Rapport annuel 2011 Le Partenariat mondial de la science rizicole (GRiSP), un p

Rapport annuel 2011 Le Partenariat mondial de la science rizicole (GRiSP), un programme de recherche du CGIAR représente, pour la toute première fois, un plan stratégique et de travail unique pour la recherche rizicole mondiale, ainsi qu’une façon de contribuer plus efficacement à la recherche de solutions aux problèmes de développement. Le GRiSP a vu le jour en novembre 2010. Le GRiSP regroupe des centaines de chercheurs qui devront se lancer dans la tentative la plus complète jamais entreprise pour utiliser la diversité génétique du riz. Une recherche de pointe, visant à découvrir de nouveaux gènes du riz et à déchiffrer leurs fonctions vient s’ajouter aux efforts déployés en vue d’éliminer les obstacles dans le but d’accroître les rendements rizicoles et de créer de nouvelles générations de riz « adaptées au climat », dotées d’une tolérance à l’inondation ainsi que d’autres caractères indispensables pour adapter la production au changement climatique. L’Institut international pour la recherche rizicole (IRRI) dirige le GRiSP et les activités en Asie, le Centre du riz pour l’Afrique (AfricaRice), les travaux effectués en Afrique et le Centre international d’agriculture tropicale (CIAT) ceux menés en Amérique latine et dans les Caraïbes. D’autres organisations internationales de recherche comme le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et le Centre international japonais de recherche en agronomie (JIRCAS) jouent un rôle stratégique au sein du GRiSP et beaucoup d’autres partenariats sont encouragés. La présente publication relève de la seule responsabilité du Partenariat mondial de la science rizicole. cc Partenariat mondial de la science rizicole 2012 Le présent rapport annuel est protégé par le droit d’auteur du GRiSP et son utilisation est autorisée dans le cadre d’une licence Creative Commons Attribution-Pas d’utilisation commerciale-Partage dans les mêmes conditions 3.0 (non transposé). Sauf indication contraire, les utilisateurs sont libres de copier, de reproduire et de distribuer, d’afficher ou de communiquer tous les articles et de les traduire, de les adapter ainsi que toutes œuvres dérivées dans les conditions spécifiques décrites à http://creativecommons.org/ licenses/by-nc-sa/3.0. Adresse postale : Dr Achim Dobermann, Directeur de programme du GRiSP , c/o IRRI, DAPO Box 7777, Metro Manila, Philippines Téléphone : +63 (2) 580-5600 Télécopie : +63 (2) 580-5699 Courriel : a.dobermann@irri.org Site web : www.grisp.net Référence proposée : GRiSP (Partenariat mondial de la science rizicole). 2012. Rapport annuel 2011. Los Baños (Philippines) : Institut international de recherche sur le riz. Crédits : Aux efforts d’une équipe de rédacteurs, d’éditeurs, de photographes et de concepteurs de l’IRRI, d’AfricaRice, et de CIAT. 1 Rapport annuel 2011 GRiSP Rapport annuel 2011 Table des matières La sélection rizicole rapporte des milliards à l’Asie du Sud-Est 4 2 20 7 22 9 25 27 11 29 14 32 35 38 17 39 40 2011 — L’Année du GRiSP Par Achim Dobermann, Directeur de programme Coup de pouce au riz hybride dans les tropiques Une saison agricole pour les formateurs Du riz dans la glace Les gènes qui peuvent vaincre le « SIDA du riz » Éradication des tueurs souterrains Une agriculture plus intelligente grâce à l’envoi de messages Du riz à « saveur latine » Les semences de riz qui font la différence en Afrique «Bouter» la pyriculariose du riz hors des champs des producteurs Du riz en toutes saisons L’avenir de la science rizicole Activités du GRiSP en 2011 Équipes de la gouvernance et de la gestion du GRiSP GRiSP eventsManagement Team GRiSP Governance and Management Team Une mini moissonneuse-batteuse pour l’Afrique subsaharienne Un remède à la folie du marché du riz 2 Rapport annuel 2011 2 GRiSP Rapport annuel 2011 2011 — L’Année du GRiSP Par Achim Dobermann, Directeur de programme Isagani Serrano/IRRI L e Partenariat mondial de la science rizicole (GRiSP) a été officiellement lancé en novembre 2010, au titre du tout premier programme de recherche du CGIAR (CRP). En réalité, il n’est pas sorti du néant. Ce qui, pour la première fois, est à présent harmonisé en une unique stratégie et en un nouveau mécanisme de coordination de la recherche rizicole internationale se fonde sur les travaux de recherche effectués par des chercheurs de plus 900 organismes de recherche et de développement qui collaborent depuis des décennies dans les principaux domaines de la science rizicole. Il faut entre 10 à 15 ans, pour faire naître une idée et la transformer en produit à l’intention des riziculteurs, des consommateurs et d’autres acteurs de la chaîne de valeur. La science moderne peut rendre ce processus plus efficace, plus précis et, aussi parfois plus rapide, mais elle ne peut se substituer aux chercheurs créatifs et dévoués qui – avec le temps et les ressources nécessaires – seront en mesure de proposer les innovations tant attendues. Notre objectif consiste à faire en sorte que le GRiSP devienne un programme qui permet des innovations, un programme au sein duquel différents partenaires, avec leurs différentes potentialités, apportent leurs contributions aux producteurs des pays en développement et à plusieurs autres acteurs. Un chercheur à lui tout seul ou une institution individuelle ne peut plus s’attaquer au grand nombre de défis urgents auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui. C’est la raison d’être du GRiSP : sa portée est Globale, il porte essentiellement sur le Riz, il s’agit d’une Science de qualité, qui dépend des Partenariats qu’il renforce. Nous ne disposions d’aucun véritable mode d’emploi, ni de modèle dont nous aurions pu nous inspirer. Nous avons donc, en 2011, concentré nos efforts sur la mise en place des structures, directives et processus requis pour le GRiSP, et sur de nouvelles initiatives qui ont suscité un engouement indéniable. J’ai le plaisir d’annoncer que tout s’est, de façon surprenante, bien passé, et que, dans l’ensemble, nous avons évité de créer de nouvelles lourdeurs bureaucratiques ou des coûts de transaction élevés qui pourraient faire perdre du temps aux chercheurs qui ont besoin de faire de la recherche de qualité. Nous avons élu un remarquable Comité de supervision (OC), nous disposons d’une Équipe de planification et de gestion des programmes 3 GRiSP Rapport annuel 2011 (PPMT), nous avons des responsables compétents dans tous les domaines de la science et du développement abordés par le GRiSP et, les centres du CGIAR et d’autres institutions engagées dans le GRiSP ont ajusté leurs propres processus aux besoins de celui-ci. La plupart du temps, tout ceci est réalisé en coulisse, par un personnel dévoué et à l’insu des chercheurs, des partenaires et des donateurs. Je me dois donc, dans un premier temps, de remercier tous ceux qui ont permis de rendre le GRiSP opérationnel, notamment dans toutes ses activités pratiques. Quelles initiatives avons-nous réussi à lancer à ce jour ? En 2011, le financement total du GRiSP s’est élevé à 98,8 millions de dollars américains. Même si, dans l’ensemble, le financement du GRiSP s’effectue encore à l’aide de subventions bilatérales restreintes qui ont des objectifs assez précis et souvent des centres d’intérêts géographiques spécifiques, les ressources du CGIAR disponibles nous ont permis de consolider les thèmes de recherche du GRiSP et de mener plusieurs nouvelles activités de recherche et de renforcement des capacités. Pour un programme mondial comme le GRiSP, il faut nécessairement qu’il offre une plateforme pour des innovations et une collaboration qui dépasse le cadre de ce qui existait auparavant. Quelques exemples de nos nouvelles initiatives en 2011 figurent dans l’encadré. Nous avons clairement perçu les possibilités qui découleront d’une communication et d’une collaboration renforcées ainsi que des nouveaux mécanismes destinés à appuyer la science rizicole pour le développement. De grandes possibilités s’offrent également aux nombreux partenaires qui souhaitent se joindre à nous et même prendre l’initiative dans certains domaines spécifiques de la recherche au sein du GRiSP. J’espère donc voir le GRiSP évoluer vers une recherche novatrice, axée sur la production qui servira de plateforme de développement pouvant systématiquement s’attaquer aux grands défis à venir – grâce à des partenariats efficaces. Ce nouveau rapport « brillant » n’a pas pour objet de donner une vue d’ensemble complète sur l’ampleur et l’importance du GRiSP. Nous avons plutôt mis l’accent sur une série d’histoires qui décrivent les récents succès ainsi que nouvelles activités. Il s’agit d’instantanés d’efforts réalisés au niveau mondial par des centaines de chercheurs-riz. Pour conclure, j’aimerais vous rappeler à tous qu’investir dans la science agricole pour le développement est en effet très gratifiant : « Investir 20 USD dans le GRiSP permettra de sortir une personne de la pauvreté ». Pour en savoir plus, rejoignez-nous sur grisp.net. Achim Dobermann Exemples d’importantes nouvelles initiatives du GRiSP en 2011 • Thème 1 : Atelier sur la détermination du phénotype du riz, mars 2011, Montpellier, qui a abouti à la formation d´un réseau mondial de détermination du phénotype appuyé par une subvention de Nouvelles frontières du GRiSP. • Thème 2 : Atelier sur la stratégie de sélection pour le potentiel de rendement du riz, août 2011, Cali, Colombie, qui a donné lieu à la formation d´un réseau mondial sur le potentiel de rendement appuyé par une subvention de Nouvelles frontières du GRiSP. • Thème 5 : uploads/Science et Technologie/ rapport-annuel-2011.pdf

  • 28
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager