Initiation aux bois MUS 1511 LE cahier Mathieu Gaulin Comporte aussi du matérie

Initiation aux bois MUS 1511 LE cahier Mathieu Gaulin Comporte aussi du matériel constitué par André Pelchat Département de musique UQÀM 3 3 TABLE DES MATIÈRES Développement des bois occidentaux Problèmes fréquents et leurs solutions Exercices de respiration Comparaison des bois 6 8 14 16 Bibliothèque du secondaire, magasins pour les vents, boîte à outils Exemple de soumission Famille des clarinettes Clarinettistes célèbres Œuvres maîtresses pour clarinette 18 21 Physionomie de la clarinette (AP)1 23 Exercice de doigtés de clarinette (AP) 24 Liste d’écoute pour la clarinette 25 Petite histoire du saxophone 28 Physionomie du saxophone 30 Exercice de doigtés de saxophone (AP) Liste d’écoute pour le saxophone 31 32 Pour le saxophoniste autodidacte Modèles de saxophones pour les débutants ; photo d’un saxophone contrebasse 35 38 Techniques standards et avancées ; Les différentes attaques possibles aux bois 40 1 « AP » fait référence à André Pelchat : ces pages sont de son crû. 4 4 La famille des flûtes Flûtistes célèbres Œuvres maîtresses pour flûte 41 Physionomie de la flûte (AP) 43 Exercice de doigtés de flûte (AP) Exercices pour la flûte traversière Liste d’écoute de flûte 44 45 47 Famille des hautbois Hautboïstes célèbres Œuvres maîtresses pour hautbois 51 Exercice de doigtés de hautbois (AP) Liste d’écoute d’hautbois et basson 53 54 La famille des bassons Bassonistes célèbres Œuvres maîtresses pour basson 57 Physionomie du basson 59 Exercice de doigtés de basson (AP) 60 Pièces d’ensemble 61 Exercices de transposition (AP) Exercice de transpositions et tessitures Dernier devoir de transposition 99 103 104 Étirement proposé : Salutation au soleil Critères des examens d’instrument Questions d’examen 105 109 114 Biographies André Pelchat (ex-chargé du cours d’Initiation aux bois) Mathieu Gaulin 131 5 5 6 6 2000 1950 1900 1820 1800 1700 1600 1500 Inventions des premières clés. Invention du saqueboute ( ~1460) Les trompettes sont pliées en 'S". 1400 1350 1300 1150 700 600 -3600 -20000 -40000 -160000 -200000 -3,8 G -4,6 G -13,7 G 1460-90 : les sections à 4 voix (soprano, alto, ténor, basse) apparaissent. Invention du basson (~1660) en France. 1528 : Musica instrumentalis deudsch de l'Allemand Martin Agricola. 1600 à 1750 Baroque bois en vedette : hautbois Big bang et formation de l'univers (en quelques millionièmes de sec.) 1750 à 1820 Classique disparition des flûtes à bec, montée de la clarinette et de la flûte traversière Invention des anches simples et doubles en Eurasie. Arrivée en Europe de l'homo sapiens sapiens. Invention des flûtes et des flageolets (flûtes à conduit primitives). La musique et ses instuments sont magiques. Homo sapiens sapiens Invention des pistons (1818, 1831 et 1839) Invention du hautbois (~1650) par les artisans de Jean Hotteterre. Développement de la conscience musicale Invention de la clarinette en Prusse par Denner (1690-1700) 600 à 1400 Médiévale (1150 à 1350 : art gothique et troubadours) passage des instruments à bourdon(s) aux monodiques 1900 à 1950 Moderne Terre Invention du saxophone par Sax (1840-46) Désormais, on apprécie un timbre plus feutré, moins brillant, permettant plus d'expressivité et une plus grande palette de nuances. (Précédemment, les nuances étaient pratiquement inexistantes : les instruments étaient construits pour jouer dans une intensité.) Invention du phagotum (proto-basson) par Albonesi (1539). Première apparition du clétage chromatique (aux cornemuses puis aux flûtes et, finalement, aux autres bois). Invention de l'écriture à Summer (basse mésopotamie, en Irak). -13,7 G à -3600 Préhistoire bois préférés : les flûtes Vie - amybe (organisme unicellulaire) -3600 à 600 Antiquité bois préférés : anches (généralement doubles) à deux tuyaux 1400 à 1600 Renaissance bois en vedette : flûtes à bec, chalemies[, cornet à bouquin] CHRONOLOGIE GLOBALE DE L'HISTOIRE DES BOIS Fin XIIIe : arrivée d'instruments arabes : lute, rubebe (cordes frottées), longues trompettes, timbales, chalemie noble. Instruments à anches : à double tuyaux en respiration continue. En occident, on préfère joindre un sac (cornemuses). 1614-1619 : Syntagma musicum de l'Allemand Michael Praetorius. 1636 : Harmonie universelle du Français Marin Mersenne. Modernisations grâce aux innovations techniques : flûte par Boehm (1832- 1847), hautbois par Triébert, Lorée et Gillet (1843-1906), clarinette par Buffet (1844), basson par Heckel (1870). 1950 à aujourd'hui Contemporaine 1820 à 1900 Romantique la clarinette est particulièrement appréciée 7 7 Problèmes fréquents aux bois Note : ce fichier n’est pas exhaustif; il est augmenté en fonction des questions reçues par courriel. La version mise à jour est disponible sur le site internet www.mathieugaulin.com dans le menu « Enseignement ». Exercice fondamental pour tous les bois : jouer des sons droits et filés avec le générateur sonore seulement. La tête de la flûte dont on bouche le trou à droite doit produire un la juste. L'anche double de hautbois produira un do juste. Le bec de clarinette, un do juste. Le bec de saxophone alto, un la juste. Le bec de saxophone ténor, un sol juste. L'anche double de basson, un croassement. Flûte traversière Problèmes : son venteux, intonation fausse. Les causes possibles sont : 1. Ouverture des lèvres trop grande. Une partie de l’air se répand au-delà et aux cotés du biseau. Solution : réduire l’ouverture des lèvres. Exercice : « pu » progressif : ouvrir les lèvres graduellement, en partant du plus petit trou possible. Lorsque la flûte produit un son pur, conserver cette ouverture. La résistance des muscles buccinateurs et orbiculaire augmentera avec la pratique assidue. On peut aussi renforcer les muscles en maintenant horizontal un crayon du bout des lèvres. 2. Quantité de lèvre sur le trou d’embouchure inadéquate. Solution : avec la tête de la flûte, produire un la juste (utiliser un synthétiseur ou un accordeur pour vérifier). Boucher davantage le trou d’embouchure avec la lèvre si le son est trop haut et vice versa. 3. Vitesse du jet d’air trop grande. L’intonation sera trop haute. Solution : avec la tête de la flûte, produire un la juste (utiliser un synthétiseur ou un accordeur pour vérifier). Souffler moins fort pour rabaisser l’intonation. 4. Angle du jet d’air inadéquat. Solution : jouer devant un miroir et recentrer le trou d’embouchure par rapport au jet d’air en se fiant à la traînée de buée sur la plaque d’embouchure. 5. Mâchoire trop refermée. Le jet d’air sera trop diffus et on entendra un chuintement (« chhh »). Solution : ouvrir la mâchoire de l’épaisseur du pouce (ouverture semblable pour tous les vents). 6. Position décentrée par rapport au biseau. Une grande partie de l’air est dirigée à l’extérieur du trou d’embouchure, trop à gauche ou à droite. Solution : utiliser le miroir et recentrer le trou d’embouchure au milieu des lèvres. 7. Rarement, il peut s’agir d’un mauvais ajustement du bouton d’accord. La vis au bout de la tête est mal ajusté, ce qui débalance les distances proportionnelles des trous de l’instrument. Solution : entrer la tige d’accord (ou tige de nettoyage) dans la tête et vérifier que la démarcation arrive bien au centre du trou d’embouchure. Si la démarcation est trop à droite, visser le bouton d’accord. Si la démarcation est trop à gauche, dévisser le bouton d’accord et pousser dessus. Problèmes : le son sort avec la tête seule mais pas avec le corps. Les causes possibles sont : 1. Quantité de lèvre sur le trou d’embouchure inadéquate. Solution : avec la tête de la flûte, produire un la juste (utiliser un synthétiseur ou un accordeur pour vérifier). Boucher davantage le trou d’embouchure avec la lèvre si le son est trop haut et vice versa. 2. Vitesse du jet d’air trop faible. Avec la tête seule, le son sortira seulement si on bouche l’extrémité. Solution : avec la tête de la flûte bouchée par la main droite, produire un la juste (utiliser un synthétiseur ou un accordeur pour vérifier). Retirer la main et produire un la juste une octave plus haut. On doit pouvoir passer de l’un à l’autre lié. 3. Ouverture des lèvres trop grande. Une partie de l’air se répand au-delà et aux cotés du biseau. Solution : réduire l’ouverture des lèvres. Exercice : « pu » progressif : ouvrir les lèvres graduellement, en partant du plus petit trou possible. Lorsque la flûte produit un son pur, conserver cette ouverture. La résistance des muscles buccinateurs 8 8 et orbiculaire augmentera avec la pratique assidue. On peut aussi renforcer les muscles en maintenant horizontal un crayon du bout des lèvres. 4. Angle du jet d’air inadéquat. Solution : jouer devant un miroir et recentrer le trou d’embouchure par rapport au jet d’air en se fiant à la traînée de buée sur la plaque d’embouchure. 5. Mâchoire trop refermée. Le jet d’air sera trop diffus et on entendre un chuintement (« chhh »). Solution : ouvrir la mâchoire de l’épaisseur du pouce (ouverture semblable pour tous les vents). 6. Position décentrée par rapport au biseau. Une grande partie de l’air est dirigée à l’extérieur du trou d’embouchure, trop à gauche ou à droite. Solution : utiliser le miroir et recentrer le trou d’embouchure au milieu des lèvres. Hautbois Problème : l’intonation est trop basse Les causes possibles sont : 1. Le soutien est uploads/Science et Technologie/ m-gaulin-initiation-aux-bois-le-cahier.pdf

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