Atelier doctoral : la proposition de communication Juillet 2015, Strasbourg Ani

Atelier doctoral : la proposition de communication Juillet 2015, Strasbourg Animatrice : Françoise BOCH Francoise.boch@u-grenoble3.fr Synopsis de l’atelier (notes) 1. Pourquoi présenter des communications (brainstorming) ? - pour le CV : a) Après la thèse, qualification et candidature à un poste de maitre de conférences ou CNRS sont fortement dépendantes du nombre de publications (de préférence dans des revues à comité de lecture) et de communications dans des colloques internationaux, surtout si elles sont suivies d’actes de colloque. b) Besoin d’être reconnu dans le champ théorique de référence..  de plus en plus de directeurs de thèse incitent le doctorant à postuler à des colloques (développement croissant de colloques jeunes chercheurs) - pour le travail de thèse : a) Permet de prendre de la distance par rapport à sa thèse en lui portant un regard nouveau. Ecriture et réflexion vont de pair : présenter une communication, c’est s’obliger à envisager sa thèse sous l’angle de la thématique du colloque. Outil très précieux pour se donner des idées : change le filtre à travers lequel on regardait ses données. Ex : colloque de didactique alors que thèse en linguistique pure. Permet d’ouvrir son travail à une nouvelle dimension. NB : les publications sont rarement intégrables telles quelles dans les thèses mais restent la plupart du temps exploitables. b) Permet de se fixer une échéance. Quels sont les résultats que je peux communiquer ? Dans quel type de colloque je peux les faire passer ? (le colloque a lieu dans 8 mois ; ma proposition de communication stipule que je présenterai tel résultat ; me voici obligé d’avancer et d’avoir terminé pour cette date) c) Oblige à sélectionner : on ne présente pas tout un travail de thèse en 20mn. Besoin de tirer un fil de la thèse et de le reproblématiser en vue de la soumission. Permet en outre de faire la distinction entre ce qui est essentiel et ce qui l’est moins (alors que tout parait souvent très important aux yeux du doctorant, qui a parfois de la peine à faire le tri). d) Permet d’avoir un autre interlocuteur que son encadrant(e). Oblige à tenir compte de questions de personnes extérieures au champ (et à tenter d’y répondre !). Questions souvent centrales : « à quoi sert ce type de recherche ? A quoi pouvez-vous concrètement utiliser ces résultats? Quels liens vous faites entre votre approche théorique et tel auteur ? » (auteur dont vous avez vaguement entendu parler mais que vous n’avez jamais lu, et dont vous vous rendez compte qu’il est en fait incontournable), etc. e) Permet de s’entrainer au débat intellectuel, dans la phase de réponses aux questions. Permet parfois de prendre conscience que l’on n’est pas au clair pour expliquer un point qui semblait pourtant limpide. Impossible ici de tricher : pas de langue de bois, pas de sigles ou de terminologie alambiquée qui cache une mauvaise connaissance du champ (ex de question de néophyte qui peut plonger dans l’embarras : « vous avez évoqué à plusieurs reprises le courant vygotskyien de l’apprentissage, c’est quoi, en quelques mots ? ». Permet également d’apporter le doute (débat scientifique, essentiel pour l’avancée de la connaissance) là où on a que certitudes. 2. Les types de colloque Faire le distinguo entre colloque ouvert sur une thématique large et colloque axé sur des questions précises (cf. les deux exemples d’appels à contributions ci- dessous Appel 1 : colloque jeune chercheur à thématique large ; Appel 2 : colloque tout venant - dont les doctorants, bien sûr – avec thématique plus restreinte : nécessité dans ce cas d’expliciter clairement dans la proposition le lien entre la recherche soumise et la thématique du colloque) APPEL n° I Colloque international des Etudiants chercheurs en Didactique et en Linguistique Du 24 au 27 juin 2014, Université Stendhal, Grenoble, France Suite au succès des deux Colloques internationaux des Etudiants chercheurs en Didactique des langues et en Linguistique (CEDIL2006 et CEDIL2010), les jeunes chercheurs du laboratoire LIDILEM renouvellent l'expérience en proposant une troisième édition du colloque avec CEDIL2014, qui se tiendra à l'Université Stendhal de Grenoble du 24 au 27 juin 2014. Dans la lignée des axes de recherche de notre laboratoire, ce colloque pluridisciplinaire a pour objectif de permettre à l'ensemble de la communauté des doctorants de proposer ses travaux, dont l'objet d'étude a trait au langage, à la langue et/ou à son enseignement/apprentissage. Les domaines de recherche pourront notamment couvrir : la linguistique, la psycholinguistique et le développement langagier, la sociolinguistique et le plurilinguisme, la didactique des langues, le Traitement Automatique des Langues (TAL). Ces trois jours seront l'occasion de réunir les jeunes chercheurs autour de problématiques variées, rendant ainsi compte d'un état de l'art de leurs domaines. Il s'agit par là même de croiser les connaissances et de présenter de nouvelles perspectives de recherche. CEDIL2014 sera également propice à la création de réseaux et d'échanges interdisciplinaires entre chercheurs de communautés scientifiques voisines. Les communications et les posters des jeunes chercheurs seront accompagnés de conférences plénières d'enseignants-chercheurs confirmés issus de champs disciplinaires différents. Communication par ateliers (20 minutes, plus 10 minutes de discussion). Présentation des posters (présentation orale lors de séances d'affichages spécifiques). Les résumés acceptés pour une communication orale ou affichée pourront faire l'objet d'une publication sous la forme d'articles longs (8-10 pages) à soumettre avant le 1er juin 2014. Ces articles seront évalués et sélectionnés par le comité de lecture en vue d'une publication aux Presses Universitaires de Grenoble (PUG) début 2015. APPEL n° 2 Colloque International : Hétérogénéité et changement, RFS 2015, Grenoble, 10-12 juin 2015 Le Réseau Francophone de Sociolinguistique rassemble des chercheurs autour de différents objets d’étude, et qui adoptent des perspectives théoriques et méthodologiques également diverses, reflétant les ancrages épistémologiques contrastés qui ont peu à peu structuré le champ de la sociolinguistique. La volonté collective d’appréhender le langage en société a en effet ouvert un large éventail de positionnements et de programmes de recherche. Au- delà des divergences de vues, c’est cette volonté commune de concevoir et pratiquer la linguistique comme une science humaine et sociale qui a donné lieu aux travaux sur la communication verbale in vivo, sur les interactions interpersonnelles, ainsi qu’à l’étude de la variation intra- et inter-linguistique et, plus récemment, à la prise en compte des contextes socio-historiques de production des discours. (…) Ce sont autant de raisons pour lesquelles le comité d’organisation a choisi de mettre en avant les notions d'hétérogénéité et changement pour l’édition 2015 du congrès RFS, qu'il organise autour d’une préoccupation commune : accorder la priorité aux interactions et aux influences réciproques entre processus sociaux, voire sociohistoriques, et faits langagiers, et ce quelles que soient les méthodes ou approches envisagées. Modalités de participation :  Les projets de communication (un résumé de 2000 signes, espaces compris) doivent être déposés avant le 30 novembre 2014 sur le site dédié au Congrès.  Possibilité de proposer un pannel. Les responsables du panel se chargent de récolter les résumés des interventions proposées et font leur proposition avec une présentation de la thématique et les résumés. Un panel peut occuper deux sessions, soit deux blocs de deux heures, que les responsables organiseront comme ils l'entendent.  Les propositions seront sélectionnées par le comité scientifique (double évaluation anonyme). 3. Les exigences de la proposition de communication a) Ex de consigne (extraite du colloque de jeunes chercheurs Cedil 2014) : « La sélection des présentations se fera sur proposition de communication d’environ 1 à 2 pages (3000 caractères, espaces compris, hors bibliographie). Votre proposition de communication devra faire apparaitre de manière organisée :  Le titre de la communication  Le cadre théorique  La problématique  La méthodologie  Les premiers résultats  Les références bibliographiques  Les mots clés » b) Les recommandations aux experts (extraites du même colloque) : - L’ancrage dans la thématique du colloque - la présence et la pertinence des éléments constitutifs de la proposition - la clarté - l’apport au domaine (originalité) 4. TD : Analyse contrastive des deux propositions de communication ci- dessous (présentées au colloque Cedil) a) En binôme, les évaluer qualitativement et donner un avis : les accepteriez-vous en l’état, les accepteriez-vous avec modifications (mineures ou majeures) ou les refuseriez-vous ? Pourquoi ? Quelles suggestions éventuelles feriez-vous à l’auteur ? b) Suite à cette analyse, discussion collective sur les critères de réussite de la proposition de communication spécifiques aux disciplines ou transversaux aux disciplines. c) Ci-dessous figurent les avis des experts des deux propositions étudiées. Quels sont les commentaires qui vous semblent les plus utiles concernant la proposition 2 ? Pourquoi ? PROP 1 : EXPERT 1 : La problématique est intéressante, l'objet original et la proposition reflète un travail manifestement bien accompli Diagnostic : prop. acceptée EXPERT 2 : Cette contribution constitue un apport très intéressant. On attend une bibliographie plus complète dans une présentation autre que le résumé. Diagnostic : prop. acceptée PROP 2 : EXPERT 1 : Cette proposition a une dimension didactique indéniable. Elle contribue à une meilleure connaissance des problèmes des uploads/Science et Technologie/ at-rediger-une-proposition-de-communication-boch.pdf

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