? Corrigé par M. Leder Doit-on faire confiance à sa conscience ? [Introduction
? Corrigé par M. Leder Doit-on faire confiance à sa conscience ? [Introduction rédigée :] Evidemment dira-t-on ! A quoi d'autre sinon ? La confiance renvoie à l’idée que l’on peut se fier à quelqu’un ou à quelque chose. La confiance, pense-t-on, ne va pas sans conditions. Dans l’étymologie latine, le verbe confier (du latin confidere : cum, « avec » et fidere « fier ») signifie qu’on remet quelque chose de précieux à quelqu’un, en se fiant à lui et en s’abandonnant ainsi à sa bienveillance et à sa bonne foi. Cette origine souligne les liens étroits qui existent entre la confiance, la foi, la fidélité, la confidence, le crédit et la croyance. Cela étant, la confiance ne doit pas être absolue et aveugle et les autres n'ont pas à être toujours fiables et dignes de confiance. Mais de quelle conscience s'agit-il ? Psychologique ou morale ? On admet trop aisément qu'elle nous apporte une connaissance claire et lucide, qu'il vaut la peine de se demander si elle peut nous induire en erreur. Proposition de plan : (à faire au brouillon) I) Conscience et choix 1.1. 1.2. 1.3. La bonne foi. Tr : II) La conviction et le fanatisme : défiance de la conscience. 2.1. L'illusion de la liberté : « Les hommes se trompent quand ils se croient libres ; cette opinion consiste en cela seul qu'ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes par lesquelles ils sont déterminés. » (Spinoza). 2.2. Le déterminisme est une critique de la souveraineté de la conscience : « Ce n'est pas la conscience qui détermine la vie, c'est la vie sociale qui détermine la conscience » (Karl Marx). On ne peut plus faire confiance à la conscience telle qu'elle se donne, et qui n'est qu'un produit du déterminisme naturel (Spinoza), psychologique (Freud), social (Marx, Durkheim). La conscience est un résultat, et non un point de départ. 2.3. Nous sommes conditionnés à des choses que ne nous ne faisons que justifier par notre conscience (Nietzsche) : « On ne mange pas ce qu'on aime, on aime ce qu'on mange » (Pierre Bourdieu). La conscience est conditionnée et non la cause de nos actions, appréciations, et jugements. Introduction : Qu’est-ce que le sujet donnerait à penser ? Exposé de l’opinion première et spontanée, lieux communs autour du sujet. Définition des termes et analyse du « sens global » du sujet (pas de découpage formel du sujet). Déterminations du sujet. Extensions du sujet. Ce qui est « pensable » à partir du sujet. Formulations du problème que soulève le sujet (problématique) qui annonce les trois parties du plan La synthèse (3e partie de la problématique) est aussi une reformulation (légitime) du sujet (moment créatif). 1 ? Corrigé par M. Leder Tr : La conscience, parce qu'elle est immédiate et subjective, ne nous fait nullement connaître le vrai de façon certaine, mais elle est parfois trompeuse et source d'illusion. En d'autres termes, «avoir conscience» de quelque chose ne suffit nullement à connaître sa nature ou à être assuré de sa réalité. La confiance ne va pas sans conditions. III) La certitude d'exister 3.1. Si on peut douter des contenus de conscience, en revanche on ne peut douter de son existence de Sujet (le cogito de Descartes). 3.2. La confiance, pense-t-on, ne va pas sans conditions. 3.3. Libre-arbitre et volonté sont la confiance du Sujet. C'est ce que semble confirmer Descartes, lorsqu'il écrit : « La liberté de notre volonté se connaît sans preuve, par la seule expérience que nous en avons. [...] Il est si évident que nous avons une volonté libre, qui peut donner ou ne pas donner son consentement quand bon lui semble, que cela peut être compté pour une de nos plus communes notions ». Il y aurait donc une expérience ou évidence de la liberté, conçue ici comme faculté de choisir entre diverses possibilités d'actions ou même entre des actions contraires, c'est-à-dire comme libre arbitre. Tr : [Conclure :] 2 ? Corrigé par M. Leder 1ère partie : « Qu'est-ce que serait un homme réalisé par le travail ? » Tâchez d’éviter ce « réflexe scolaire » et d’évoquer à titre d’exemple, d’autres moments historiques. On s’intéressera aux équivoques du sujet, ce qu’il n’est pas, les synonymes que nous éviterons seront évoqués (« épanouissement », « accomplissement », etc. comme autant de lieux communs dangereux pour la réflexion) 3 ? Corrigé par M. Leder Transition : rappel de la thèse de la première partie. Il manque ici une critique de cette thèse et une annonce plus rationnelle de la suite de la réflexion. La deuxième partie n’est pas une « nuance » de la première partie. 2ème partie : « pour quelles raisons on ne peut affirmer catégoriquement que le travail réalise l’humanité de l’homme ? » T r a n s i t i o n : r a p p e l d e l a t h è s e p r é c é d e n t e , é n o n c é d e s e s l i mi t e s ( u n e o b j e c t i o n ) , e t a n n o n c e d e l a p a r t i e s u i v a n t e : « n o u s d é mo n t r e r o n s q u ’ i l e s t i mp o r t a n t d e v o u l o i r d i s s o c i e r » . 4 ? Corrigé par M. Leder L ’ i d é e d e c e p a r a g r a p h e e s t d e d é mo n t r e r q u e . L a t h è s e s e r a d i c a l i s e : l a n o t i o n d e . C o n c l u s i o n : r a p p e l d u p a r c o u r s s u i v i , p a r t i e a p r è s p a r t i e . D e r n i e r r a p p e l d u s u j e t e t c o n c l u s i o n d é fi n i t i v e e t f e r me . 5 uploads/Science et Technologie/ doit-on-faire-confiance-a-sa-conscience-odt.pdf
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- Publié le Oct 24, 2021
- Catégorie Science & technolo...
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