1 Dico des symboles et divinités Afin de vous familiariser avec la culture Népa

1 Dico des symboles et divinités Afin de vous familiariser avec la culture Népalaise, très souvent associée au Bouddhisme et à l'Hindouisme par les objets, sculptures, dessins, et représentations diverses, nous vous proposons un petit résumé explicatif lié à leur croyance, leur coutume, et leur philosophie. Loin d’être la bible de référence dans ce domaine, nous vous offrons simplement et avec toute la passion qui nous porte, un petit Dico des Symboles. Merci à vous tous et bonne découverte.... Bouddha Bouddha Siddharta Gautama, dit Shakyamuni, vécut dans le nord de l’Inde il y a environ 2 500 ans. Héritier des Shakya dont le royaume se trouvait sur les contreforts de l’Himalaya, il renonça à sa vie princière pour rechercher une solution aux souffrances des êtres humains. Très jeune, il fut profondément troublé par sa découverte des quatre souffrances inéluctables de la vie humaine : la naissance dans un monde troublé, la maladie, la vieillesse et la mort. Il s’engagea alors dans une quête spirituelle ardente, afin de trouver la cause fondamentale de la souffrance humaine et son remède. Durant de nombreuses années, il pratiqua les enseignements des différentes écoles religieuses de son temps, ainsi que des austérités d’une extrême rigueur. Mais il les rejeta finalement, les jugeant inaptes à lui apporter la réponse qu’il cherchait. Enfin, assis sous un arbre pipal près de la ville de Gaya, Shakyamuni entra dans une profonde méditation. Là, il s’éveilla à la véritable nature de la vie. Il entreprit alors d'enseigner aux autres la vérité à laquelle il s’est éveillé, utilisant différents moyens opportuns. Selon la tradition, Shakyamuni voyagea partout en Inde pendant près de cinquante ans, partageant son éveil et enseignant à ceux qu'il rencontrait comment libérer le potentiel formidable qui était en eux. Il fut bientôt appelé le Bouddha, ce qui signifie Éveillé. Ses enseignements furent consignés sous la forme de sûtras et diffusés dans toute l’Asie, 2 donnant naissance aux différentes écoles du bouddhisme, généralement caractérisées par l’importance accordée à la paix et à la compassion. (texte repris du mouvement bouddhiste Soka) Le OM Survolez pour plus de détail, cliquez pour zoomer. Zoom Om ou aum est une syllabe sanskrite que l’on retrouve dans plusieurs religions : l’hindouisme, le bouddhisme, le jaïnisme, le sikhisme, et le brahmanisme. On la nomme aussi udgitha ou pravana mantra (« mantra primordial », le mot prāṇa signifiant également « vibration vitale »). Cette syllabe est considérée comme le son originel, primordial, à partir duquel l’Univers se serait structuré. Un des mantras les plus connus et les plus utilisés est AUM (souvent écrit OM). Pour les hindous, c’est le son universel qui contient en lui la vibration de l’Univers et dont la répétition nous met en harmonie avec la conscience universelle. C'est lors de son introduction au Tibet, et sous l'influence de l'hindouisme, que l'emploi de mantras et de la syllabe OM se développe de façon importante. Comme dans l'hindouisme OM est utilisé comme préfixe ou suffixe aux mantras et notament dans le mantra OM mani padme hum. Le DORJE ou VAJRA Le Dorjé ou Vajra tibétain représente l'indestructible et l'efficacité qui viennent à bout de tous obstacles, et détruit l'ignorance. Le Vajra mot sanscrit signifiant "foudre" ou "diamant", est un symbole important dans l'hindouisme et le bouddhisme, représentant à l'origine le spectre-éclaire du dieu Indra. il représente à la fois la compassion, la nature indestructible de l'éveil et le chemin qui mène 3 à l'illumination. Souvent utilisé dans les rituels, prières, et cérémonies, le Dorjé tenue dans la main droite est associé au masculin, et est souvent associé à la Cloche "Gantha" représentant le féminin. LES HUIT SYMBOLES DU BOUDDHISME 4 5 ŒIL DE BOUDDHA Le regard de Bouddha n'est ni triste, ni joyeux, ni sévère, ce n'est pas le regard qui juge ou qui exprime. C'est le regard qui voit tout, rien ne peut lui être caché ou transformé.Il évoque la présence céleste dans sa pleine vision, et son implication dans la vie quotidienne de chacun d'entre nous. En guise de nez, le chiffre 1 népalais qui ressemble à un point d'interrogation évoque le caractère unique du Bouddha. KALACHAKRA En sanskrit, Kala se réfère au temps et Chakra à la roue ; Kalachakra signifie donc la roue du temps. Cette roue du temps nous fait remonter le temps, jusqu'à l'année où Bouddha reçut l'illumination et où le roi Suchandra de Shambala en Asie centrale lui demanda de lui enseigner le tantra de Kalachakra. Bouddha se manifesta donc sous la forme de la divinité de méditation Kalachakra (représentant le temps omniscient et omnipotent) au stupa de Shri Dhanyakata dans le sud de l'Inde et y transmit l'initiation et l'enseignement. C'est de là que ce cycle ancien, mystique et complexe des enseignements tantriques du Kalachakra s'est répandu à travers le monde et fut transmis d'un Dalai Lama à un autre pour finalement parvenir au XIVème Dalai Lama actuel qui livre la 30ème initiation de sa vie à Amaravati. Kalachakra nous relie à tous les êtres et toutes les formes de vie. Sa Sainteté explique comment ce système de méditation, considéré comme suprême dans le bouddhisme tibétain, est fondé sur le développement d'une compassion qui embrasse tous les êtres, exprimant l'amour de Bouddha « illimité et relié à tout ». En ce sens, les enseignements de Kalachakra, pour sophistiqués qu'ils soient et bien qu'ils appartiennent au Vajrayana, se situent dans la continuité du Mahayana et ils sont donnés par le Bouddha, au nom d'une compassion extrême, pour faire mûrir le karma de tous les êtres. 6 LE MALA Le mala en sanskrit (ou tengwa, en tibétain) est le chapelet bouddhique, hindou, et tibétain, fidèle compagnon du moine ou du pratiquant laïc, qui le tient souvent à la main, enroulé autour du poignet ou autour de son cou comme un collier. Le mot mala signifie en sanskrit « collier de fleurs » ou « guirlande de perles ». Il s’agit en fait d’un chapelet regroupant 108 perles pouvant symboliser une multitude de chose selon les pays, les cultures et les croyances. Le nombre 108 possède possède des particularités vraiment aussi étonnantes les unes que les autres : Il existe 27 constellations dans notre galaxie, et chacune d’entre elles a 4 directions, 27 x 4 = 108 ; La distance entre le Soleil et la terre est d’environ 108 fois le diamètre du Soleil ; On dénombre 108 épreuves qu’à dû subir le Bouddha historique pour atteindre son Illumination ; Il existe également 108 noms connus différents du Bouddhas ; Le nombre 108 correspond aux passions que doit surmonter le fidèle afin de se rapprocher de son idéal de méditation et d’ascétisme ; On trouve 108 mudras (gestes de rituels) dans les Tantras ; Egalement 108 positions corporelles dans le Yoga tantrique. Les différentes parties d'un mala tibétain ont chacune une signification symbolique bien précise : La plus grosse perle (de départ), nommée « bille de tête » (souvent en ivoire ou en os) représente la connaissance de la vacuité. Le petit cône qui la surmonte est le symbole de la vacuité elle-même. On trouve quelquefois des malas ornés de trois pierres de couleur bleu-azur entourées de pierre rouge. Ces trois ornements sont ce que l’on appelle des « butoirs » ou « perles du Lama-racine »et sont disposés toutes les 27 billes (27 x 4 = 108). Ils sont destinés à se rendre compte lorsque l’on atteint les nombres 27 et 54. En effet, certaines récitations de mantra doivent être répétées 27 fois, 54 fois ou 108 fois pour certaines. Par exemple, le mantra de la Prajnâparamita (sutra du cœur) doit être récité 27 fois ; le mantra court du Bhaisajya Guru (Bouddha de médecine), 108 fois. Le cordon sur lequel les grains sont enfilés doit, théoriquement, être composé d'une tresse de plusieurs fils : trois, cinq ou neuf et aucun autre nombre. Trois fils symbolisant les trois corps d'un Bouddha : Le Trikâya (le Corps Absolu, le Corps de Gloire et le Corps d'Emanation) ; Cinq fils de couleurs (parfois les couleurs des cinq éléments) symbolisant les cinq sagesses ou les cinq familles de Bouddhas (les Dhyânis Bouddhas) et enfin neuf fils symbolisant le Bouddha primordial Vajra-Dhara et les huit grands Bodhisattvas (les neuf véhicules). On tient toujours le mala de la main gauche, faisant glisser les grains sur l'index à l'aide du pouce. On l'égrène en tirant les grains vers soi, symbolisant ainsi que l'on tire les êtres hors de la souffrance et que l'on accumule du Karma positif lors de la pratique. Un des accessoires significatif, dont les pratiquants du Vajrayâna ont besoin dans leurs pratiques courantes, consiste en une paire de « compteurs pour mala » il n’est pas rare que cet accessoire soit parfois inclus dès l'origine dans certains mala (voir document joint n°3). Cet accessoire consiste en deux petites cordelettes reliées entre elles, portant chacune 10 petites billes et au bout de chaque cordelette un petit objet permettant de les différencier l'une de l'autre. Le 7 plus souvent ces objets sont une uploads/Religion/dico-des-symboles-et-divinites.pdf

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  • Publié le Mar 16, 2021
  • Catégorie Religion
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