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3 également éditée par Springer sous le titre Handbook of continuum mechanics.

3 également éditée par Springer sous le titre Handbook of continuum mechanics. Quand l’École polytechnique a décidé d'ouvrir plus largement ses portes aux étudiants étrangers, il a commencé à produire des didacticiels sous forme de CD-ROM qui sont maintenant joints aux livres édités. Activités de recherches Les activités de recherches de Jean SALENÇON ont été essentiellement développées au Laboratoire de mécanique des solides à l’École polytechnique. Elles furent à l'origine d'un accord qui a associé ce laboratoire à l’École nationale des ponts et chaussées et a permis la création d’un groupe de recherche sur l'analyse e t la conception des structures ; ce groupe a finalement rejoint l’École nationale des ponts et chaussées à Marne-La Vallée après que Jean SALENÇON en a eu transmis la direction à Patrick de BUHAN. Ces recherches furent essentiellement, mais pas exclusivement, orientées vers des applications dans le domaine du génie civil. Initialement, Jean Salençon a procédé à une analyse approfondie de la force portante des fondations superficielles en mécanique des sols en appliquant l'approche fondamentale de la théorie de charges limites exposée dans sa thèse de doctorat. De nouveaux résultats ont été obtenus ainsi, présentés sous forme d’abaques, qui ont amélioré la pratique courante et ont permis le traitement des configurations non conventionnelles ; à titre d’exemples : sol de fondation multicouche, effets de couplage, coefficients de forme, etc. Le tournant décisif dans ces recherches a eu lieu quand Jean SALENÇON s’est dégagé de la théorie de charges limites en plasticité pour élaborer la théorie du Calcul à la rupture après qu'il se fut rendu compte que ces analyses ne requéraient pas la donnée complète d’une loi de comportement mais la seule connaissance de la résistance des matériaux constitutifs. La théorie du Calcul à la rupture pouvait alors être entièrement établie en s’appuyant sur des résultats mathématiques simples d'analyse convexe. Elle fournissait un cadre général commode pour tous les types d'analyses de stabilité : pentes et barrages, sols anisotropes ou renforcés, calcul à la rupture des plaques et dalles minces, approche probabiliste, homogénéisation, etc. C’est ainsi que le logiciel STARS a été développé par le groupe de recherche du laboratoire, pour l'analyse de stabilité des pentes dans des conditions variées comprenant notamment les actions sismiques et les renforcements actifs ou passifs (1991). On peut également remarquer que la théorie du Calcul à la rupture a été utilisée récemment dans la nouvelle version du logiciel commercial TALREN produit par TERRASOL (cf. Ground Engineering, Sept. 2009, 20-25), car elle permet de lever les paradoxes qui sont habituellement rencontrés avec l’emploi des approches classiques, en faisant une distinction claire entre les actions – forces actives imposées à l’ouvrage étudié et qui sont prescrites par les règlements de construction – et les résistances – caractéristiques physiques des matériaux constitutifs qui sont seulement définies par leurs valeurs maximales. Il s'avère que la théorie du Calcul à la rupture est la pierre angulaire théorique de l'approche du Calcul aux états limites ultimes (ELU) qui fait maintenant partie des règlements de construction internationaux (Eurocodes…). 4 Une caractéristique essentielle de ces recherches est sans doute le transfert des concepts de base de la mécanique des continus, tels que le principe d es puissances virtuelles, et de résultats mathématiques simples, aux applications pratiques en génie civil et mécanique. Récemment, avec Alain PECKER et Charisis Theodoros CHATZIGOGOS, Jean SALENÇON a contribué à l'élaboration d'une nouvelle approche pour l'analyse des structures sous sollicitations sismiques avec le concept de dimensionnement fondé sur la performance. D'autres aspects des activités de recherches en Jean SALENÇON incluent l'élastoplasticité et l'élasticité de viscoélasticité, avec des résultats qui apparaissent dans ses livres rédigés sur ces thèmes. Positions scientifiques nationales et internationales Jean SALENÇON a présidé le Comité français de mécanique des sols et des travaux de fondation (CFMS) de 1986 à 1990. Il a été membre de nombreux conseils scientifiques en France (CTICM, IMG, CSTB, LCPC, ONERA, IFP…) et du conseil d'administration du CNAM (2005-20011). Il a présidé le conseil scientifique de RENAULT (1992-2000), préside actuellement le conseil scientifique de GDF-SUEZ et est membre du conseil d'administration du CNRS ; il est également membre du Conseil Consultatif International de l’Université Autonome de Nuevo León (UANL, Monterrey, Mexique). Dans la communauté internationale des « mécaniciens », Jean SALENÇON a eu, de 1992 à 2000, la responsabilité de présider le Panel international pour la sélection des symposiums IUTAM en mécanique des solides. Il a été élu membre du bureau de IUTAM pour 4 ans en août 2000. Il a été membre du conseil scientifique du Centre international pour les sciences mécaniques (CISM) à Udine (Italie) depuis 1996 et a été réélu en tant que recteur non résident du CISM pour une nouvelle période de 5 ans à partir du 1er janvier 2009. Il a été récemment nommé Chair professor-at-large à la City University de Hong Kong (Chine). Jean SALENÇON a été élu à l'Istituto Lombardo (Milan) en 1991 en tant que membre étranger. Avec quatre collègues, il a reçu le prix Trevithick décerné par The institution of Civil Engineers (Londres), en 1990 et, avec Alain PECKER, il a reçu le prix de l'Association française du génie parasismique (AFPS) en 1991. En 2000, il fut membre fondateur de l'Académie des technologies. À l'Académie des sciences, Jean SALENÇON a été membre de la Commission administrative, il a présidé la Commission administrative centrale de l'Institut de France en 2004. Il a été vice- président de l'Académie pour les années 2007-2008, et président pour 2009 et 2010. Il a présidé l'Institut de France en 2009. 13 août 2011 uploads/Science et Technologie/ resume-fr-prn-2.pdf