UNIVERSITE CATHOLIQUE DU CONGO FACULTE DE DROIT 2, Avenue de l’Université B.P :
UNIVERSITE CATHOLIQUE DU CONGO FACULTE DE DROIT 2, Avenue de l’Université B.P : 1534 KINSHASA – LIMETE Cours de PHILOSOPHIE DU DROIT Travail présenté par : PERO NDJESHI Patrick G3/ Droit Economique et Social Professeur : Abbé DARIUS BAMUENE SOLO Année Académique 2019-2020 Faites un commentaire sur le dernier paragraphe de la page 31 des notes du cours : Quand la conscience renonce à faire appel à la vérité… De prime à bord, la conscience est un élément qui permet de faire la différence entre l’Homme et l’animal. Ce dernier ne se préoccupe pas de la conscience car il n’a aucun intérêt là-dessus et agit par instinct ; la conscience renferme plusieurs facteurs pour qu’elle soit tranquille et effective, parmi elle nous citons : « LA VERITE ». Eu égards à cela, il revient à dire qu’il ne doit pas exister une bifurcation ou une dichotomie entre la conscience et la vérité, on ne peut pas dissocier les deux éléments et donc la conscience ne doit pas renoncer à la vérité, sinon elle ne serait pas effective encore moins tranquille. La conscience est rattachée continuellement à l’objection, de ce fait parler de l’une suppose l’autre et de ce point de vue nous disons qu’une conscience juste ne peut pas renoncer à la vérité car l’objection n’use pas la force mais fait appel à la vérité, qui reste dans le principe de ne pas faire recours à la force n’ayant pas besoin d’elle et ne trouvant pas son utilité. En ce sens où lorsqu’une vérité est cachée cela endommage la conscience et provoque une objection (qui souvent est radicale). Ce qui provoque l’objection de la conscience est souvent le manque de vérité, celle-ci est une clé pour rapprocher ou repousser l’objection et la conscience. C’est un mécanisme naturel dans la mesure nous affirmons que : « Quand la vérité trouve une place de choix dans la conscience, l’objection l’y est aussi » ; C’est-à-dire que l’objection s’oppose à la conscience lorsque la vérité ne trouve pas une place importante. Pour accorder la conscience et l’Objection, la réponse est claire : il suffit de mettre la vérité. Initiatiquement, Nous disons, souvent, dans les Bilenge Ya Mwinda (BYM) que : « Si tu m’aime, dis-moi la vérité car la vérité nous délivrera » ; une personne qui cache la vérité à son frère ne sera pas tranquille, elle se verra libérer (délivrer) et soulager sa conscience si et seulement si elle révèle la vérité bloquée et ainsi prouver son Amour-Souci envers cette personne. Ipso facto, Jésus-Christ nous invite à la vérité, tel que détaillé dans Jean 8, 31-46, lui qui est lumière du monde (Jn. 8,12) veut que nous ayons une conscience saine, sans reproche ni remord d’esprit. La permanence de la vérité sur la conscience est une question de temps, de fréquence et surtout d’habitude et d’application, cette évolution dans le temps dans la mesure où La conscience est entièrement liée à l’objection, celle-ci à la vérité et donc elle devient une fonction cherchant ainsi une formule de vie unissant le passé et le temps, en ayant un contrôle sur une unité ou tout un sujet dans une instance précise. La conscience extra vérité ne peut que faire appel (recours) à l’objection. Pour qu’il y ait une suite logique, la solution serait la réunion de ces trois éléments indissociables : LA CONSCIENCE, L’OBJECTION, LA VERITE. uploads/Science et Technologie/ universite-catholique-du-congo-faculte-de-droit.pdf
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- Publié le Aoû 13, 2022
- Catégorie Science & technolo...
- Langue French
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