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2 24 45 5 Recherche et développement technologique Bureau de dépôt Namur - Mensuel ne paraissant pas en juillet et août - 245 - Novembre 2008   D D De e es s s a a as s st t tu u uc c ce e es s s p p po o ou u ur r r m m mi i ie e eu u ux x x s s su u ur r rf f fe e er r r   Q Q Qu u ua a an n nd d d l l le e e f f fe e er r r s s s’’ ’a a al l ll l li i ie e e a a au u u v v ve e er r rr r re e e. . .. . .. . .   S S Su u up p pr r ra a ac c co o on n nd d du u uc c ct t te e eu u ur r rs s s : : : n n no o ou u uv v ve e el l l e e es s sp p po o oi i ir r r Athena 245 / Novembre 2008 Sommaire Pollutions insidieuses: des solutions sont possibles. Les pollutions les plus graves sont souvent invisibles et d’autant plus inquiétantes qu’il est difficile de lutter contre elles. Christiane De Craecker-Dussart présente l’ouvrage de Frédéric Denhez sur ces pollutions cachées et envahissantes. Il dresse un tableau assez noir, mais suggère aussi quelques solutions, que l’article complète sur base de solides références. Elles passent par la recherche scientifique, la prévention, la substitution, l’information et la réglementation. Une ferme, des labos et des projets. Située au cœur d’un domaine de 70 hectares en province de Hainaut, la ferme expérimentale et pédagogique donne au Carah une dimension particulière. Animée par des spécialistes, elle est à la fois lieu de découverte de la vie rurale et terrain d’ac- tion pour la recherche appliquée dans le but de créer des emplois toujours plus qualifiés et améliorer la qualité de vie grâce à une nouvelle gestion des ressources du monde agricole et de ses industries. Des explications de Jean-Claude Quintart. Une source inépuisable de neurones. Une équipe de chercheurs européens vient de trouver récemment comment produire in vitro des neurones du cortex cérébral à partir de cellules souches embryonnaires ? De nouvelles perspectives s’ouvrent ainsi pour comprendre et modéliser des maladies neurologiques et psychiatriques, ainsi que pour le criblage de molé- cules à visée thérapeutique. Des explications de Philippe Lambert. CRR: sur les routes du futur. Créé en 1952, le Centre de recherches routières (CRR) s'intéresse à tout ce qui touche aux infrastructures routières, mais aussi à des problématiques qui occu- pent une place grandissante dans les esprits: la mobilité, la sécurité et la sauvegarde de l'en- vironnement. Il déploie une importante activité de recherche à différents niveaux et assiste les entreprises des secteurs concernés. Un article de Philippe Lambert. Des astuces pour mieux surfer. Des recherches faciles aux plus complexes, voire très com- plexes même impossibles, Christian Vanden Berghen guide, conseille, exemples à l’appui sur la manière d’utiliser Internet dans le but d’aider le lecteur à découvrir sa richesse et de l’inciter à explorer des espaces nouveaux et à exploiter des ressources moins apparentes mais combien plus riches. Quand le fer s’allier au verre... L’acier et le verre ! Voilà bien deux matériaux que tout sépare. Il est pourtant possible de les combiner pour donner lieu à un matériau aux propriétés remar- quables et aux applications multiples, explique Roger Hubert. L’acier émaillé issu du XIXe siècle et dont certaines propriétés sont à ce jour inégalées. Supraconducteurs: un nouvel espoir ? La supraconductivité à température ambiante fait partie de ces Graal après lesquels courent les physiciens. De même que la révolution de l’électro- nique qui devrait s’en suivre. Mais les années passent et les espoirs tardent à devenir réalité. Une nouvelle voie est explorée aujourd’hui: les supraconducteurs nanométriques. Un arti- cle de Henri Dupuis. Quel est le vrai visage de notre planète ? Vide ou sans forme ? Plate ou sphérique ? Ellipsoïde ou aplatie ? Paul Devuyst, passe en revue les différentes étapes - de l’Antiquité à Isaac Newton, en passant par Einstein - qui nous ont amenés à connaître un peu plus notre pla- nète: la Terre. L’Europe dans l’ère Kopernikus. Après le système Galileo, explique Théo Pirard, l’Union européenne se lance dans la mise en œuvre de Kopernikus. Il s’agit d’un système de systè- mes destiné à l’observation continue de l’environnement terrestre, tant avec des senseurs dans l’espace qu’avec des instruments de mesures in situ. 106 Sans oublier les rubriques: Actualités, de Jean-Claude Quintart, Main dans la main ? pp. 107-108; Les brèves, pp. 109-110; C’est notre Terre !, de Henri Dupuis, pp. 112-113; Europe, de Jean-Luc Léonard, pp. 114-116; Info-Bio, de Jean-Michel Debry, pp. 119-125; Astronomie, de Yaël Nazé, p. 149 et Espace, de Théo Pirard, pp. 150-154. 117 126 129 133 137 141 143 145 151 «Emmenez vos enfants sur la Lune ! (Fly me to the Moon)» Ce dessin animé, présenté sous forme d’un outil éducatif en produisant un kit pédagogique - en anglais - a été relaté dans le n° 144 de la revue Athena, daté octobre, pp. 101-102. Nous avons omis de préciser que le storyboard du film a été réalisé par Olivier Saive, illustrateur et collaborateur depuis plusieurs années à la revue Athena. Bravo à ce dessin animé de grande qualité. Et bravo Olivier Saive ! Athena 245 / Novembre 2008 Actualités 107 E ntreprises et enseignements peuvent-ils vivre ensemble ? Coopérer ? Dépasser la dualité: entreprise mercantile, gratuité intellectuelle de l’école ? Telles sont les ques- tions soulevées par l’Union wallonne des entre- prises lors de son Assemblée générale du 20 octobre dernier à Louvain-la-Neuve. Mais, si la réponse est «Entreprises et enseignement n’ont un avenir qu’en commun», il reste encore bien du chemin à parcourir, des obstacles à franchir. D’un côté, des demandeurs d’emplois sans qua- lification, de l’autre côté, des pénuries d’em- plois récurrentes en main d’œuvre qualifiée ! Ici est le paradoxe wallon: la mise en évidence du rôle crucial de l’enseignement. Il s’agit d’un enjeu pour toute la société wallonne. Ces emplois existent, il serait donc regrettable, voire ridicule, de devoir se tourner vers l’étranger pour trouver les compétences nécessaires à leur satisfaction, surtout en période de disette ! D’où l’appel de l’Union wallonne des entreprises (Uwe) en faveur d’une mobilisation focalisée sur trois pôles: l’éveil aux sciences, les tech- niques et technologies ainsi que les langues. De la curiosité à la vocation Printemps des Sciences, Main à la Pâte, etc. Rien n’y fait: le désintérêt des jeunes envers les scien- ces persiste, s’accentue même ! Une situation impensable lorsqu’on sait «qu’une société déve- loppée ne peut qu’élaborer des produits à haute valeur ajoutée», explique Pasquale Nardone, professeur à l’Université libre de Bruxelles (Ulb). Et de préciser: «Si cette situation impose un soutien aux filières scientifiques pour donner aux entreprises les personnes de savoirs indispensables à leur pérennité, il faut également prendre en compte l’impact citoyen des sciences. Aujourd’hui, on constate un déficit général en matière de culture scientifique dans nos popula- tions. Ce que les Anglais appellent Scientific Literacy. De là, l’émotivité des jugements portés par les citoyens face à n’importe quel problème: énergie, santé, environnement, etc. Par exemple, 90% des personnes ont un avis négatif sur la chimie alors que cette science rend d’énormes services à notre monde moderne. Combler ce manque de culture est capital car les citoyens votent et sont aussi appelés à se prononcer sur des sujets brûlants.» Pour Michel Dupuis, direc- teur général de Total Petrochemicals de Feluy, «si nous voulons atteindre l’objectif des 3% en R&D, demandé par l’Union européenne, il nous faudra des ingénieurs, des chercheurs, des tech- niciens, etc.» Et d’ajouter: «N’oublions pas que les scientifiques préparent le futur et que les sciences participent à l’excellence des métiers industriels, à la fiabilité des entreprises, à la sécurité des citoyens.» Les sciences au placard ! Les techniques et technologies aussi ! Or en 1989, la Table ronde européenne des industries notait que «le déve- loppement technique et industriel des entrepri- ses exigeait une rénovation accélérée des systè- mes d’enseignement et de leurs programmes.» Bref, ici aussi métiers techniques et technolo- giques souffrent d’une mauvaise image auprès du public. «Col bleu, col sale» alors qu’aujour- d’hui certains ateliers n’ont rien à envier aux salles d’opérations de nos grands plateaux chi- rurgicaux et que la plupart des métiers manuels font désormais appel aux technologies les plus complexes. De là les pénuries en chauffagistes, électriciens, informaticiens, etc. Même constat du côté des langues ! Alors qu’en Flandre, la connaissance des langues passe pour une nécessité, chez nous le sujet ne soulève qu’indifférence. Résultat ? 53% des Flamands parlent l’anglais pour seulement 17% des Wallons ! Que dire de nos deux autres langues fédérales: le néerlandais et uploads/Science et Technologie/ athena-245-pdf 1 .pdf

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