DISSERTATION PHILOSOPHIQUE Sujet : Dans la tradition philosophique, depuis Desc
DISSERTATION PHILOSOPHIQUE Sujet : Dans la tradition philosophique, depuis Descartes, la conscience est considérée comme constituant l'essence de l'homme. L'essence, c'est-à-dire: ce qui lui est propre, qu'il est le seul à posséder, et qu'il possède de manière innée, de sorte que l'essence est inséparable de l'existence même de l'être considéré. C’est pour cela qu’il affirme «Il n’y a rien qui ne soit à notre propre pouvoir que notre conscience». En faisant cette affirmation, il soulève le problème de la nature de l’homme. En ce sens donc la conscience ne définit-elle pas l’homme ? Sous quels aspects peut-on considéré l’homme comme un être inconscient ? la conscience et l’inconscience ne font-elles pas partie intégrante de l’homme ? De prime abord, il est possible de penser dans le sens de Descartes quand il dit que l’homme est parfaitement conscient de ses actes. Tout d’abord, La conscience, comme conscience de soi, n’est-elle pas ce qui fait de l’homme un être moral, capable de se juger ? Ainsi, lorsque l'être humain agit pour la justice, il agit pour quelque chose dont il forme une idée et vers laquelle il peut se tourner avec une intention libre, ce qui est tout à fait différent. C’est dans ce sens que Socrate affirme : « connais-toi toi-même ». il veut par-là dire qu’en fait la première tache de l’homme est d’apprendre à se connaitre. Ensuite, Cette capacité est inhérente à l’espèce humaine. C’est dans cette optique que Hegel a écrit « ce qui élève l’homme par rapport à l’animal, c’est qu’il a conscience d’être un animal. Du fait qu’il sait qu’il est un animal, il cesse de l’être ». Ici, on comprend bien le désir de l’auteur de restreindre la possibilité de l’existence d’une conscience uniquement chez l’homme, puisque selon lui, la conscience est la différence fondamentale entre l’homme et l’animal. On peut donc donner une définition privative de l’homme, c’est-à-dire que tout ce qui n’a pas de conscience n’est pas homme. Il est donc normal de penser que définir l’homme comme un « être doué d’une conscience » suffit à le caractériser. Mais dans quels cas peut-on penser que l’homme est u être inconscient ? D’autre part, il serait possible de penser que l’homme ne serait pas tout le temps conscient. L’homme est caractérisé par un certain nombre de désirs qui animent son envie de vivre. Or ces désirs, peuvent et sont mêmes souvent réprouvés par notre morale personnelle et profitent de l’absence de négation dans l’inconscient pour s’infiltrer dans l’individu. Ils se manifestent le plus souvent dans les rêves. C’est pour cela que Baruch Spinoza affirme : « les hommes sont conscients de leurs désirs mais non des causes qui les déterminent à désirer ». en fait Spinoza veut montrer que l’homme ne peut pas être tout le temps conscient » De plus, plusieurs faits montrent que l’homme n’est pas totalement conscient de ses actes. Son inconscient se manifeste à travers plusieurs faits à savoir les lapsus, les oublis, les maladresses ainsi que les phobies et les troubles de parole. C’est pour cela que Sigmund Freud affirme : « le moi n’est pas maitre dans sa maison ». Il veut dire par là que certains faits peuvent influencer l’homme et ne pas le rendre totalement responsables de ses actes. En somme l’homme peut être inconscient. Mais quels rapports existent-ils entre la conscience de l’inconscience ? Toutefois, chaque individu humain possède le conscient et l'inconscient. Etymologiquement, la conscience désigne la connaissance de soi-même. Mais la conscience, en général, ne constitue certainement qu'une infime partie de la réflexion humaine permanente. En effet, l'existence de l'inconscient n'est plus à prouver car selon Henri Bergson, « l’inconscient est une archive limitée de la conscience ». L'inconscience est donc plus importante que la conscience. Cela peut difficilement être contredit, car le rêve est intégralement composé d'informations hypnagogiques inconscientes. Or le sommeil implique le rêve, et le sommeil constitue plus de la moitié de la vie d'un être humain. De ce fait, plus de la moitié de l'activité réflexive humaine est inconsciente. De plus, Selon Freud, nous ne connaissons pas toujours les motivations profondes de nos actes. Mais peut-on dire pour autant que nous ne sommes pas responsables de ceux-ci? L'inconscient est fait de tous les contenus psychiques refoulés hors de la conscience, et demeurant cependant actifs. Une partie de l'inconscient seulement fait partie du moi, mais son intégralité appartient à l'individu humain. Chaque acte, chaque mouvement, chaque mot et chaque sentiment a une signification, de quelque nature qu'elle soit. L'individu est donc responsable de ces phénomènes, même si certains ne peuvent être expliqués par l'individu qui les engendre, car ils sont d’ordre inconscient. C’est pour cela que Saint Augustin affirme « L'homme est à la fois le plus proche et le plus éloigné de lui-même. » Tout au long de cet exposé, il était question de l’homme précisément de sa nature. Il a été démontré d’une part qu’il est un être conscient, d’autre part qu’il est inconscient et enfin que la conscience et l’inconscience ne peuvent pas être dissociées de l’être humain. Au vu de tout ceci, il est possible de penser comme Fiodor Dostoïevski dans crime et châtiment lorsqu’il affirme : « Si un Homme a une conscience, il souffrira pour son erreur; ça sera la punition, ainsi que la prison ». en d’autres termes, même si l’homme peut-être caractérisé par la conscience et l’inconscient, il sera jugé par sa conscience, ce qui le rend responsable de ses actes. uploads/Science et Technologie/ dissertation-philosophique 4 .pdf
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- Publié le Mar 28, 2022
- Catégorie Science & technolo...
- Langue French
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