EXTRA-MUROS À TRAVERS LE CHAMP DE LAVE DU HOLUHRAUN PAGE 44 HISTOIRE MATTMARK :

EXTRA-MUROS À TRAVERS LE CHAMP DE LAVE DU HOLUHRAUN PAGE 44 HISTOIRE MATTMARK : UN DRAME TOUT SAUF INÉVITABLE PAGE 14 ARCHÉOLOGIE SUR LES TRACES DU PLUS ANCIEN VILLAGE D’EUROPE PAGE 10 LE MAGAZINE SCIENTIFIQUE DE L’UNIVERSITÉ DE GENÈVE N° 123 DÉCEMBRE 2015 LA VRAIE NATURE DES MATHS P. 20 DISCIPLINE ARIDE POUR LES UNS, FASCINANTE POUR LES AUTRES, LES MATHÉMATIQUES CONSTITUENT LE MEILLEUR LANGAGE POUR DÉCRIRE LES LOIS DE LA NATURE. LE PNR SWISSMAP OFFRE UNE STRUCTURE ET DES MOYENS POUR DOPER LA RECHERCHE DANS CE DOMAINE CAMPUS N°123 RECHERCHE XXX Pensez à ramasser et trier vos déchets unige.ch/unipropre UNI PROPRE C’EST FACILE 3 CAMPUS Université de Genève – Presse Information Publications – Rue Général-Dufour 24 – 1211 Genève 4 – campus@unige.ch – www.unige.ch/campus/ SECRÉTARIAT, ABONNEMENTS T 022/379 77 17 – F 022/379 77 29 RESPONSABLE DE LA PUBLICATION Didier Raboud RÉDACTION Vincent Monnet – Anton Vos CORRECTRICE Samira Payot – www.lepetitcorrecteur.com GRAPHISME Bontron&Co, Sandra Marongiu IMPRESSION Atar Roto Presse SA, Vernier PUBLICITÉ Go ! Uni-Publicité SA – Rosenheimstrasse 12 – CH-9008 St-Gall/Suisse – T 071/544 44 80 – F 071/244 14 14 – printmedia@go-uni.com. | Campus est membre du Swiss Science Pool – www.swiss-science-pool.com – Reprise du contenu des articles autorisée avec mention de la source. Les droits des images sont réservés. 04 ACTUS RECHERCHE 10 ARCHÉOLOGIE SUR LES TRACES DU PREMIER VILLAGE EUROPÉEN Un sondage réalisé sur un site immergé dans le Péloponnèse a mis au jour un fragment de céramique qui pourrait appartenir à un village néolithique. 14 HISTOIRE MATTMARK, 50 ANS APRÈS La première étude scientifique d’envergure consacrée à l’avalanche qui a causé la mort de 88 travailleurs suisses et étrangers dans la vallée de Saas montre que ce drame était tout sauf imprévisible. 18 LANGAGE LA SUISSE, OBJET MULTICULTUREL Les résultats de la plus vaste enquête jamais menée en Suisse sur l’acqui­ sition des langues et le rapport à l’altérité montrent des compétences élevées mais mal exploitées en termes de maîtrise des langues natio­ nales ainsi qu’une position contrastée vis-à-vis de l’immigration. 20 SWISSMAP, UN PNR DÉDIÉ AUX MATHÉMATIQUES Discipline aride pour les uns, fascinante pour les autres, les mathématiques constituent le meilleur langage pour décrire les lois de la nature. Exemple avec les travaux du Pôle Swissmap, dirigé par Stanislav Smirnov, lauréat de la médaille Fields 2010 et professeur à la Section des mathématiques. 27 LES MATHS, TOUT UN ART La pratique des mathématiques demande une bonne dose de créativité et d’intuition. Pour Hugo Duminil-Copin, professeur à la Section de mathématiques, elle s’apparente à une discipline artistique et peut s’apprécier selon des critères esthétiques et émotionnels. 31 J’AI MAL AUX MATHS MAIS JE ME SOIGNE Rarement populaires auprès des élèves, les mathématiques ne manquent pourtant pas d’attrait. Développant la créativité et l’esprit critique, sollicitant peu l’apprentis­ sage par cœur, elles ont joué un rôle essentiel dans le développement des sociétés humaines. 36 LA NATURE MISE EN ÉQUATIONS L’analyse numérique s’intéresse aux fondements mathématiques et aux méthodes permettant de résoudre les équations de la phy­ sique qui décrivent la nature. Genève dispose d’une solide tradition en la matière. Présentation. PHOTO DE COUVERTURE : ISTOCK DOSSIER : LA VRAIE NATURE DES MATHÉMATIQUES RENDEZ-VOUS LE MAGAZINE SCIENTIFIQUE DE L’UNIVERSITÉ DE GENÈVE N°123 DÉCEMBRE 2015 40 L’INVITÉ UNE VIE TROP LONGUE EST UNE PERTE Ezekiel Emanuel, directeur du Dépar­ tement d’éthique médicale et des politiques de santé à l’Université de Pennsylvanie, a décidé de renoncer à toute action médicale visant à prolonger sa vie au-delà de 75 ans. 44 EXTRA-MUROS DANS LES LAVES DU HOLUHRAUN On arrive mieux à prévoir le début d’une éruption de lave fluide que sa fin. Luca Caricchi s’est rendu en Islande sur les lieux d’une éruption récente pour tenter de combler cette lacune. 48 TÊTE CHERCHEUSE LOUIS JURINE ENTRE OMBRE ET LUMIÈRE Considéré comme l’un des meilleurs chirurgiens d’Europe vers 1800, Louis Jurine a rapidement disparu de l’historiographie malgré des décou­ vertes de premier plan, comme celle du « 6e sens » des chauves-souris. 50 À LIRE 52 THÈSES DE DOCTORAT ACTUS LES UNIVERSITÉS DE LA LERU RAPPORTENT 70 MILLIARDS D’EUROS La contribution des 21 universités membres de la Ligue européenne des universités de recherche (LERU) à l’économie européenne s’élève à 71,2 milliards d’euros, en termes de valeur ajoutée brute, et à plus de 900 000 emplois. C’est ce que démontrent les résultats d’une étude publiée en septembre et réalisée par la société de consulting indépen­ dante BiGGAR Economics sur mandat de la LERU. UN PONT ENTRE HAUTES ÉCOLES ET INDUSTRIES Le Laboratoire de technologie avancée, fruit d’une collaboration entre l’Université de Genève et la HES-SO Genève, a été inauguré le 17 novembre. L’objectif de cette nouvelle structure, présidée par Christophe Renner, professeur à la Faculté des sciences, est de renforcer les interactions entre les hautes écoles et l’industrie. Elle ambitionne également d’apporter des solutions techniques originales aux petites, moyennes et grandes entreprises. NOUVEAU CENTRE CONTRE LE DIABÈTE Touchant près de 500 000 personnes en Suisse, le diabète est depuis plus de trente ans l’un des domaines de recherche phares de la Faculté de médecine. Afin de renforcer encore ses compétences en la matière, l’Université crée le Centre facultaire du diabète. Il permettra de rassembler l’expertise de l’ensemble des médecins et des scientifiques genevois travaillant sur ce trouble métabolique. SCIENCES DE LA TERRE LE POUVOIR REFROIDISSANT DES VOLCANS SE PRÉCISE Les éruptions volcaniques ont pour effet de refroidir temporairement la planète à cause du soufre qu’elles éjectent dans l’atmosphère. Il est toutefois difficile de déterminer préci­ sément l’ampleur du phénomène, car les deux méthodes utilisées pour l’estimer ne donnent pas les mêmes résultats. Les simulations du climat par ordinateur prédisent en effet des périodes de refroidissement entre 2 et 4 fois plus impor­ tantes et nettement plus durables que les recons­ titutions obtenues à partir de l’étude des cernes de croissance des arbres. Cette incohérence a pu être levée dans un article publié le 31 août dans la revue Nature Geoscience par une équipe dont fait partie Markus Stoffel, maître d’enseigne­ ment et de recherche à l’Institut des sciences de l’environnement. Les dendrochronologues ont réalisé une nouvelle reconstitution des températures estivales de l’hé­ misphère Nord pour les 1500 dernières années en ajoutant dans leur analyse la densité de cernes, une variable négligée jusque-là. Ils ont ainsi pu constater que les périodes de refroidissement qui suivent les éruptions sont en réalité plus prononcées que prévu. Les physiciens du climat ont, quant à eux, recalculé le refroidissement engendré par les éruptions de Samalas et de Tambora, surve­ nues en Indonésie en 1257 et 1815, en prenant en compte la localisation des volcans, la saison de l’éruption, la hauteur d’injection du dioxyde de soufre et le cycle de vie des aérosols soufrés dans l’atmosphère. Ces nouvelles simulations montrent que les perturbations des échanges de rayonnement, dues à l’activité volcanique, ont été largement surestimées jusque-là. En conclusion, les deux approches revisitées s’accordent désormais aussi bien sur l’ampleur des périodes de refroidissement que sur leur persistance moyenne, évaluée à deux-trois ans. PHYSIQUE LES GALAXIES PRIMITIVES ET LA FIN DES « ÂGES SOMBRES » Les toutes premières galaxies apparues après le big bang étaient petites mais nombreuses. Et leur luminosité cumulée a contribué de manière décisive à mettre fin aux « âges sombres » qui ont régné durant les premières centaines de millions d’années de l’Univers. Ce résultat, obtenu grâce à l’analyse de plus de 250 galaxies primitives découvertes à l’aide du télescope spatial Hubble, offre de nouveaux éléments de réponse à l’un des défis les plus importants de la cosmologie obser­ vationnelle, à savoir l’identification des sources de lumière responsables d’un épisode clé de l’his­ toire de l’Univers, celui de la « Réionisation ». Réalisée par une équipe internationale d’astro­ nomes menée par l’Ecole polytechnique fédé­ rale de Lausanne et à laquelle a participé Daniel Schaerer, professeur au Département d’astro­ nomie (Faculté des sciences), cette étude doit paraître dans la revue Astrophysical Journal. Les « âges sombres » de l’Univers commencent 380 000 ans après le big bang et durent quelque 400 millions d’années. Ils prennent fin lorsque s’allument les premières étoiles. Ces géantes à la vie très brève explosent en de puissantes super­ novas dont le rayonnement ionise les atomes d’hydrogène environnants, rendant l’Univers progressivement transparent. Afin de localiser ces sources de lumière pri­ mitives, les chercheurs ont utilisé les images prises par le télescope Hubble dans le cadre de son programme Frontier Fields. Les astronomes ont ainsi découvert 252 galaxies naines de pre­ mière génération telles qu’elles étaient entre 600 et 900 millions d’années après le big bang. En observant le rayonnement ultraviolet de ces galaxies, ils ont pu déterminer avec une bonne certitude que les galaxies les plus petites et les plus répandues sont impliquées dans la réionisa­ tion de l’hydrogène et ont joué un rôle indispen­ sable dans les débuts de l’Univers. NASA CAMPUS N°123 ACTUS 5 LE DIES ACADEMICUS HONORE DIX PERSONNES La cérémonie 2015 du Dies academicus s’est déroulée le vendredi 9 octobre à Uni Dufour. Six doctorats honoris causa ont uploads/Science et Technologie/campus-123.pdf

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