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Sabine Tilly Espace Mieux-Etre www.sabinetilly.net Les sensations alimentaires

Sabine Tilly Espace Mieux-Etre www.sabinetilly.net Les sensations alimentaires : LES 3 FAIMS • La faim physique = COMBIEN MANGER ? se produit quand les cellules du cerveau commencent à manquer de carburant. Elle se manifeste différemment chez chacun (léger malaise, manque d'énergie, irritabilité, gargouillis, nausées, vertiges, crampes, bouche sèche, salivation, ...). Lorsque vous ressentez la faim physique, c’est le feu vert pour manger ! Si la nourriture fournit autant de calories que ce que le corps dépense, on garde un poids stable. Les bébés sont parfaitement capables d'ajuster leurs apports de nourriture. Chez nous c'est plus compliqué. C'est pourquoi il est important d'être attentif à ce que l'on fait quand on mange et de faire la différence entre faim et envie de manger. QUE MANGER ? Le corps est capable de nous diriger vers certains aliments en fonction de ses besoins (protéines et calcium : fromage plutôt que fruits). Cela s’appelle les « appétits spécifiques ». Si on ne les respecte pas, on peut avoir tendance à continuer de manger alors qu'au niveau énergétique, le corps est rassasié. Mais pas au niveau de la nature des nutriments. Pour cela il faut pouvoir ne pas penser du mal de certains aliments. Apprendre à lui faire confiance est ici aussi gage de bien-être. • La faim sensorielle est celle qui se manifeste devant une odeur particulière ou à la vue d'un plat. Nos 5 sens sont concernés. Parfois même rien que de penser à un aliment, on salive ! (exemple du citron). Parfois cette faim nous pousse à manger plus quand c'est si bon ! Parfois encore, si les aliments ne sont pas jugés bons, on aura tendance à manger plus parce que l'on recherche le plaisir gustatif qui ne vient pas ou à remanger un aliment qui nous plait après le repas alors que l'on a plus du tout faim. • La faim affective, c'est la madeleine de Proust ! Nous mangeons pour le souvenir, l'émotion, le sentiment de bien-être procuré. C'est aussi ce qui se passe quand on mange par ennui, stress ou colère. Pour diminuer une souffrance, faire taire une angoisse ou combler un vide. Chaque faim a sa place dans notre quotidien. Il n’y a pas de bonne ou mauvaise faim. Toutefois, il est utile d’apprendre à repérer de laquelle il s’agit, afin d’y répondre en conscience plutôt que de manière automatique. LA SATIETE La satiété c’est cette sensation de bien-être au moment du repas où la faim disparait (bien avant de se sentir lourd). C’est le feu rouge de votre organisme qui a reçu l’énergie demandée. LE RASSASIEMENT Lorsque l’on mange attentivement, on peut voir que l’on est rassasié pour un type d’aliment (ou de plat) mais que l’on garde de la faim pour un autre. L’ ENVIE DE MANGER Juste parce que c’est l’heure, par peur de manquer, sous le coup de l’émotion, sous l’effet de la faim sensorielle… Lorsque l’on prend le temps de déguster « en pleine conscience », Sabine Tilly Espace Mieux-Etre www.sabinetilly.net l’envie diminue rapidement et on ressent une sensation de bien-être agréable et relaxante ! Lorsque l’on mange en faisant autre chose (tv, ordi…), l’envie ne diminue pas et on risque e manger bien plus sans satisfaction. Pour être en bonne santé physique et mentale, peser son juste poids et répondre aux besoins corporels (en vitamines, minéraux, nutriments) et émotionnels, il est essentiel de s’écouter ! Alimentation en pleine conscience Exercice : Découvrir les 7 faims  Assis paisiblement, évaluez l’intensité de votre faim sur une échelle de zéro à dix . Où « regardez-vous » dans votre corps pour l’évaluer, la ressentir ?  Imaginez que vous êtes en mission d’exploration sur une planète inconnue. Vous recherchez une « matière comestible »  Vous prenez votre petit objet inconnu (raisin sec) et vous l’étudiez avec les 5 sens. Rappelez-vous que vous n’avez jamais rien vu de semblable.  La faim des yeux : couleur, forme, texture de surface, aspect… Quelle est l’intensité de la faim provoquée par la seule vue de cet objet ? (échelle de 0 à 10)  La faim du nez : cette nouvelle info change t’-elle votre opinion ? (échelle)  La faim de la bouche : placez l’objet dans la bouche sans le croquer. Faites le tourner, utilisez langue, palais… Puis croquez juste une fois. De nouveau faites le tourner… (échelle de perceptions)  La faim de l’estomac : mastiquez lentement, observez les changements de texture, de goût. Avalez et essayez de suivre son chemin jusqu’à l’estomac. Pouvez-vous encore ressentir sa saveur ? Evaluez la faim de l’estomac. Est-il plein, vide, satisfait ou non. Autrement dit votre estomac a t’-il envie de recevoir d’avantage de cet aliment ?  La faim des cellules : prenez conscience de la manière dont cet aliment est absorbé par votre corps. Observez-vous des sensations qui vous indiquent que l’aliment est assimilé ? Comment vos cellules l’accueillent-elles ?  La faim de l’esprit : Pouvez-vous entendre ce que dit votre esprit de cet aliment ? (il faut – il ne faut pas, bien – pas bien…). Sur l’échelle, voyez à quel degré votre esprit a envie que vous en mangiez davantage.  La faim du cœur : sur l’échelle de 0 à 10, quel réconfort, bien-être, vous procure l’aliment ? Le cœur en souhaite t’-il d’avantage ? Qui a faim en vous ? Chacune des 7 sortes de faim est associée à une partie du corps (yeux, nez, bouche, estomac, cellules, esprit, cœur). Avant de manger ou boire, diriger votre attention à l’intérieur de vous et demandez à chacune des parties si elle a faim et à quelle intensité (échelle). Sabine Tilly Espace Mieux-Etre www.sabinetilly.net Une fois que cet exercice sera devenu plus naturel, vous serez alors en mesure de prendre la décision, de choisir (plutôt que de subir un réflexe, un automatisme) si oui ou non vous allez manger. L’estomac et les cellules ne peuvent être satisfaits que par de la nourriture ou des boissons. En revanche, il existe bien d’autres façons de satisfaire les autres faims ! 5 erreurs à éviter si vous commencez à écouter vos signaux de faim et satiété 1. Ne pas y croire Les gens qui entendent parler pour la première fois de l’alimentation intuitive sont parfois hésitants quant à cette approche. Ils ont de la difficulté à croire que seulement en écoutant leur corps ils peuvent réussir à perdre du poids. Nous sommes tellement habitués d’entendre parler de régime où tout est calculé, prévu d’avance, pesé et mesuré, que cette méthode intuitive laisse plusieurs personnes dubitatives. Si vous allez lu « les régimes font grossir », vous savez maintenant que jusqu’à 95% des échouent, c’est-à-dire que le poids perdu est repris ou que les anciennes habitudes reviennent rapidement. Alors pourquoi encore faire confiance à ce type d’approche qui mène sans cesse vers l’échec? Si vous voulez des résultats durables, c’est le temps d’essayer quelque chose de nouveau, qui est synonyme de plaisir et d’équilibre. Pour cela, il faut croire en la démarche et y faire confiance afin de s’investir réellement. Et, pensez-y, apprendre à en laisser dans l’assiette quand vous n’avez plus faim, à sortir de table en vous sentant satisfait mais léger, apprendre à manger quelques chips sans « tomber dedans », ça ne vous ferait pas manger moins ça par hasard? 2. Ne pas le faire Ça peut sembler étrange à dire, mais il s’agit d’une erreur fréquente qui passe un peu inaperçue. En effet, les personnes commencent à prendre conscience de leur faim et leur satiété, tout en ayant de la difficulté à les respecter. Ils continuent à manger à la même heure, la même quantité, seulement en prenant conscience que leur corps leur envoie des signaux. C’est déjà un pas dans la bonne direction, toutefois il faut aller un peu plus loin et tenter de respecter ses signaux si l’on veut vraiment faire l’expérience d’une alimentation intuitive. Ça implique de se défaire de ses anciennes habitudes pour en acquérir de nouvelles, que ce soit de toujours finir son assiette ou de ne pas manger de collations entre les repas même si l’on a faim. C’est seulement lorsqu’on écoute et que l’on respecte réellement ses besoins que les bénéfices se font sentir. Mais attention, on ne vise pas la perfection! On fait du mieux que l’on peut et on identifie les obstacles pour mieux les surmonter. Mais oui, réapprendre à écouter sa faim va vous demander des efforts et de la motivation à changer… pour le mieux! Vous avez débuté la démarche? Faites en sorte qu’elle se retrouve dans votre top 5 de priorités pour atteindre vos objectifs et demandez conseil à votre nutritionniste pour avancer dans la bonne direction. 3. Ne pas faire confiance à son corps Il s’agit surement de l’erreur ou plutôt de la difficulté la plus fréquente et la plus difficile à surmonter. En effet, l’alimentation intuitive implique que vous faites suffisamment confiance à votre corps pour le laisser gérer les portions que vous mangez et uploads/Sante/ 3-faims-1.pdf