ENCADREMENT DES PFE POFESSEUR HAMID AIT LEMQEDDEM I‐ INTRODUCTION I.1. Objectif

ENCADREMENT DES PFE POFESSEUR HAMID AIT LEMQEDDEM I‐ INTRODUCTION I.1. Objectifs du PFE L’étudiant doit être capable de présenter une analyse personnelle relative à un sujet se rapportant directement à ses études et de formuler de manière claire et synoptique le fruit de ses investigations. Il s’agit en effet, de contribuer à l’enrichissement d’un thème ou d’un domaine en apportant de nouvelles connaissances, de nouvelles méthodes ou une réflexion constructive. I.2. Conseils pratiques • Deux conseils avant d’aborder le PFE sont indispensables : ‐Conseil n° 1 : • N’oubliez pas que l’objectif du PFE est de montrer que vous savez traiter théoriquement un matériel empirique rassemblé par vos soins. Il est une étape dans votre apprentissage de la maîtrise des outils théoriques et des méthodes du domaine dans lequel vos enseignements ont été menés. ‐Conseil n° 2 : • Organisez‐vous ! Planifiez votre effort sur l’année, notamment en établissant avec votre directeur un planning prévisionnel dès la rentrée académique. Plus généralement, la qualité du PFE dépend en grande partie de l'effort pour organiser et planifier son travail de recherche en ordonnant les différentes phases de la recherche : lecture bibliographique préalable, élaboration d’une problématique, travail de terrain, écriture. Sachez aussi que le travail de terrain réserve souvent bien des surprises. II‐ ETAPES D’ELABORATION DU PFE II.1. Choix du sujet a) Du sujet à l’objet • La première étape consiste à trouver un sujet : c'est‐ à‐dire une question, pas un constat. Vous pouvez vous laisser guider par vos centres d’intérêt personnel, vos connaissances antérieures, des opportunités pratiques (accès possible à tel "terrain", telle institution, tel phénomène social, économique, environnemental, etc.), ou encore par les propositions émises par les enseignants. Dans tous les cas, il faut que ce sujet vous intéresse, qu’il excite votre curiosité, votre envie d’en savoir plus. Il faut que vous puissiez enrichir la compréhension du thème ou du sujet par votre travail qui sera, de cette manière, original et singulier. • Il n’est pas interdit de retenir un sujet d’actualité, mais n’oubliez pas qu’il convient alors de le traiter : c’est‐à‐dire avec un "terrain", une problématique et une méthode. De même, si un sujet a déjà été traité par un de vos prédécesseurs, dans un mémoire, dans une thèse ou ailleurs, rien n’interdit de le remettre sur le chantier, à condition d’apporter une plus‐value scientifique grâce à un nouveau terrain, une nouvelle manière de traiter la question, ou encore une nouvelle problématique. Sachez aussi qu’en sciences (sociales, économiques, environnementales, du développement, etc.) il n’existe pas de «grand» ou de «petit» objet, mais que l’essentiel réside dans la manière dont celui‐ci est construit par le chercheur. • Le sujet délimité et le directeur trouvé, il convient ensuite de fixer une problématique, c’est‐à‐dire une question, des hypothèses et un cadre d’interprétation. Bien souvent, à l’énoncé d’un sujet, de nombreuses questions viennent à l’esprit ; évaluez l’intérêt sociologique, économique, etc. de chacune d’elles et hiérarchisez‐les de manière à clarifier le sens de votre recherche. b) La réflexion préalable • Ainsi afin de choisir votre sujet, il convient de : Définir une problématique • Une problématique peut être conçue comme un ensemble de questions reliant des concepts se rapportant à une ou plusieurs théories scientifiques (sociologiques, économiques, environnementales, etc.), que l'on confronte à une série de données empiriques produites par vous en mobilisant telle ou telle méthode. Souvent le chercheur part d’une problématique et s'aperçoit, au fur et à mesure du travail de terrain, que la question se déplace et qu'il convient de la remanier, voire de la reconstruire. Cela montre que votre recherche est productive, qu’elle a progressé et permis de révéler d’autres aspects du réel. Cette nouvelle problématique manifeste l'existence d'une plus‐value dans votre travail. Dans votre mémoire, il faudra rendre compte de cette évolution, par exemple dans l’historique préalable de votre recherche. Formuler par écrit le sujet en quelques lignes de façon à l’expliciter • Ecrire son sujet oblige en effet à le cerner et permet de mieux l’appréhender. Les limites apparaissent plus nettement. Un sujet bien conçu doit s’énoncer clairement et sobrement, en répondant aux questions : ‐Quel est l’intérêt du sujet ? Quels sont les objectifs poursuivis ? ‐Quelle est l’ampleur du sujet ? Quels aspects vais‐je privilégier ? ‐Y a‐t‐il des liens avec l’actualité, un courant de pensée, un style de management,… ? ‐etc. Analyser votre expérience en termes d’originalité par rapport au sujet que vous souhaiteriez traiter Interroger les bases de données pour vérifier si le sujet a déjà été abordé Si le sujet a déjà été traité, il est intéressant de prendre connaissance de l’existant en se posant les questions suivantes : ‐Sous quel angle, avec quelle approche, a‐t‐il été abordé ? ‐Quel sera votre apport, votre valeur ajoutée, par rapport à ce qui existe ? Si le sujet n’a pas encore été traité, examiner les textes connexes, afin d’identifier les liens existant avec votre sujet. Dans tous les cas • Evaluer la pertinence des informations accessibles, tant dans votre cadre professionnel que dans la littérature (nombre, variété, intérêt), afin d’éviter de choisir un sujet où vous aurez des difficultés à trouver de la matière compte tenu du temps imparti pour le réaliser. II.2. Organisation de votre travail • Une fois le sujet choisi, il convient ensuite de : Organiser les pistes de recherche approfondie Rechercher, collecter et organiser l’information sur le sujet qui vous intéresse, afin de déterminer les grands thèmes (ou les grandes questions du sujet) que vous souhaitez aborder. Conseils pratiques : • Réunir dans un premier temps, toutes les informations d’ordre général qui concernent le sujet sans chercher à les hiérarchiser. • Dans un second temps, chaque information est analysée (notamment en les rapprochant les unes des autres) et classée. • Toutes les informations n’ont pas la même importance, ni même la même portée. Certaines se complètent, d’autres s’annulent ou se contredisent. Un classement des sources permettra de noter les principaux éléments à mettre en évidence et leurs articulations possibles. • Ne photocopier pas un article sans le lire et sans réaliser au dos de ce dernier un bref résumé des arguments intéressants pour votre propos. Vous pouvez par exemple y agrafer une fiche de lecture. Les fiches peuvent être de couleurs différentes selon les chapitres. • Ce système vous fera gagner du temps, en facilitant son classement et en vous évitant de relire l’article lors de la rédaction de votre mémoire. II.3. Les temps du PFE Faire du terrain, c’est aussi savoir mobiliser une ou plusieurs méthodes. Tout d’abord, soyez convaincu qu’il n’existe pas une, et une seule, bonne méthode. Mobiliser conjointement plusieurs méthodes (entretien, analyse statistique, observation in situ, exploitation d’archives, etc.), c’est‐à‐dire adopter plusieurs perspectives sur un même objet, ne peut être que profitable, à condition bien sûr d’en avoir un usage pertinent et de savoir articuler les matériaux ainsi recueillis. • Trouver un "terrain" constitue, précisément, un moment important de la démarche de recherche. Il faut pour cela être réaliste et savoir envisager une enquête faisable dans le temps qui vous est imparti, lequel est nécessairement limité par le calendrier universitaire (Faire un diagramme de Gantt). • Demandez‐vous, par exemple, si vous pourrez entrer facilement dans l’institution ou l’entreprise que vous projetez d’étudier, quel est le temps que vous pourrez consacrer à cette investigation, qui vous pourrez effectivement rencontrer ou observer durant votre travail. • Durant votre période de terrain, n’oubliez pas de tenir un journal de terrain dont les extraits enrichiront votre PFE et ayez recours à toutes les techniques d’observation et de recollection d’informations (enregistrements, photographies, photocopies...). • Après la phase active de "terrain" puis celle de "digestion" de ce que vous avez pu acquérir, viendra le temps de l’écriture. Ne sous‐estimez pas le temps nécessaire à la rédaction : c’est toujours plus long qu’on ne le croit. N’hésitez pas à soumettre votre plan ou des chapitres à des regards extérieurs (à commencer par votre directeur de PFE), mais aussi à vos camarades afin de pouvoir bénéficier de leurs remarques, critiques, suggestions. Avant de vous lancer dans l’écriture, ayez un plan à peu près solide ; on ne modifie pas l’architecture d’ensemble au dernier moment. Au cours de votre rédaction, vous mobiliserez des statistiques, utiliserez des documents divers (livres, bilans sociaux, économiques environnementaux ou autres, P.V., etc.) et citerez des personnes. N’oubliez pas, à chaque fois, de mentionner vos sources ! De même, n’oubliez pas d’utiliser les guillemets, de justifier à droite votre texte, etc. • Lorsque vous aurez défini un sujet et le terrain qui vous permettra de l’aborder empiriquement, la première chose que vous aurez à discuter ensemble est la bibliographie que vous aurez constituée sur le thème (cf. ci‐dessous : "Comment se constitue une bibliographie?"). A chaque fois que vous rencontrez votre directeur de PFE, il est fortement conseillé de lui remettre préalablement quelque chose d’écrit (un plan provisoire, un début de grille d’entretien) ; cela vous oblige d’abord à préciser et formaliser vos projets, • cela fournit ensuite un support uploads/Science et Technologie/ pr-ait-lemqeddem-encadrement-des-pfe-pdf.pdf

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