Remerciez-le!

Remerciez @Admin pour avoir partagé cet document gratuitement, de la manière la plus simple, en partageant sur les réseaux sociaux.

2013 [Nom de la société] [FICHE DE LECTURE] Le facteur humain Introduction Fond

2013 [Nom de la société] [FICHE DE LECTURE] Le facteur humain Introduction Fondateur de la psycho-dynamique du travail, Christophe Dejours est aussi bien un psychiatre renommé qu'un psychanalyste d'origine française. Ce dernier a concentré toute son énergie sur ses principaux travaux qui ont été basés sur les relations au travail. Il est l'auteur de nombreux livres sur son domaine de prédilection. Tout au long de son ouvrage « le facteur humain », Dejours analyse la notion de facteur humain en exposant les idées que les ergonomes et ingénieurs se font sur le comportement de l’homme au travail et qui a tendance { fausser leurs jugements et perceptions sur le facteur humain. L’auteur précise l’importance de distinguer entre la science fondamentale qui produit des connaissances et la science appliquée qui les transforme en action. Selon lui, les études sur le facteur humain doivent être basées sur des recherches sur le terrain et non selon des hypothèses. Pour accompagner sa recherche, Christophe Dejours a traité deux questions :  Quelles sont les origines et quels sont les moyens de contrôler les défaillances humaines en situation de travail à travers les sciences appliquées ?  Comment mobiliser et gérer les ressources humaines à travers les sciences fondamentales ? Fiche de lecture : Le facteur humain Auteur : Christophe Dejours Fiche préparée par : Plan : I- Analyse critique des présupposés de la recherche sur le facteur humain. II- Problèmes épistémologiques posés par la notion de facteur humain. I. ANALYSE CRITIQUE DES PRESUPPOSES DE LA RECHERCHE SUR LE FACTEUR HUMAIN Dans l’objectif de l’action, l’analyse de la défaillance humaine différera d’une école { une autre, les taylorismes s’intéressent la sécurité de la production, alors que les théoriciens des sciences sociales s’intéressent { la qualité de la production. Ces deux courants se basant sur le concept de la technologie, réduisant l’homme { un opérateur dont le comportement est un outil de production. Cependant, l’approche des ressources humaines considère l’homme comme étant un élément indispensable dans la production. D’une autre part, la prévisibilité des conduites humaines, qui se base sur les données passées pour prévoir les comportements des individus dans le travail, alors que l’école des relations humaines présume qu’il est difficile voire impossible de prévoir la totalité des comportements humain à travers des données passées. Toutefois, toute erreur due à la défaillance humaine, a pour origine soit la négligence de l’homme, soit une erreur dans la conception du travail. Enfin, et en ce qui concerne les orientations normatives. Selon la démarche de défaillance, le travail se fait par des normes strictement fonctionnelles, alors que pour la démarche des sciences humaines, le travail se fait autour des valeurs et cultures communes. II. PROBLEMES EPISTEMOLOGIQUES POSES PAR LA NOTION DE FACTEUR HUMAIN Dans un premier lieu, En se basant sur les théories de l’action et les critique de la rationalité et le courant d’Habermas, on peut distinguer entre trois manières d’agir : l’agir instrumental ou téléologique qui suppose qu’une fin doit être atteinte dans le monde des choses. L’agir moral pratique qui suppose que l’entente et le vivre ensemble Sont deux concepts primordiaux dans la vie qui assure un civisme et un respect d’autrui au sein d’une société, enfin, l’agir expressif dont l’action ne pourra être comprise que si elle est mise en scène. Dans un second lieu, l’auteur traitera la division interne des sciences humaines, l’homme en tant que personne appartient par sn corps biologique au monde naturel, et par l’esprit qu’il a réussi { se créer et pour sa capacité { manipuler et de créer des symboles au monde d’actions. Cette appartenance { deux mondes différents lais au même temps complémentaires crée chez l’Homme dans son cadre de travail, des dilemmes entre ce qu’il veut et ce qu’il peut obtenir, entre ce qu’il désir et ce qu’il est obligé de faire. En ce qui concerne les sciences empirico-analytiques, ils sont assimilés à la démarche expérimentale. Cependant, les sciences historico-herméneutiques sont assimilées { une approche scientifique analysant l’histoire des sociétés et leur relation avec l’Homme La question que l’auteur a soulevée est de savoir « comment la contradiction épistémologique entre les deux types de sciences est assumée par la communauté scientifique », et a conclu que l’opposition entre les deux sciences en question peut être débarrassée des scories subjectives au prix d’une refondation des sciences herméneutiques. Conclusion : La plupart des entreprises concernées s’accordent maintenant pour reconnaître que la contribution humaine est primordiale, quel que soit le secteur d’activité. Dans les systèmes tels que le transport aérien, la pétrochimie, le secteur spatial, l’industrie nucléaire, la prise en compte du facteur humain est de plus en plus courante car devenue incontournable, que ce soit pendant la conception, la construction ou l’exploitation. De plus, l’apport des approches facteur humain ne saurait se limiter à ces systèmes de production ou de transport. Les activités de service, employant un nombre croissant de salariés, y sont confrontées également. Ainsi, les ingénieurs sont amenés à travailler avec ce personnage souvent nouveau pour eux qu’est l’intervenant facteur humain. uploads/Science et Technologie/ le-facteur-humain-dejours.pdf