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glutit phère langue, re sion, mastic tion, oralité, f ales, postur de langue, or illage, appare troubles de ysphagie, ven fonction lab fonctionnel mporo-m ère déglutition dysfonctionnelle, sphère oro-faciale-langue, langue, respiration, occlu- sion, mastication, déglu- tition, oralité, fonctions oro- faciales, posture linguale, frein de langue, orthodontie, appareillage, appareil man- ducateur, troubles de l’oc- clusion, dysphagie, ventila- tion buccale, fonction labia- le, éducation fonctionnelle, articulations temporo-man- dibulaires, charnière occi- pito-cervicale, chirurgie or- thopédique des maxillaires ossoplastie, rééducatio Fédération Nationale des Orthophonistes 44e Année Juin 2006 Trimestriel N° 226 Fondatrice : Suzanne BOREL-MAISONNY Rééducation Orthophonique Rencontres Données actuelles Examens et interventions Perspectives La déglutition dysfonctionnelle 1 LA DÉGLUTITION DYSFONCTIONNELLE Sommaire juin 2006 N° 226 Rééducation Orthophonique, 145, Bd Magenta, 75010 Paris Ce numéro a été dirigé par Gilles Leloup et Isabelle Eyoum, orthophonistes. Une approche pluridisciplinaire de la rééducation de la déglutition dysfonctionnelle. 3 Gilles Leloup, orthophoniste, Paris 1. La déglutition dysfonctionnelle, quoi de neuf ? 15 Edith Lejoyeux, Professeur d'orthopédie dento-faciale, Paris 2. Sémiologie de la déglutition dysfonctionnelle et des dysfonctions oro-faciales, 29 Gilles Leloup, orthophoniste, Paris 3. Rééducation de la déglutition : intérêts et limites, 39 Gisèle Thépault, orthodontiste, Aulnay-sous-Bois, Maryvonne Fournier, kinésithérapeute, Paris 1. Place de l’orthophoniste dans les traitements orthodontiques, 47 Eric Allouch, orthodontiste, Levallois-Perret 2. Réharmonisation des arcades dentaires, 57 Claude Lumbroso, orthodontiste, Paris 1. La rééducation de la déglutition dysfonctionnelle vue par une orthophoniste débutante, 9 Anne Thaler-Seguin, orthophoniste, Nogent-sur-Marne 2 1. La langue, organe clé des oralités, 115 Catherine Thibault, orthophoniste, Paris 2. La langue dans le concept ostéopathique, 125 Thierry Leboursier, ostéopathe, Paris 3. Traitements fonctionnels des Dysfonctions de l’Appareil Manducateur, 135 Frédéric Martin, Sonia Brunet, Christèle Gau, orthophonistes, Paris 4. Cervicalgie, rôle de la langue dans les traitements dento-posturomandibulogiques, 151 Jacques Brassecasse, chirurgien-dentiste, Alexandre Serge Puenté de Blas, prothésiste-dentaire, Courcouronnes. 5. Dysphagie et déglutition dysfonctionnelle, 159 Gilles Leloup, orthophoniste, Paris, Isabelle Eyoum, orthophoniste, Nogent-sur-Marne. 3. Les priorités de la rééducation, 63 Maryvonne Fournier, kinésithérapeute, Paris 4. Prise en charge de l’adulte « demandeur » de rééducation de déglutition dysfonctionnelle, 75 Isabelle Eyoum, orthophoniste, Nogent-sur-Marne 5. Réponses de l’orthophoniste face à un frein de langue, 85 Bernard Sergent, Chantal Zbinden-Trichet, Arnaud Picard, Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Plastique, Hôpital d’enfants Armand Trousseau, Paris 6. La glossoplastie : un geste mutilant à proscrire, 89 Laurence Benouaiche, Chef de Clinique Assistant, Chirurgie Plastique, Maxillo-faciale et Stomatologie Pédiatrique, CHU Necker-Enfants-malades, Paris 7. Glossoplastie et freinectomie du point de vue de l’orthophoniste, 95 Agnès Randon, orthophoniste, Le Pré Saint-Gervais 8. La chirurgie maxillo-faciale et la prise en charge orthophonique, 101 Thierry Loncle, chirurgien, Paris, Laurence Mouton, orthophoniste, Clermont-en-Argonne 9. La rééducation orthophonique pré et post-opératoire des dysmorphoses maxillo-mandibulaires, 107 Laurence Mouton, orthophoniste, Clermont-en-Argonne 3 Rééducation Orthophonique - N° 226 - juin 2006 L a pluridisciplinarité se construit autour d’échanges théoriques et cli- niques. La rencontre entre orthodontiste, chirurgien–dentiste, stomato- logue, ostéopathe, kinésithérapeute, psychologue et orthophoniste veut souligner que la déglutition dysfonctionnelle ne se résume pas seulement à une rééducation de la langue mais à une prise en charge globale des dysfonctions oro-faciales, des dysmorphoses dento-alvéolaires, de l’équilibre postural et de son oralité. En France, Romette (1975) fut une des premières à essayer de définir une classification des comportements neuro-musculaires lors de la déglutition. Elle a opposé d’une part la déglutition fonctionnelle subdivisée en déglutition fœtale, primaire, infantile, mature et d’autre part la déglutition dysfonctionnelle décrite en fonction de l’asynchronisme des muscles masticateurs. Cette hypothèse de travail reprise par de nombreux auteurs, a l’avantage de ne pas définir comme pathologique un processus de maturation connu : le geste de déglutition, et d’aborder cette anomalie en référence à la posture mandibulaire. Ce processus renvoie à l’interrogation sur la normalité et la variabilité du geste de déglutition chez l’adulte. La relation entre ventilation et posture linguale est systématique- ment associée au diagnostic d’une anomalie du premier temps de la déglutition. Cette réflexion sur le diagnostic des dysfonctions linguales est menée parallèlement aux travaux de Barrett (1978), l’initiateur de la myothérapie fonc- tionnelle et de Garliner (1983). Un premier cours fut organisé en France en Gilles Leloup Orthophoniste Attaché de consultation à l’hôpital Trousseau, doctorant à Paris VII, Chargé d’enseignement au centre de formation en orthophonie de Paris 3 bis rue Louise Michel 92300 Levallois-Perret Une approche pluridisciplinaire de la rééducation de la déglutition dysfonctionnelle juillet 1971. Cette rééducation est certainement la plus répandue. Elle a donné lieu à des adaptations plus ou moins fidèles. Elle repose sur un ensemble de techniques d’éducation et de rééducation des fonctions musculaires oro-faciales comme la ventilation, les postures (labiales, linguales, mandibulaires), la masti- cation et la déglutition. Si l’école américaine a introduit le concept de prise en charge des dysfonctions oro-faciales, elle développera et affirmera la responsa- bilité prédominante de la langue dans l’étiologie des dysharmonies dentaires pour ensuite se rétracter. Il en reste (tout du moins en France et chez les orthophonistes) l’idée que la langue est coupable de tous les maux, surtout lors de la déglutition. Mais, comme le rappelle, E.Lejoyeux dans son article, il est acquis que les pressions exercées lors de la déglutition ne sont plus considérées comme des facteurs étio- logiques significatifs, de l’œuf ou de la poule, les causes sont multifactorielles et la place de la ventilation prépondérante dans l’enchaînement dysfonctionnel. Quel lien entre les travaux de Romette et de Barrett ? L’une est orthodon- tiste, l’autre rééducateur. Tous deux développeront des méthodes d’évaluation et de classification mais pour l’une, la finalité est la stabilité du traitement ortho- dontique, pour l’autre la rééducation de la langue et particulièrement le geste de déglutition. Le défaut du thérapeute est de vouloir répondre trop vite à un symptôme par une technique rééducative compromettant l’efficacité du traitement car igno- rant les troubles associés et l’étiologie de la dysfonction. La déglutition fixe les conduites rééducatives au détriment de la prise en charge des autres fonctions. Une importance est donnée à l’articulation qui tout comme le geste de dégluti- tion est soumise à une grande variabilité de réalisation. L’ensemble des facteurs associés au mouvement et la position linguale est négligé. L’orthodontiste craint pour la stabilité du traitement. Lorsqu’il diagnos- tique une déglutition « atypique » et demande une rééducation de la dégluti- tion, il donne rarement des informations sur l’articulé dentaire ou sur un trouble de la ventilation, les liens entre langue et troubles associés ne sont pas toujours évoqués. Depuis plusieurs années, le concept d’éducation fonctionnelle qui consiste à proposer des écrans labiaux, vient en partie résoudre les problèmes de fonction. Il semble que pour l’un et l’autre la réponse se veut rééducative ou éduca- tive mais qu’il manque une grille commune d’évaluation et une recherche de diagnostic différentiel. Car si la rééducation de la déglutition et la pose d’appa- reillage mobile donnent dans la plupart des cas de bons résultats, il reste des patients réfractaires aux traitements sans que cela ne relève nécessairement de la 4 chirurgie maxillo-faciale. Sur ce sujet, L.Mouton fera part de son expérience de la rééducation pré et post chirurgicale et des récidives. Comment avancer ensemble dans la prise en charge des dysfonctions lin- guales ? Tout d’abord, je pense qu’une grande partie des rééducations de la déglu- tition dysfonctionnelle peuvent être traitées dans le cabinet de l’orthodontiste soit par appareillage mobile, soit par une explication des conséquences sur le futur traitement et par la proposition d’exercices. La succion du pouce est géné- ralement bien négociée « au fauteuil ». Si elle perdure, il est alors nécessaire de faire appel à un thérapeute extérieur. De même, lorsque des questions se posent sur les risques de récidive de traitement, sur la capacité d’un patient à se motiver, sur une résistance aux forces activées en bouche, elles doivent amener le praticien à adresser le patient à un rééducateur. La place de l’orthophoniste, du kinésithérapeute est de pouvoir faire un diagnostic différentiel des dysfonctions oro-faciales, de prendre en charge des patients avec une problématique autour de l’espace-bouche. Leur rôle est aussi d’accompagner le traitement orthodontique, d’expliquer qu’il n’est pas possible de corriger une posture ou un mouvement du fait de l’environnement musculaire ou de l’articulé, de rappeler que la déglutition dysfonctionnelle est la consé- quence, le plus souvent, d’une cascade dysfonctionnelle dont les marqueurs sont la ventilation buccale, la posture linguale basse et des parafonctions (Leloup, 2004). Ce point sera développé dans une approche de la sémiologie de la déglu- tition dysfonctionnelle. La trame de ce numéro est d’apporter à chacun une part de réflexion sur le diagnostic des dysfonctions oro-faciales, de ne pas limiter la langue à la déglutition. L’introduction d’A.Thaler-Seguin, jeune orthophoniste, illustre bien la complexité de cette rééducation, la nécessité de se former et d’avoir une connaissance de l’anatomie et des fonctions. La rééducation de la déglutition est souvent considérée comme une rééducation mineure car simpliste. Son approche nécessite une évaluation précise des dysfonctions orales. La lourde tâche de faire un point sur les travaux autour des interactions forme-fonction est assumée par E. Lejoyeux, professeur d’orthopédie dento-faciale. Elle décrit le concept d’éducation fonctionnelle qui constitue un moyen de neutraliser uploads/Sante/ 226-la-de-glutition-dysfonctionnelle-2006.pdf
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- Publié le Mar 10, 2022
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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