HISTOIRE DES SCIENCES ET DES TECHNIQUES & DES SCIENCES DE L’HOMME ESPACE MENDÈS

HISTOIRE DES SCIENCES ET DES TECHNIQUES & DES SCIENCES DE L’HOMME ESPACE MENDÈS FRANCE PROGRAMME 2014-15 CONFÉRENCES - SÉMINAIRES - DÉBATS ENTRÉE LIBRE CONFÉRENCES OUVERTES À TOUS EDITO Climat : rencontre avec de grands témoins LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE : ENJEUX GÉOPOLITIQUES, ÉCONOMIQUES ET SCIENTIFIQUES Conférence « Voix publiques » Jalons pour une histoire des sciences de l’homme LES AMPHIS DES LETTRES AU PRÉSENT LES ATELIERS DES CHERCHEUR(E)S Étudier les migrations internationales et les luttes contre les discriminations LES AMPHIS DU SAVOIR JOURNÉES D’ÉTUDES Le sport est-il en forme (s) ? Les addictions. Drogues, Plaisirs, Désirs : un carrefour dangereux Histoire des sciences, histoire des arts Ateliers de Poitiers : savoir-faire et espaces. De l’archéologie à l’ethnologie Les libertés de la pensée médiévale LES CONFÉRENCES ASTRONOMIE FILMER LE TRAVAIL NOTES NOS PARTENAIRES 6 7 8 14 22 30 34 35 37 38 39 40 42 43 44 46 SOMMAIRE ÉDITO Les problèmes contemporains trouveront leurs solutions dans une vision de l’histoire, ouverte et éclairée, collective et respectueuse des avancées individuelles. C’est ce qui ressort des dix dernières années de rencontres, journées et conférences/débats que l’Espace Mendès France a mis en œuvre en termes d’histoire des sciences. Cette leçon, cette expérience fructueuses, éclairent le futur de la programmation que nous entendons proposer à nos publics. Les contenus ainsi construits s’appuient sur ce capital unique, il privilégie la diversité dans une exigence de qualité des contenus et une volontaire simplicité des propos de nos intervenants. Ce sont eux qui sont depuis longtemps les porteurs de cette programmation, enseignants- chercheurs, passionnés et engagés, ils donnent une nouvelle dimension à l’indispensable besoin de partage qui reste le moteur de notre société. L’éclectisme des sujets traités est essentiel à une approche vivante et non-conformiste du message que l’Espace Mendès France porte depuis 25 ans au cœur de son projet culturel, éducatif et scientifique. A un moment où vulgariser reste une périlleuse nécessité, l’échange avec le public doit retrouver ses bases, loin du spectaculaire et de l’émotionnel. La culture scientifique est dans ce sens définitivement un ressort du progrès de nos sociétés. Elle n’a de force que par la présence des scientifiques et par une mobilisation sans cesse renouvelée de nouveaux publics. A ce titre, l’histoire des sciences reste indispensable, elle tisse ce lien trop méconnu entre mémoire et interrogation, entre doutes et certitudes. Pas de résolutions de problèmes au sommaire de ce propos, juste l’établissement d’un dialogue fécond pour bâtir des projets collectifs. Nous vous invitons a en être les acteurs engagés tout au long de cette année 2014/2015. Didier Moreau Directeur de l’Espace Mendès France Jeudi 27 novembre 2014 de 9h à 17h Climat : rencontre avec de grands témoins Journée science et citoyen sur le climat, en présence de Francis Chateauraynaud, sociologue, École des hautes études en sciences sociales, Paris ; Jean-Baptiste Comby, maître de conférences, Institut français de presse, université Panthéon- Sorbonne, Paris I ; Amy Dahan, directrice de recherche au CNRS ; Emmanuel Garnier, directeur de recherche au CNRS (UMR LIENSs La Rochelle), membre senior de l’Institut universitaire de France ; André de Herde, professeur ordinaire au département architecture, École polytechnique, Louvain-La-Neuve ; Hervé Le Treut, membre de l’Académie des sciences, professeur, université Pierre et Marie Curie, Paris VI, directeur de l’Institut Pierre-Simon Laplace, laboratoire de météorologie dynamique du CNRS, École polytechnique, École normale supérieure ; Alain Persuy, chargé de mission, centre national de la propriété forestière, délégation de Poitou-Charentes. Dans le cadre du Forum Climat organisé à l’Espace Mendès France du 25 au 30 novembre 2014. 7 Lundi 23 mars 2015 - 18h La transition énergétique : enjeux géopolitiques, économiques et scientifiques Pierre Papon . professeur émérite à l’École de physique et chimie de Paris (ESPCI), président d’honneur de l’Observatoire des sciences et techniques, ancien directeur général du CNRS. L’énergie est, aujourd’hui plus que jamais, un problème mondial car la planète est soumise à de nombreuses contraintes qui l’obligent à faire des choix pour entreprendre une « transition énergétique » qui a été l’objet d’une loi en France en 2014. Après un bref rappel des tendances récentes de la consommation d’énergie dans le monde et en France, nous mettrons en évidence les contraintes fortes qui pèsent sur la consommation d’énergie - le réchauffement climatique, l’épuisement de certaines ressources, le développement des pays du Sud - ainsi que leurs implications : économies d’énergie, diminution du recours aux énergies fossiles, développement des énergies renouvelables, etc. (des objectifs inscrits dans la loi). Ceci nous conduira à nous interroger : des « ruptures » scientifiques et techniques pourraient-elles modifier le « mix énergétique » ? L’histoire montre, en effet, qu’à plusieurs reprises des découvertes et des innovations majeures (l’exploitation de la force motrice de la vapeur, la fission nucléaire, etc.) ont permis l’émergence de nouvelles filières qui ont eu un impact économique et social considérable. Nous ferons de la prospective pour tenter d’identifier quelques voies de ruptures possibles qui permettraient des avancées (dans le domaine des énergies renouvelables notamment). Nous soulignerons, enfin, que ces ruptures demanderont du temps (c’est le rôle de la recherche) et des investissements importants. Dans le cadre du quatorzième festival « Voix publiques » du 22 au 28 mars 2015 ayant pour thème « Demain ». novembre 2014 mars 2015 JALONS POUR UNE HISTOIRE DES SCIENCES DE L’HOMME Le partenariat entre les écoles doctorales du secteur Sciences Humaines et Art et l’Espace Mendès France s’appuie sur une série de conférences de chercheurs qui ont en commun d’apporter un éclairage original sur les faits humains et sociaux, pris comme objets scientifiques. Cette année, c’est le rapport entre les sciences humaines et les autres sciences qui sera central. Progrès technologique, biologie et anthropologie humaine, il s’agit de cas où l’humain se pose la question de ce qui le distingue et de ce qui lui permet d’orienter son destin individuel et son histoire collective. Une conférence spécifique portera sur la psychologie du langage et la communication. François Rigalleau, Isabelle His et Nathalie Kotlok, directeurs des Écoles doctorales de sciences humaines, économiques et sociales de l’université de Poitiers. En partenariat avec les écoles doctorales : Lettres, pensée, arts et histoire ; Sociétés et organisations ; Cognition, comportement, langage(s) de l’université de Poitiers. Jalons pour une histoire des sciences de l’homme Mardi 4 novembre 2014 - 18h30 « L’Apocalypse joyeuse : une histoire du risque technologique » Jean-Baptiste Fressoz . chargé de recherche CNRS, Centre Alexandre Koyré, Paris. Le point de départ de « L’Apocalypse joyeuse, une histoire du risque technologique » est de retourner la question mal posée de la « prise de conscience environne- mentale » et de ses origines historiques. L’histoire qu’il faut raconter n’est pas celle d’une prise de conscience, mais celle de la production savante et politique d’une inconscience modernisatrice. D’où le choix d’une narration centrée sur les « petites désinhibitions modernes » et l’étude de quelques uns des dispositifs qui ont accompagné le passage à l’acte technologique aux XVIIIe et XIXe siècles : l’extension de la notion de risque à la vie elle même, l’instauration de comités d’experts gérant et imposant les innovations pour le bien de la nation et de l’économie, le basculement des étiologies médicales de l’environnemental au social, la financiarisation des atteintes à l’environnement ou bien encore la norme de sécurité. « L’Apocalypse joyeuse » montre comment au début du XIXe siècle, les sciences et les techniques ont ajusté les ontologies et les objets dans le but d’instaurer un « monde économique » taillé à la mesure de l’homo-œconomicus. 9 Jalons pour une histoire des sciences de l’homme Mardi 2 décembre 2014 - 18h30 Institutionnalisation et internationalisation d’une discipline l’anthropologie raciale 1850-1940 Carole Reynaud-Paligot . centre d’histoire du XIXe siècle (EA 3550), université Paris1-Panthéon-Sorbonne, université de New York à Paris, MSH Paris-Nord. L’essor de l’anthropologie « raciale » prend source dans un contexte scientifique spécifique, celui du développement des sciences naturelles et de la démarche classificatoire. La croissance économique des pays industriels a entraîné l’apparition d’une bourgeoisie prospère et éduquée qui a manifesté un intérêt intellectuel pour la vie scientifique et a soutenu financièrement les sociétés savantes. Incarnant la modernité scientifique, forte du prestige des sciences naturelles dont elle était issue, la « science des races » a été en capacité de faire pénétrer ses enseignements dans d’autres espaces intellectuels ; publicistes, historiens, philosophes ont puisé dans ces savoirs biologiques des outils séduisants pour l’analyse des sociétés humaines et ont fait de la notion de race une clé d’explication des relations entre ces sociétés. Enfin, son succès réside également dans sa capacité à répondre à des enjeux politiques qui ont émergé dans un contexte européen marqué par de très fortes rivalités entre les sociétés impériales. Les États-nations l’ont, en effet, mobilisée dans la grande quête des origines nationales, une thématique au cœur de la construction des identités nationales de la fin du XIXe siècle. 11 Jalons pour une histoire des sciences de l’homme Mardi 20 janvier 2015 - 18h30 De la signification de la phrase vers la signification de l’énoncé : une approche pragmatique expérimentale Ira Noveck uploads/Science et Technologie/ programme-histoire-des-sciences-2014-2015.pdf

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