06 SERVIR DIEU ET SON EGLISE SERVIR DIEU AVEC UNE BONNE CONSCIENCE ENVERS LUI E

06 SERVIR DIEU ET SON EGLISE SERVIR DIEU AVEC UNE BONNE CONSCIENCE ENVERS LUI ET UNE MORALITE 06 SERVIR DIEU ET SON EGLISE SERVIR DIEU AVEC UNE BONNE CONSCIENCE ENVERS LUI ET UNE MORALITE IRREPROCHABLE. PASTEUR DANIEL HEBERT 1. 1. LE TEMOIGNAGE DE PAUL. 1.1. Le fait de servir Dieu avec une conscience pure. 2 Timothée 1/3 : Je rends grâces à Dieu, que mes ancêtres ont servi, et que je sers avec une conscience pure, de ce que nuit et jour je me souviens continuellement de toi dans mes prières. Le rapport avec le message précédent s’établit de lui-même, car l’onction est associée à une vie sanctifiée. Les charismes s’éteignent si les conditions qui ont permis de les recevoir ne sont plus remplies. 1.2. Le fait de tout faire pour garder sa conscience pure. Actes 24/16 : C’est pourquoi je m’efforce d’avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes. 1.3. Le fait de vivre avec un témoignage intérieur favorable. Romains 9/1 : Je dis la vérité en Christ, je ne mens point, ma conscience m’en rend témoignage par le Saint-Esprit. 1.4. Le fait de l’assurance que procure le témoignage d’une bonne conscience. 2 Corinthiens 1/12 : Car ce qui fait notre gloire, c’est ce témoignage de notre conscience, que nous nous sommes conduits dans le monde, et surtout à votre égard, avec sainteté et pureté devant Dieu, non point avec une sagesse charnelle, mais avec la grâce de Dieu. 2 Corinthiens 4/2 : Nous refusons les cachotteries honteuses ; nous ne nous conduisons pas avec fourberie et nous n’altérons pas la parole de Dieu. Mais en manifestant la vérité nous nous recommandons à toute conscience humaine devant Dieu. Il est certain que Dieu, qui est saint, ne peut pas être servi par des personnes dont la conscience est souillée. De plus, l’Église, qui est le milieu et le cadre dans lequel Dieu est servi, est un peuple saint, mis à part et qui se doit de maintenir son niveau moral. Ce niveau est le plus élevé possible, car il est le fruit et la preuve de la régénération. Cette exigence fait partie de la saine doctrine. Éphésiens 4/17 : Par conséquent, voici ce que je voudrais sérieusement vous mettre à cœur : je vous conjure solennellement, au nom du Seigneur et en sa présence, d’abandonner la vie superficielle et vaine des sans-Dieu qui vivent en aveugles dans un monde d’illusions, en suivant leurs pensées vides de sens. Ils ne connaissent rien de mieux : leur jugement obscurci les fait errer, leur ignorance volontaire et l’endurcissement de leur cœur ont obnubilé leur compréhension, de sorte que leur esprit s’est émoussé jusqu’à devenir insensible à Dieu. Ils se sont ainsi eux- mêmes bannis de la vie qui vient de Dieu. Ayant fait taire la voix de leur conscience, ces hommes, dans leur apathie spirituelle, ont perdu toute pudeur et tout sens moral, au point de se jeter avec une frénésie insatiable dans l’inconduite et dans toutes sortes de débordements. Aussi ne reculent-ils devant rien pour satisfaire leurs désirs passionnés et leur avidité. Pour vous qui êtes entrés à l’école du Christ, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à vous conduire. Dans sa Parole vous avez perçu sa voix, et compris ce qu’il est ; à travers l’enseignement que vous avez reçu, c’est lui qui vous a instruits. Vous avez reconnu, en Jésus, la vérité incarnée et personnifiée. Si donc vous avez reçu le véritable enseignement chrétien, vous avez appris qu’en communion avec lui vous avez à quitter les vieilles hardes de votre ancienne manière de vivre, à vous dépouiller de votre vieux Moi d’avant votre conversion. C’était là votre vieille nature qui allait à sa ruine, se corrompant sous la poussée des désirs séducteurs en suivant les illusions décevantes qu’engendraient les passions. Il faut que l’inspiration de vos pensées soit renouvelée, que votre cœur soit transformé et toute votre attitude mentale et spirituelle changée. Habillez-vous de neuf : mettez les vêtements propres de la vie nouvelle dont Dieu a créé le modèle à son image. Cette vie se manifestera par la vie juste et sainte que produit la vérité. C’est pourquoi, défaites-vous du mensonge, rejetez tout faux-semblant, « que chacun de vous aborde son prochain en toute vérité ». Ne sommes-nous pas ensemble membres les uns des autres dans un même corps ? (Parole vivante) De nombreux textes exhortent les enfants de Dieu à avoir cette conduite sainte. Une telle manière de vivre honore Dieu et le glorifie. C’est le premier service qui lui est rendu, ainsi qu’à la cause de l’Évangile. A fortiori, toute personne prétendant vouloir et pouvoir servir Dieu doit être vigilante à l’égard de cette nécessité. 1. 2. GENERALITES SUR LA CONSCIENCE ET SUR SON ROLE. Ce sujet est vaste. Pour un plus grand développement de celui-ci, se reporter aux enseignements donnés en septembre et en octobre 1992. Rappelons ici l’essentiel d’une courte synthèse sur ce sujet. Les notes qui suivent sont extraites d’un cours d’éthique donné en 1996, après avoir été revues et adaptées. 2.1. Notre vocabulaire courant évoque souvent le témoignage de la conscience. - j'ai la conscience tranquille. - j'ai ma conscience pour moi. - je n'ai pas la conscience tranquille. - c'est un cas de conscience. - en mon âme et conscience. - conscience professionnelle. - élève consciencieux. En rapport avec la faculté ou non de discerner le bien du mal, elle est à la racine de la personnalité, à la source des actions, agissant avant, pendant, après celles-ci. ETYMOLOGIE : con/science : connaître avec. Elle sait qu'il y a une loi souveraine au-dessus d'elle, donc un législateur suprême (Romains 2/14-16). ACCUSES PAR LEUR CONSCIENCE... (Jean 8/9). Elle sait où l'homme en est par rapport à cette loi, s'il est en guerre ou en harmonie avec Dieu. SAVOIR AVEC : les matériaux et éléments de repère fournis par la culture, la religion, l’éducation… Dans ce cas, il y a un « savoir avec » les autres, ce que le milieu a admis comme normatif par rapport au bien et au mal, la société, la religion et son nouveau catéchisme, l'éducation. La perception s'affine avec la dimension spirituelle : la pensée de l'éternité, le degré de connaissance de Dieu, de la Bible, de relation avec le Saint Esprit. 2.2. La relativité du témoignage de la conscience. Faut-il s'y fier toujours ? Détient-elle la garantie de la vérité ? Notre gloire, c'est le témoignage de notre conscience (2 Corinthiens 1/12). La nuance introduite par : « je ne me sens coupable de rien, ce n'est pas pour cela que je suis justifié » (1 Corinthiens 4/4) est importante, car elle montre la possibilité d’un témoignage subjectif. Dieu est plus grand que notre cœur, qu'il nous condamne ou non (1 Jean 3/19). Lui seul détient la vérité absolue sur le bien et le mal. Notre cœur peut nous condamner d’une fausse culpabilité ou ne pas nous condamner alors qu’il devrait le faire. Seul Dieu, qui est plus grand que les critères de notre propre jugement, connaît toutes choses. Notre conscience n'est pas infaillible par elle-même et ses seuls repères naturels. 2.3. Quelques notions sur les états possibles de la conscience. La mauvaise conscience qui fonctionne mal avec de faux critères : Hébreux 10/22. Plusieurs possibilités. Elle rend une fausse information (tableau de bord défaillant) : Paul persécutant l'Église avec la conscience de bien faire ; vite les aiguillons ont agi pour piquer sa conscience, car Dieu ne maintient pas dans l'erreur longtemps. Elle a la bonne information, mais la refuse : Caïn, Pharaon ont eu connaissance du péché, mais ont refusé de s'humilier. La conscience insensible qui ne fonctionne plus à force d’avoir été jugulée : 1 Timothée 4/2. C’est la conscience cautérisée par le fer rouge, brûlée, détruite à force de tolérance du péché. Quand le même péché se reproduit souvent, la conscience finit par se taire. La conscience faible et fragile : 1 Corinthiens 8/9-12. C’est la conscience qui souffre d’hypersensibilité inappropriée pour cause de connaissance erronée, d'immaturité, de scrupules infondés. La conscience souillée qui approuve ce qu’il ne faudrait pas approuver : Tite 1/15. C’est la conscience qui souscrit au péché par l'amour de l'impureté. 2.4. Le salut est inséparable de l’action de l’Esprit sur la conscience. Affirmation biblique : foi et bonne conscience. Sa perte amène au naufrage par rapport à la foi (1 Timothée 1/19). 1. 3. GARDER LA FOI ET LA BONNE CONSCIENCE. 3.1. Ceci se résume par le fait qu’il faut rester dans les dispositions du début. 1 Timothée 1/18 : Le commandement que je t'adresse, Timothée, mon enfant, selon les prophéties faites précédemment à ton sujet, c'est que, d'après elles, tu combattes le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l'ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi. 3.2. Le rôle initial de la conscience spirituelle dans la conviction de péché. Selon Actes 2/37, Dieu l’éclaire pour une prise de conscience des uploads/Science et Technologie/ 06-servir-dieu-et-son-eglise-servir-dieu-avec-une-bonne-conscience-envers-lui-et-une-moralite.pdf

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