Table des matières Chants d'ouverture 2 Offices de semaine : Arvit (soir) 4 Cha

Table des matières Chants d'ouverture 2 Offices de semaine : Arvit (soir) 4 Chaharit (matin) 14 Minhah (après-midi) 48 Amidah de semaine 50 Tahanoun (supplication) 66 Offices du Chabbat : Kabbalat Chabbat (vendredi soir) 73 Chaharit 116 Hallel214 Lecture de la Torah 226 Moussaph (supplémentaire) 242 Minhah 248 Alénou (prières finales) 262 Suppléments : Dans une maison en deuil 268 Zemirot du Chabbat 286 Havdalah (samedi soir) 294 Selihot 296 Avinou Malkénou 312 Prière en période de danger 314 Hanoukah 316 Pourim 320 Yom HaShoah 324 Yom HaAtzmaout 328 Omer 334 9 Av 335 Offices brefs 337 Prière avant une assemblée communautaire 347 Pirké Avot 348 Prières privées Kiddouch à la maison 361 Birkat Hamazon (après le repas) court 364 complet 370 abrégé 378 ladino 379 prière du coucher 380 prière du lever 381 prière en voyage 382 pose de Mezouzah 383 bénédictions diverses 386 Moments de la vie temps de la naissance 390 moment de la maladie 398 à l'approche de la mort 404 Lectures Beréchit-Création 120 Noah-Préservation 121 Lèkh Lekha-Alliance 122 Vayéra-Dieu mis en jugement 123 Hayé Sarah-Consolation 124 Toledot-Vieillir 125 Vayétzé-Respect 126 Vayichlah-Identité juive 127 Vayéchèv-Famille humaine 128 Mikètz-Rêves 129 Vayigach-Une vie 130 Vayehi-Réconciliation 131 Chemot-Omniprésence 132 Vaéra-Rédemption 133 Bo-Communauté 134 Bechallah-Foi 135 Yitro-Mission juive 136 Michpatim-Individu 137 Teroumah-Culte 138 Tetzavéh-Lumière 139 Ki Tissa-Demande 140 Vayak’hèl-Chabbat 141 Pekoudé-Continuité et changement 142 Vayikra-Droiture 143 Tzav-Loyauté 144 Chemini-Sainteté 145 Tazria-Santé 146 Metzora-Souffrance 147 Aharé Mot-Vie et mort 148 Kedochim-Amour du prochain 149 Emor-Temps 150 Behar-Liberté 151 Behoukotaï-Prospérité 152 Bemidbar-Solitude 153 Nasso-Paix 154 Behaalotekha-Préjudice 155 Chelakh Lekha-Doute 156 Korah-Controverse 157 Houkat-Prière 158 Balak-Synagogue 159 Pinhas-Tolérance 160 Mattot-Enfants 161 Mass’é-Histoire 162 Devarim-Responsables 163 Vaèthanan-Torah 164 Ekèv-Terre d’Israël 165 Reéh-Don 166 Choftim-Justice 167 Ki Tétzé-Foyer 168 Ki Tavo-Joie 169 Nitzavim-Humanité 170 Vayélèkh-Education 171 Haazinou-Vérité 172 Chabbat Chouvah- Repentir 173 Hol haMoèd Souccot 174 Hol haMoèd Pessah 175 Un siddour à l'image de la communauté Beth Hillel utilise aujourd'hui le Siddour Sefat Hanechamah/Le Language de l'âme. Le choix d'un siddour n'est pas un acte mineur. Certains pensent peut- être que le livre de prière est quelque chose de typiquement figé et défini, que les différences d'un siddour à un autre ne sont que d'ordre cosmétique et d'organisation, mais il n'en est rien. Si le cadre général de la prière a été codifié de manière stricte depuis l'époque du Talmud et de la Michnah, aux premiers siècles de l'ère commune, le contenu des offices a continué d'évoluer pour incorporer des textes répondant aux préoccupations et aux canons littéraires de chaque génération. Avec le temps, et surtout grâce à la diffusion apportée par l'imprimerie, les rabbins ont compilé les siddourim à partir de nombreuses variantes, faisant écho à leur époque et à leur sensibilité. Certaines tendances sont devenues des traditions reflétant la mentalité et les usages des communautés ; ainsi des variations du texte de la Amidah et du Kaddich caractérisent un siddour d'origine Séfarade ou Ashkénaze. Historiquement, les communautés se sont parfois attachées à des siddourim d'une tradition différente, comme la greffe d'un arbre exotique ; par exemple, la majorité des communautés Hassidiques, bien qu'elles soient strictement Ashkénazes, se sont alignées sur des siddourim de tradition Séfarade, originaires de Safed au 16ème siècle et reflétant les pensées des kabbalistes qui instituèrent l'office de Kabbalat Chabbat le vendredi soir. Les nuances d'un siddour reflètent donc l'expression de la théologie et des aspirations d'une communauté. Dans le monde libéral, nous avons la chance de prier à la fois en hébreu et en français. D'un côté, le texte en hébreu inclut des modifications parfois importantes pour le sens mais minimes pour la forme, en conservant la forme et la poésie du texte ; de l'autre, la version en français permet d'aborder le sens du texte d'une manière plus contemporaine, et se libère parfois de la traduction littérale pour explorer le cœur d'un des thèmes de la prière. A l'intérieur de la structure traditionnelle de l'office, le Siddour Sefat Hanechamah nous propose de varier les lectures d'une semaine à l'autre, soit que l'on s'inspire de la parachah de la semaine, soit que l'on s'accroche à l'actualité, ou même à l'humeur du jour. L'étude fait partie de la prière Juive ; en nous présentant une grande variété de textes, le siddour nous invite à aller plus loin, à nous plonger dans tous les textes de notre tradition, que ceux-ci datent de l'Antiquité, du Moyen Âge, ou même d'aujourd'hui. Par la prière nous nous adressons à Dieu, mais c'est dans la possibilité de réponse que cette prière prend son sens. La Révélation est un processus qui continue de nos jours ; la prière est finalement l'opportunité que nous créons pour écouter notre raison, notre âme, et parfois une étincelle du Divin. Rabbin Marc Neiger, Synagogue Beth Hillel Bruxelles, Tévet 5774, Décembre 2013. INTRODUCTION De la plume d’oie au curseur virtuel Voici la nouvelle version du Siddour Sefat Hanechamah/Le Langage de l'âme. Il comporte un certain nombre de modifications par rapport à la version précédente, modifications qui tiennent compte des réactions et des remarques exprimées dans nos communautés et au-delà. Avec les moyens à notre disposition aujourd'hui, nous avons retrouvé la liberté des copistes d'antan qui leur permettait de modifier les textes ou d'en introduire de nouveaux et, grâce au curseur virtuel, nous avons retrouvé la souplesse de la plume d'oie. Suivant l'exemple de nos prédécesseurs qui avaient toujours considéré la prière comme évolutive, nous avons rejoint celles et ceux qui participent à l'élaboration de Siddourim pour les Juifs qui cherchent à exprimer leur spiritualité dans des termes parfois nouveaux. Ces modifications ont provoqué enthousiasme chez certains, étonnement et même opposition chez d'autres, et cela est normal. Mais avant tout, qu'il me soit permis de relater certains événements qui ont marqué mon parcours personnel et qui m'ont conduit vers une approche évolutive du judaïsme. Hier et aujourd'hui C’était en juillet 1966. Alors que je n'avais connu d'autre expression liturgique que celle de la synagogue libérale de Paris, rue Copernic, j’ai été immergé dans un milieu qui m’était étranger, celui de la Yechivah du Rav Kook zt"l à Jérusalem. Pour un Juif libéral, le choc était rude. Mais il ne fut pas le dernier. De 1967 à 1968, j’assistais aux offices du Hebrew Union College à Cincinnati et rencontrais les communautés libérales américaines. Je me rendis compte que la ferveur pouvait s'exprimer de multiples façons. Lors de la guerre du Golfe, dans la minuscule synagogue Kol Haneshamah à Jérusalem, je ressentis la même élévation spirituelle que celle perçue rue Copernic, dans la Yechivah du Rav Kook, au Hebrew Union College ou plus tard dans la synagogue Bené Yeshurun, à New York, où des centaines de fidèles entonnaient le Chema sur un air jazzy et accompagnaient certaines de leurs prières de danses en frappant des mains. A chacune de ces rencontres avec d'autres façons d'exprimer la prière que celles auxquelles j'étais habitué, j'ai ressenti un choc. A chaque fois, j'ai essayé de comprendre pour dépasser l'opposition qui naissait face à la nouveauté. A chaque fois, ce fut un enrichissement. C'est pourquoi, lorsqu’au printemps 1996 les responsables de la Fédération du judaïsme libéral ont demandé aux rabbins Pauline Bebe et Tom Cohen, et à moi-même de préparer un Siddour pour nos communautés, c'est avec enthousiasme que je me suis plongé dans cette aventure. Seul, je n'arrivais pas à me lancer dans cette entreprise; mais aidé par la réflexion de mes collègues, je - I - INTRODUCTION sentais que je pouvais mener à bien cette tâche. Pourquoi eux plutôt que d'autres? Parce qu'ils étaient prêts à mettre en commun leur réflexion et leur savoir. La plus grande part du travail a été accomplie à Genève pour des raisons pratiques et parce que mon histoire avec ma communauté et mon attachement pour ses membres m'y ont porté. Aujourd'hui ici également Pour l'avoir vécu moi-même dans d'autres circonstances et sous d'autres cieux, je comprends la réaction de certains devant la première version du Siddour Sefat Hanechamah et les modifications qui leur apparaissaient sous forme écrite, même si ces modifications exprimaient l'évolution et la pratique de notre communauté depuis sa création. Pour certains, ces modifications sont encore difficiles à accepter et cette difficulté est compréhensible, car la spiritualité touche au plus profond de nous et parfois nous avons du mal à envisager d'autres formes d'expression religieuse que celles auxquelles nous sommes habitués. Mais lorsque les textes ont été revisités, ils l’ont été dans la plus grande fidélité à la Tradition et en prenant comme exemples les Siddourim anciens et modernes. Ils l'ont été dans le désir de rendre les textes liturgiques encore plus proches de nous et de notre monde. Ils l'ont été, car ils reflètent les options fondamentales de notre communauté et l'histoire de notre liturgie qui a toujours été, sauf dans les derniers siècles, une liturgie évolutive en prise avec son temps. Ils l'ont été pour nous permettre de mieux élever nos pensées et nos prières vers l'Eternel notre Dieu, le Roi de l’univers. Agir et écouter C'est pourquoi, reprenant la parole de nos ancêtres, naassé uploads/Religion/ siddour-sefat-hanechamah.pdf

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  • Publié le Mar 09, 2022
  • Catégorie Religion
  • Langue French
  • Taille du fichier 1.9685MB