Cours 1 Présentation des sciences de l’éducation. → Chronologie depuis le début
Cours 1 Présentation des sciences de l’éducation. → Chronologie depuis le début du XXe siècle. Comment cette institut à instauré la complémentarité des disciplines qui ont composé les sciences de l’éducation ? 1) Contexte de la création de l’institut. - Il s’agit d’une école publique qui ouvre à Genève, ville pionnière qui sera la « ville de l’éducation ». Dans cette école en 1854 se forme un syndicat d’enseignant. En 1890 s’ouvre la première chaire de pédagogie, la matière majoritairement enseignée est la philosophie à la faculté des sciences. - En 1891 la psychologie est institutionnalisée (reconnue) à la fac des sciences. La chaire de psychologie est enseigné par le cousin de Édouard Claparede, fondateur de l’institut JJ - Rousseau). Dès 1905, E. Claparede écrit qu’il souhaite reformer l’éducation en créant une psychologie pédagogique. - En 1911 Claparede formalise son projet et en 1912 l’institut ouvre. Il écrit à Pierre Bovet, professeur de psychologie à l’université, en lui témoignant de son envie, il lui demande d’être le directeur de l’institut. Puis il cherche des financeurs, en mettant l’accent sur l’envie de créer une école qui se tourne vers la connaissance de l’enfant dans sa globalité. 2) Dilemme. - Claparede ne sait pas si il doit se tourner vers une école publique, en se rattachant à l’université avec un diplôme à la fin des études ou à l’inverse une école privée. Mais le problème de l’université est qu’il veut tout réformer et il n’a pas le temps d’attendre que tout se mette en place dans cette grosse entreprise qu’est l’université. Il se tourne donc vers une école privée. - Il est porté par les financements des familles protestantes avec des mécénats (particuliers qui donnent de l’argent pour des projets avec en contrepartie il y a une réduction des impôts). Il sera donc libre dans son institution. Son but est de faire des expériences dont pourront se baser l’État. Avec une toute nouvelle forme de pédagogie. Il garde en tête la possibilité de s’annexer avec la fac pour avoir un diplôme reconnue. 3) D’où vient le nom. - Il y a pleins de disciplines qui s’intéressent au faits éducatifs, il souhaite créer un enseignement qui les regroupe toutes, avec une vision directe du pluriel de la disciplines, c’est une manière langagière pratique selon lui (cf les/la science de l’éducation). - Se pose alors la question d’une école libre ou d’un institut. L’avis ne sera pas tranché. Dans ses écrit avec P. Bovet il dit vouloir former des éducateurs (créer une institution formatrice) et créer des écrits scientifiques → but de l’université. Il garde donc le terme d’école (dimension formative) avec un sous titre d’institut (référence aux écrits scientifiques) ils veulent donc à la fois s’inscrire dans des réseaux de formation et de recherche expérimentales. Pour lui cette approche est nouvelle car elle est scientifique et empirique. - Question de l’appelée pédologie : l’étude de l’enfant → l’envie de Claparede : dédier tout le savoir et la formation à l’étude de l’enfant. Mais ce terme est déjà pris. - Sa volonté de donner le nom JJ-Rouseau est présente dès le début. Tout d’abord car en 1911 c’est le centenaire de Rousseau. Il parage de plus certaine conceptions de la psycho-biologie dont on retrouve des traces dans l’Émile. En effet ils partagent de nombreuses envies : • Ils ont des intérêts pour le développement psychologique de l’enfant. • De plus il partagent l’éducation fonctionnel : acte enseigné par l’intervenant lui même, qui s’oppose à la forme d’éducation traditionnelle avec de la force, l’autorité et de la violences. • Et ils partagent un intérêt pour les motivations à apprendre de l’enfant : par le biais du jeux par exemple. • En somme E. Claparede voit en Rousseau tout ce qu’il veut mettre en place dans son institut, il partage d’autant plus toutes ses convictions. Il finira donc par appeler son école : L’École libre des sciences de l’éducation, institut Jean-Jacques Rousseau. 4) Réflexion sur le pluriel des sciences de l’éducation. - Il donne une conférence qui sera la seule réflexion de l’époque sur cette problématique. C’est la communauté scientifique qui se pose des questions dessus. - Pierre Bovet pense que quand on s’intéresse à l’enfant on doit prendre en compte l’aspect biologique, sociologique, psychologique, car c’est avant tout un humain. Ils ne veulent pas révolutionner la science mais ils veulent regarder les résultats de ces recherches pour s’appuyer sur les résultats pour développer de nouvelles connaissances sur l’enfant (Réponse en 1912). En réalité, au cours du XXe siècle, la volonté sera de créer une nouvelle science : les sciences de l’éducation. - Cette école est crée par les professionnels de l’éducation et pour les professionnels qui souhaitent avoir des réponses scientifiques. Ils sont des collaborateurs qui participent à la récoltes des données, qui seront analysées collectivement lors des enseignements. Ces étudiants professionnels seront mis en situation d’expérimentation des pédagogies enseignées dans l’institue. Ils devront les réaliser dans leurs classes. En contrepartie l’institue s’appuie sur les élèves des étudiants pro qui diffusent les pédagogies. - Enfin, tout les étudiants professeurs sont convaincus que les pédagogies nouvelles sont l’avenir, ils se questionnent sur la manière de les appliquer en classe. Les enseignements dispensés sont : la médecine, la didactiques, l’éducation, philo, sociologie, histoire, droit → domaines qui existent encore de nos jours en science de l’éducation. - Le projet se construit majoritairement autour de la psychologie, il veut créer une pédagogie qui s’adapte à chaque individus. Les enseignements dispensés sont construits autours des données apportées par les élèves tiré de leurs classes. Son but de rendre actif les élèves est réussi → ce sont eux qui récoltes les informations pour en titrer des savoirs. Ils répondent également à leurs propre questions. Inverse de ce qui se passe aujourd’hui. Ils favorisent la participation active (action de l’élève sur son apprentissage) et sur la partie fonctionnel de l’enseignement. - Il fait état de deux lacunes dans la formation traditionnelle des enseignants : il ne suffit pas de les préparer psychologiquement, de plus il constate que aucun progrès n’est apporté dans la science de l’éducation, rien n’est nouveau. Il a donc pour ambition de récolter un fond de documentation en psychologie. Il veut aussi faire collaborer les chercheurs dans de nombreux domaines. Des expérimentations seront réalisés dans « la maison des petits » école dans laquelle sont menées des expérimentations sur les nouvelles pédagogies. La maison des petits est constituée de chambres pour les enfants en fonction des stades de leur développement avec des jeux adaptés à leur stade de développement sont proposées, et les jeux sont en lien avec leur motivation personnelle. La maison est tenue par des animatrices qui restent 3 ans. C’est aussi un lieu de recherches scientifiques. - L’institue s’inscrit dans l’ère du temps, car il n’y a pas que en Suisse où il y a des questionnements sur les sciences de l’éducation. Néanmoins la structure de l’école est fragile car le diplôme n’est pas reconnue par l’état, ils ne pourront être employés. C’est donc majoritairement des professeurs qui viennent poursuivre et compléter leur formation qui viennent dans l’école. - A partir des années 1920 certains enseignements de l’institut sont enseignés à l’université. Puis l’école recrutera Piaget en 1921 et pour finir un diplôme sera reconnu à la fin de l’école. L’institut est donc composée à la fois par des militants qui dispenseront ce en quoi ils croient, avec l’ambition de normaliser cette pédagogie nouvelle, et avec des scientifiques, spécialistes des disciplines. La synthèse : - contextualisation des propos. - 3 idées autour du thème. - noms des personnages importants. - dates clés. - quelles sont les nouvelles questions que l’on peut se poser. Cours 2 1967 les sciences de l’éducation sont devenus une science universitaire. → Étymologie de la pédagogie : à l’Antiquité le pédagogue est celui qui accompagne l’enfant jusqu’à l’école, pour protéger l’enfant des dangers physiques et moraux. Dans la Grèce il est un esclave, puis il est à Rome de plus en plus respecté il a une fonction et un statut au sein de la société. Il participe à l’éducation de l’enfant par les jeux et il lui récite ses leçons, il a une fonction éducation à coté de celle des parents et des enseignants. - PEDA : enfant grec GOGIA : conduire - « Présentation des sciences de l’éducation » Ex-ducere : extraire l’enfant de sa condition d’enfant. - Pour Durkheim, c’est l’action exercée par les générations d’adultes sur les enfants qui ne connaissent pas la vie sociale. Comment la pédagogie et les sciences de l’éducation au fil du 19è se sont distinguées ? → À l’origine il y a la pédagogie, si l’on se renseigne on trouve de nombreuses définitions qui sont différentes. Ainsi il peut être : 1. celui qui donne des leçons 2. celui qui tire des leçons de la pratique 3. celui qui enseigne 4. celui qui pense l’éducation. → Il est souvent lié au philosophe, Platon, Montaigne, Rousseau. On s’appuie sur eux et sur des théologiens uploads/Science et Technologie/ cm-partie-2-presentation-des-sciences-de-l-x27-education.pdf
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- Publié le Jan 18, 2021
- Catégorie Science & technolo...
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