63 Séquence d’enseignement-apprentissage sur la planification de l’écriture de

63 Séquence d’enseignement-apprentissage sur la planification de l’écriture de textes de vulgarisation scientifique comportant des séquences explicatives (Ier cycle du secondaire )44 44 Séquence élaborée à partir de la séquence de Julie Sylvain, Josée Pigeon et Amélie Verrault. 64 TABLE DES MATIERES Introduction........................................................................................................................65 Texte 1 : Qu’est-ce que le stress ? ....................................................................................66 Texte 2 : Système immunitaire et stress vont de pair.........................................................67 Texte 3 : Douze moyens pour faire face au stress .............................................................68 Activité 1 : Les séquences explicatives dans un texte ........................................................69 Activité 2 : Les marqueurs de relation...............................................................................72 Activité 3 : Les subordonnées de cause et de conséquence................................................75 Activité 4 : La ponctuation.................................................................................................79 Conclusion...........................................................................................................................83 Bibliographie.......................................................................................................................84 65 INTRODUCTION L’objectif général de cette séquence didactique est d’amener les élèves de troisième secondaire à planifier l’écriture de textes de vulgarisation scientifique contenant des séquences explicatives dans le but de publier un article sur le stress qui paraitra dans le journal de l’école à la veille des examens de fin d’année. La séquence est constituée d’activités basées sur un corpus de trois textes de vulgarisation scientifique à dominante explicative qui portent sur le stress. Ces textes ont été tirés du manuel Lire et dire autrement : français, troisième secondaire (le texte explicatif)45 et s’intitulent : Qu’est-ce que le stress?46 (cf. p. 66), Système immunitaire et stress vont de pair47 (cf. p. 67) et Douze moyens pour faire face au stress48 (cf. p. 68). Les activités prévues par la séquence permettront aux élèves d’acquérir les connaissances nécessaires à la production de textes de vulgarisation scientifique. Cette séquence d’activités est construite autour de quatre objectifs spécifiques destinés à améliorer la qualité des productions écrites des élèves. La première activité vise à apprendre à cerner les différentes parties de l’organisation d’un texte de vulgarisation scientifique à dominante explicative, afin d’être en mesure d’établir un plan de texte. La deuxième activité amènera les élèves à comprendre que l’utilisation judicieuse de marqueurs de relation, selon leur valeur, contribue à marquer l’enchainement des contenus. La troisième activité vise la reconnaissance des subordonnées de cause et de conséquence dans un texte contenant des séquences explicatives et l’identification et la compréhension des subordonnants. Enfin, la quatrième activité porte certains signes de ponctuation, dont les deux-points, le point d’exclamation, le point d’interrogation et les points-virgules, qui peuvent tous avoir leur utilité dans un texte de vulgarisation scientifique à dominante explicative. Les deux premières activités portent sur la grammaire du texte et fourniront aux élèves des techniques d’organisation du texte. Les deux dernières, quant à elles, concernent la grammaire de la phrase. Elles donneront aux élèves des outils pour varier les modes d’explication et pour être plus concis. 45 James Rousselle [dir.], Lire et dire autrement : français, troisième secondaire (le texte explicatif), Anjou (Qc), Les Éditions CEC inc., 1999, 264 p. 46 James Rousselle, « Qu’est-ce que le stress? », op. cit., p. 189-190. 47 James Rousselle, « Système immunitaire et stress vont de pair », op. cit., p. 192. 48 Kenneth-F. Walker (La Presse), « Douze moyens pour faire face au stress », dans ROUSSELLE James, op. cit., p. 194. 66 n a souvent dit que le stress était le mal du XX e siècle ! Qui n’a pas entendu quelqu’un se plaindre que le stress l’empêchait de fonctionner normalement ? Mais sait-on exactement ce qu’est le stress ? Hans Selye, un chercheur canadien, a été le premier, dans les années 1970, à définir scientifiquement le stress. Dans son livre Le stress sans détresse, publié en 1974, on peut lire que « le stress est la réponse non spécifique que donne le corps à toute demande qui lui est faite ». Ce scientifique a prouvé que le corps humain est constitué de telle sorte qu’il peut se défendre contre la plupart des agressions qu’il doit subir dans la vie quotidienne. Ainsi, lorsque nous sommes exposés au froid, nos frissons produisent de la chaleur et contractent nos vaisseaux sanguins pour permettre à notre corps de conserver sa chaleur. De même, lorsque nous sommes exposés à de fortes températures, notre corps est programmé pour se défendre en produisant de la transpiration, laquelle a un effet rafraîchissant. Par ailleurs, lorsque le corps est soumis à un effort musculaire inhabituel, le rythme cardiaque s’accélère, la tension artérielle s’élève et les vaisseaux sanguins des muscles se dilatent pour augmenter l’afflux sanguin. Grâce à ses recherches, le docteur Selye a découvert qu’il arrive parfois que la demande faite à notre corps dépasse ses limites normales d’adaptation : c’est alors que survient une situation stressante. Tout ce qui s’écarte, en fait, de nos habitudes quotidiennes peut être source de stress parce que ces situations exigent une réponse non spécifique (inhabituelle) du corps humain. Hans Selye a ainsi prouvé que, contrairement à ce qu’on pensait, le stress n’est pas uniquement une réaction psychologique, mais qu’il implique aussi et surtout des réactions physiologiques du corps humain. Des êtres humains qui s’affrontent, des athlètes qui se dépassent, des créateurs et des créatrices qui doivent présenter leur production, des personnes qui font un travail monotone ou qui ont un horaire de travail exigeant, des élèves en situation d’évaluation, etc., tous ces gens vivent des situations qui demandent au corps humain une adaptation génératrice de stress. On ne peut donc, en aucune façon, éviter le stress : il est l’expression même de notre statut d’êtres vivants ! Ce que le stress n’est pas...  Le stress n’est pas seulement de la tension nerveuse.  Le stress n’est pas toujours le résultat d’un dommage.  Le stress n’est pas à éviter.  L’absence complète de stress est la mort. (HANS SELYE) 67 Système immunitaire et stress vont de pair Des recherches prouvent que la tension psychologique affaiblit les défenses du corps MONTREAL (PC) — Intuitive- ment, nous sentons tous qu’une pression pscyhologi- que intense et prolongée nous rend plus vulnérable. Dans la littérature scienti- fique, certaines recherches font état des répercussions du stress psychologique sur la fonction immunitaire. D’autres études démon- trent qu’une bonne gestion du stress a un effet bénéfique sur le système immunitaire. Cependant, il n’est pas prouvé scientifiquement que la ges- tion du stress guérisse une infection ou le cancer. Une technique simple de méditation : fermez les yeux et observez simplement vos respirations, l’une après l’au- tre, pendant dix ou vingt minutes. « Le rythme de notre respiration change constam- ment », écrit le scientifique Jon Kabat-Zinn, directeur d’une clinique d’éducation du stress au Centre médical de l’Université du Massachusetts. Cela nous apprend à nous habituer au fait que tout change sans cesse. Dans les années 1970, les chercheurs Robert Ader et Nicholas Cohen, de l’Univer- sité Rochester, ont été parmi les premiers à démontrer un lien crucial entre le système immunitaire et le cerveau (chez le rat). De nombreuses expériences effectuées sur les animaux ont démontré le lien entre un stress incontrôlable et un déficit de la fonction immunitaire, associé à une diminution de la résistance au cancer. « Cela représente une im- portante interconnexion entre le cerveau et le système im- munitaire, et fournit un modèle plausible pour expli- quer comment nos pensées et nos émotions peuvent influ- encer notre susceptibilité ou notre résistance à la ma- ladie », explique M. Kabat- Zinn. Des collègues de ce chercheur, les docteurs Janice Kielcot-Flaser et Ron Glaser, ont démontré que des étu- diants en période de stress intense avaient une diminu- tion d’une classe de globules blancs nommés cellules tu- euses. Les mêmes chercheurs ont démontré aussi que le sentiment de solitude, la séparation ou le divorce sont souvent associés à un affai- blissement du système immu- nitaire. Enfin, ils ont démontré que la pratique régulière de techniques de relaxation peut avoir des effets positifs sur le système immunitaire. « Toutefois, on doit s’enga- ger dans la relaxation, la visualisation ou la méditation comme dans un mode de vie, une façon d’être... On pra- tique ces activités pour le seul intérêt de la choses, pour le bien-être qui en découle », ajoute-t-il. On peut cependant décharger un peu ce pauvre système immunitaire en limi- tant les agressions chimi- ques : aliments frits ou contenant des additifs chimi- ques, fumée du tabac (la sienne ou celle des autres), etc. Ensuite on peut mettre l’accent sur certains aliments particulièrement importants pour le système immunitaire. « Dans l’ordre, je dirais : les protéines (viande, volaille oeufs, poisson, fromages), le zinc (huîtres, foie, viande rouge, grains entiers), les antioxydants, le fer et, plus généralement une alimenta- tion qui fournit assez d’éner- gie. S’il n’y a pas assez de glucides et de lipides dans l’alimentation, l’organisme utilise les protéines comme carburant au lieu de les garder pour construire les cellules », résume le nutri- tionniste Michel Sanscartier, de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal. M. Sanscartier se spécialise dans le vieillissement et l’impact de la nutrition sur la protection du système immunitaire. Le zinc, explique-t-il, est néces- saire à l’enzyme qui fabrique l’ADN pour multiplier les cel- lules immunitaires. Quant aux antioxydants, comme les vitamines A et E, le sélénium et la vitamine C, uploads/Science et Technologie/ 4e-texte-explicatif.pdf

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