'ajoute toujours des « AFFECTIONS ET PRIÈRES ». Je conjure le lecteur de ne point trouver fastidieux que, dans ces prières, on en vienne sans cesse à demander la grâce de la persévérance et de l'amour de Dieu, car ce sont là les deux grâces les plus nécessaires pour obtenir le salut éternel. La grâce de l'amour de Dieu est cette grâce, dit saint François de Sales (S. François de Sales, Entretiens spirituels, Sixième entretien: « Pour ce qui est des vertus, nous les pouvons et devons désirer et demander à Dieu; l'amour de Dieu les comprend toutes ». La référence est celle de l'édition d'Annecy, t. 6, 1895, p. 93. Dans l'édition de la Pléiade, le texte se trouve dans les Variantes des Entretiens spirituels Seizième entretien (RVP, p. 1629)), qui renferme à elle seule toutes les autres parce que l'amour de Dieu est une vertu qui porte en elle toutes les autres grâces: « Avec la sagesse, tous les biens sont venus vers moi » (Sagesse 6, 11). Celui qui aime Dieu est humble, chaste, obéissant, mortifié. Bref, il a toutes les vertus. « Ama et fac quod vis » disait saint Augustin: « Aime Dieu et fais ce que tu veux » (S. Augustin, Sur l'épître de saint Jean, traité 7, n. 8, PL 35, 2033: « Une fois pour toutes t'est donc donné ce court précepte: Aime et fais ce que tu veux; si tu te tais, tais-toi par amour; si tu parles, parle par amour; si tu corriges, corrige par amour; si tu pardonnes, pardonne par amour; aie au fond du coeur la racine de l'amour: de cette racine ne peut rien sortir que de bon » (SC 75, trad. P. Agaësse, p. 329)). Car celui qui aime Dieu aura toujours soin d'éviter ce qui déplaît au Seigneur; et toujours il aura soin de lui complaire en tout. Viens ensuite la grâce de la persévérance, celle qui nous fait obtenir la couronne éternelle. Saint Bernard dit que le ciel est promis à ceux qui s'engagent dans la vie chrétienne; mais ils ne l'obtiennent qu'après avoir persévéré: « Promise à ceux qui commencent bien, la récompense est accordée à ceux qui persévèrent » (S. Bernard de Clairvaux (plutôt Thomas de Froidmont, selon Glorieux, n. 184), De modo bene vivendi ad sororem, § 6, n. 15, PL 184, 1209). Or cette persévérance, affirment les saints Pères, personne ne la reçoit à moins de la demander. De là, comme l'écrit saint Thomas d'Aquin, la nécessité d'une prière continuelle pour entrer au ciel: « Après le baptême, pour que l'homme entre au ciel, la prière continuelle lui est nécessaire » (S. Thomas d'Aquin, Somme théologique, IIIa, qu. 39, art. 5.c (RJ, trad. P. Synave, p. 172). Avant lui, le Sauveur l'avait déjà dit: « Il faut toujours prier et ne jamais se lasser » (Luc 18, 1). Voilà pourquoi tant de malheureux pécheurs, après avoir obtenu leur pardon, ne se maintiennent pas dans la grâce de Dieu. Nul doute qu'ils n'aient reçu le pardon; mais parce qu'ils négligent ensuite de demander à Dieu la persévérance, surtout au moment de la tentation, ils retombent dans leurs péchés. Certes la grâce de la persévérance est une grâce toute gratuite et nous ne pouvons la mériter par nos bonnes oeuvres; néanmoins, dit le père Suarez, on l'obtient infailliblement par la prière (F. Suarez, De divina gratia, lib. 12, c. 38, n. 16, Opera, t. 8, Venise, 1741, p. 538). Bien avant lui, saint Augustin, pour nous apprendre également que la grâce de la persévérance est attachée à la prière, avait déjà dit: « Ce don de Dieu peut se mériter par la prière, c'est-à-dire qu'on l'obtient à force de demande » (S. Augustin, Le don de la persévérance, ch. 6, n. 10, PL 45, 999: « Ce don de Dieu peut donc être mérité en priant » (BA, t. 24, trad. J. Chéné et J. Pintard, p. 621) Les derniers mots ne sont pas de S. Augustin, mais avaient été ajoutés au texte par L. Habert dans son livre de Théologie morale que S. Alphonse cite de bonne uploads/Religion/ preparation-a-la-bonne-mort-st-alphonse.pdf
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- Publié le Jan 05, 2023
- Catégorie Religion
- Langue French
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