Dictionnaire encyclopédique des sciences de la nature et de la biodiversité FRA

Dictionnaire encyclopédique des sciences de la nature et de la biodiversité FRANÇOIS RAMADE Dictionnaire encyclopédique des sciences de la nature et de la biodiversité DU MÊME AUTEUR Dictionnaire encyclopédique des sciences de l’eau 800 pages Dictionnaire encyclopédique des pollutions 704 pages Dictionnaire encyclopédique de l’écologie et des sciences de l’environnement 1152 pages FRANÇOIS RAMADE Dictionnaire encyclopédique des sciences de la nature et de la biodiversité Photographies de couverture (clichés F. Ramade) Fond : Parc national du Tongario, établi autour du volcan actif du même nom, Nouvelle-Zélande. De haut en bas : • Cormoran (Phalacrocorax), Walvis Bay, Namibie • Papilio machaon (Lépidoptère Rhopalocère), de la famille des Papilionidae • Boisement ouvert de Pandanaceae dans le parc naturel de Kakadu, Australie • Rudiste (Hippurite), La Sainte Baume, Var • Vue de détail de fruits de Rhizophora mangle à maturité, mangrove du Moule, Guadeloupe. © Dunod, Paris, 2008 ISBN 978-2-10-053670-2 Les sciences de la nature, tant dans leurs dimensions biologi- ques que géologiques, connaissent depuis le début de la der- nière décennie un regain d’intérêt qui tend même à s’ampli- fi er de façon incessante. Cela résulte pour une part de l’irrup- tion des problèmes liés aux multiples dégradations de l’en- vironnement dans le quotidien vécu des habitants des pays développés, et tout autant d’une prise de conscience de plus en plus répandue de l’ampleur des destructions de la fl ore et de la faune due à la surexploitation des ressources naturelles biologiques. L’importance de la préservation de la biodiver- sité et de l’utilisation rationnelle des ressources naturelles est de plus en plus perçue par l’opinion publique tout au moins dans les pays développés comme une ardente obligation sans laquelle l’on ne pourra assurer un développement durable aux générations futures. Ce regain d’intérêt pour les diverses entités qui constituent la nature est donc lié à des questions essentielles voire utilitaires par suite de leurs dimensions socio-économiques. Toutefois, et bien que ce fait soit moins apparent, on remarque depuis quelque temps que le nombre de vocations de naturalistes amateurs croît sans cesse : minéralogistes, paléontologues, botanistes, ento- mologistes, ornithologues, etc. suscitées en grande partie par un développement sans précédent, au cours des toutes dernières décennies, des loisirs de nature et du tourisme dit « vert ». Ces diverses considérations nous ont conduit à entrepren- dre la rédaction de cette encyclopédie car nous avons pu constater le manque d’un ouvrage de ce type dans la litté- rature scientifi que internationale et l’existence d’un lecto- rat signifi catif pour ce genre de livre. Il s’agit en premier lieu d’un ouvrage académique dont l’objet est de mettre à la disposition des universitaires, chercheurs et étudiants, ainsi qu’à celle des amateurs éclairés, un document de référence qui synthétise les principales données relatives aux scien- ces biologiques et à celles de la Terre ne ressortant pas de son strict domaine de spécialité et qui peuvent lui être utiles d’une façon ou d’une autre. Sa rédaction s’est essentiellement fondée sur les divers et nombreux enseignements que nous donnons ou avons donnés à l’Université Paris Sud (Orsay) en Maîtrise de Biologie et en DEA puis en Mastère d’Écologie et de Sciences de l’envi- ronnement dans des domaines aussi divers que la biogéochi- mie, la biogéographie, la paléoécologie, l’Écologie des com- munautés et des écosystèmes, l’entomologie, la zoologie et de façon plus générale la Biologie animale. Nous avons aussi utilisé pour réaliser cet ouvrage diverses notes sur lesquels se sont fondés les nombreuses conférences, cours et séminaires que nous avons donnés sur invitation dans diverses institu- tions universitaires d’Europe ou d’autres continents. Avant-propos Regardé en un temps comme désuet, le terme de Sciences naturelles qui suscite souvent dans l‘inconscient collectif une vision artistique de paysages ruraux peuplés d’oiseaux et autres animaux, recouvre en réalité une thématique scientifi que devenue capitale : celle de l’étude de la vie sur la Terre et de sa biodiversité, dont la préservation est aujourd’hui reconnue comme un des impératifs catégoriques sans lequel ne pourront être atteints les objectifs d’un développement durable. De telles considérations nous ont conduit à envisager la réali- sation d’un « Dictionnaire encyclopédique des sciences de la nature et de la biodiversité » ce qui représente une entreprise ambitieuse et constitue une tâche très considérable. Sa rédac- tion a nécessité la synthèse de données acquises par de nom- breuses disciplines qui ressortent tant des Sciences de la Vie que de celles de la Terre, domaines dans lesquels la recherche fait des apports nouveaux incessants. Parallèlement au déve- loppement de nouveaux champs de réfl exion qui se sont ajou- tés aux clivages traditionnels des Sciences de la Nature que sont la botanique, la cryptogamie, la microbiologie, la zoolo- gie, la minéralogie, la pétrographie, la géologie, la paléonto- logie, etc., sont apparus de nouveaux concepts et de nouveaux termes qu’il faut défi nir mais aussi expliciter. Ainsi que le titre le précise d’emblée, cet ouvrage représente beaucoup plus qu’un simple lexique, même si bien entendu il donne une défi nition de chaque entrée, son objet primordial étant d’expliciter les notions essentielles et de faire une ana- lyse certes condensée, mais aussi complète que possible, des diverses facettes qu’elle comporte. Ce dictionnaire encyclopédique a donc pour fi nalité essen- tielle de permettre au lecteur d’accéder, de façon certes très résumée mais rapide, à l’essentiel des concepts propres aux Sciences de la Nature et plus particulièrement à la biodi- versité, ainsi que sur les principaux groupes taxonomiques qu’elle comporte. Il intègre un maximum d’informations sur les principales entités géologiques et biologiques propres à l’ensemble de l’écosphère. Une fraction signifi cative des entrées est consacrée à la description des principales enti- tés systématiques qui caractérisent la diversité du vivant tant dans la biosphère actuelle qu’au cours des temps géologiques passés. Sont ici décrits les divers types d’organismes appar- tenant aux grandes unités taxonomiques en lesquelles sont subdivisés les divers règnes vivants (embranchements, clas- ses et ordres, mais aussi familles, genres, voire même espè- ces quand ces dernières présentent un intérêt biologique et/ ou écologique particulier). Sont aussi indiqués leurs caractè- res morphologiques majeurs, leur répartition géographique, leurs habitats, les grands traits de leur phénologie, de leur écologie et l’importance de la richesse spécifi que du groupe considéré. Il comporte plus de 7 000 entrées et un nombre proche de 10 000 termes qui ressortent de la pétrographie, de la stratigraphie, de la tectonique, de la paléontologie, de la microbiologie, de la cryptogamie, de la botanique, de la zoo- logie, de la biogéographie, de l’écologie et de l’évolution. Les entrées correspondent par ordre d’importance croissante à : • de simples défi nitions ; • des articles courts et moyens ; • des articles détaillés ; • des dossiers complets sur les notions de biologie de terrain ou de Sciences de la Terre les plus importantes. Chaque terme est accompagné de sa traduction en langue anglaise fi gurée en italique, du nom usuel, lorsqu’il existe et des éventuelles synonymies. Est ajouté en fi n d’ouvrage un lexique anglais-français. La justifi cation de ces traduc- tions et de ce lexique tient en ce que la terminologie tant en Sciences de la vie que dans celles de la Terre soulève des problèmes complexes à la fois sémantiques et linguistiques. Tout chercheur qui rédige une publication en anglais, ce qui est devenu la règle de nos jours, est souvent confronté à ce que des termes scientifi ques analogues voire identiques dans les deux langues ont parfois été traduits en français ou pren- nent en anglais à partir d’une même racine latine une accep- tion radicalement différente ! Au plan biologique, il convient de signaler que le choix des entités taxonomiques traitées dans l’ouvrage a privilé- gié celles de niveau égal ou supérieur à l’Ordre, la plupart des Ordres existants étant cités ainsi que la majorité des Familles. Les autres Unités systématiques citées (Genres voire espèces) l’ont été en se fondant strictement sur leur importance écologique dans la biosphère contemporaine ou aux époques géologiques où elles abondaient. Ces cri- tères de choix ont conduit à sélectionner des Genres ou des espèces dominantes dans tel ou tel écosystème continental ou marin soit encore des espèces clefs de voûte ou para- pluie propre à des biocœnoses d’importance particulière en milieu terrestre ou aquatique. Les entrées de nature taxonomique sont développées sur la base du nom scientifi que, l’entrée au nom vernaculaire ren- voyant systématiquement à la première. (Ainsi, chêne renvoie à l’entrée Quercus, zèbre à l’entrée Equus, etc.) Si le choix des entrées de longueur moyenne, a fortiori des articles longs et des dossiers, était relativement aisé, il n’en a pas été de même pour les termes très spécialisés ou pour Introduction VIII les entités taxonomiques de faible biodiversité, parfois même monotypiques. Nous sommes donc les premiers convaincus de l’aspect contingent de certains choix que nous avons dû faire. Nous rappellerons aussi qu’en fi n de chaque entrée sont faits des renvois aux autres entrées fortement corrélées ou complé- mentaire de celle consultée. Abondement illustré par plus de 1 300 schémas, diagrammes, cartes, dessins et photographies, ce uploads/Science et Technologie/ dico-encyclopedique-sciences-nature-biodiversite.pdf

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