Déroulement de la leçon Support:  La recherche des élèves + un texte didactiqu

Déroulement de la leçon Support:  La recherche des élèves + un texte didactique.  Exposé à propos des repères :  Le texte de vulgarisation scientifique  La visée d'un texte de vulgarisation scientifique I- Préparation et présentation du travail : -Présentation du travail de recherche par des groupes classe en respectant les consignes données auparavant. • Présenter le plan au tableau. • Adopter un débit convenable. • Répéter les idées importantes, les expliquer. • Parler d’une voix suffisamment haute et regarder l’auditoire. II- Mise en commun: -Déclencher la discussion à propos des définitions abordées. - Engager une discussion qui témoignera de la bonne compréhension du contenu de l’exposé. III- Phase de trace écrite et de préparation à l’écrit : - Reprendre succinctement avec une mise en exergue des grandes lignes et des éléments les plus importants relevés lors de la discussion afin de préparer les élèves à rédiger et à organiser les idées sous forme d’un petit résumé qui sera exploité comme trace écrite de l’activité. Quelques repères : Le texte à vulgarisation scientifique a-définition: Le texte de vulgarisation scientifique est un texte didactique ; il a une visée «pédagogique ». Il se propose de transmettre un savoir, une information présentée comme scientifique. On le trouve dans les manuels scolaires, dans les revues, dans les articles de presse, encyclopédies, dictionnaires, ouvrages scientifiques, œuvres de vulgarisation… Il porte sur le monde physique, animal, humain, économique qui nous entoure… b- La visée de l'image satirique: On part du principe qu’une lacune doit être comblée dans les connaissances du récepteur, il s’agit d’informer. Cette information se veut objective. c- Les moyens caractéristiques du texte de vulgarisation scientifique: 1. constructions syntaxiques a). L’information se présente sous forme d’affirmation. Ex1 : Cette vieille dame fête ses deux cents ans cette année. Ex2 : En 1789, il réussit à reproduire cet effet de blanchissement. b). Les formes verbales sont le plus souvent celles du présent de l’indicatif. Néanmoins les temps du récit, notamment le passé simple se rencontrent dans les textes à passage historiques : Ex. A la fin du XVIII siècle…tuberculeux voir texte : « Le saviez-vous ») et dans les textes historiques. Module 3 : Lire une nouvelle fantastique Séquence 1 : l'incipit Durée : 2 heures. Niveau : Tronc commun scientifique, option français Activité : Techniques d'expression et de communication Objectif : -définir le texte de vulgarisation scientifique et sa visée c). On notera en particulier l'emploi des subordonnées relatives qui servent à introduire un exemple ou une étape dans le raisonnement ; il en va de même pour les participes présents qui prennent, eux aussi, une valeur d’explication ou d’exemple : Exemples; Elle détruit…. en faisant éclater leur membrane protectrice. […] qui avaient inspiré le chimiste. […] qui revenaient de la lune. 2. constructions lexicales a) L'utilisation du «vocabulaire technique » proche de l’objectivité ; propre à chaque spécialité. Ex; L’eau de Javel fut aussi utilisée pour assainir les ustensiles contaminés par les tuberculeux. b) L’utilisation des différents procédés de définition : -La dénomination: Le désinfectant le plus efficace et le moins cher, c’est toujours l’eau de Javel. -La caractérisation: Le désinfectant le plus efficace et le moins cher. Il a un pouvoir désinfectant et dévastateur. -La fonction La fameuse eau servit à purifier, à assainir et à détruire tous les microbes. -L’équivalence: L’eau de Javel c’est du chlore -L’analyse. Solution aqueuse d’hypochlorite et de chlorure de sodium. c) L’utilisation des figures de rhétorique : le symbole, la métaphore, la personnification (cette vieille dame fête ses deux cents…) Le Support: LE SAVIEZ –VOUS ? Quel est le désinfectant le plus efficace et le moins cher ? Diable, c’est toujours l’eau de Javel ! Et bien ! Figurez-vous que cette vieille dame fête ses deux cents ans cette année. A la fin du XVIII siècle, le chimiste Berthollet avait observé que, lorsque les lavandières étendaient leur linge sur les prés, draps, serviettes et chemises se mettaient à blanchir sous l’effet de l’oxygène dégagé par l’herbe. En 1789, il réussit à reproduire cet effet de blanchissement : l’eau de Javel était née, et fut baptisée ainsi en souvenir des lavandières du village de Javel (actuel quai Javel, à Paris) qui avaient inspiré le chimiste ! Ce n’est que plus tard que Pasteur s’aperçut de son pouvoir désinfectant. Courtisée comme une diva, la fameuse eau servit à purifier l’eau des soldats pendant la Première Guerre mondiale, puis à désinfecter à la Nasa les astronautes qui revenaient de la Lune (on ne sait jamais !), mais elle fut aussi utilisée pour assainir les ustensiles contaminés par les tuberculeux. Aujourd’hui, elle a toujours la cote, tout bêtement parce qu’on n’a pas trouvé mieux. On aurait pu penser que germes et microbes se seraient adaptés à son pouvoir dévastateur. Eh bien, pas du tout ! Rien ne lui résiste. Son secret : elle détruit tout type de microbes en faisant éclater leur membrane protectrice. […] Extrait du Figaro, 27 avril 1990 uploads/Science et Technologie/ t-e-c-texte-didactique 1 .pdf

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