UNIVERSITE DE DOUALA FGI UE : Ergonomie CONSIGNES POUR LE TPE D’ERGONOMIE TRAVA

UNIVERSITE DE DOUALA FGI UE : Ergonomie CONSIGNES POUR LE TPE D’ERGONOMIE TRAVAIL A FAIRE : Il est demandé au groupe d’étudiants de lire le texte ci-après et de produire un COMPTE RENDU DE LECTURE /une NOTE DE LECTURE de 04 pages au maximum (saisies au caractère de 12 Time New Roman , intervalle 1.15), y compris l’introduction et le commentaire critique. AUTEUR : : Steven L. Sauter, Joseph J. Hurrell Jr., Lawrence R. Murphy et Lennart Levi. TITRE DE L’ARTICLE : Les facteurs psychosociaux et organisationnels du travail EDITION : OIT, Encyclopédie de sécurité et de santé au travail, Partie V Facteurs psychosociaux et organisationnels, 3ème édition française. Texte tiré de : http://www.ilocis.org/fr/contilo5.html Consulté le 08/09/2015 à 16H52 Étapes à suivre pour la réalisation d’un compte rendu de lecture 1. La toute première chose à faire est bien entendu de bien lire le document! Et de le lire attentivement. Il est également conseillé, en cours de lecture, de prendre des notes afin de bien se souvenir de tous les éléments importants. 2. Le compte-rendu de lecture ou rapport de lecture ou note de lecture est destiné expliquer et à convaincre une tierce personne autre que l’auteur et son lecteur. Aussi, en tant que lecteurs, vous allez devoir rédiger ce document pour l’enseignant. Votre compte-rendu de lecture/note de lecture résume et exprime les idées de l’auteur, dans le même agencement que le texte-source y compris sa propre introduction et sa conclusion. 3. Votre compte rendu/note de lecture doit avoir trois parties, à savoir : • Votre introduction, qui vous permet de donner les références du texte, de résumer son objet et d’annoncer le travail qui vous est demandé, ainsi que son agencement (plan de votre travail). • Le résumé des différents paragraphes du texte de l’auteur (corps du devoir) qui doit résumer les différentes articulations (introduction + corps du texte + conclusion) et tous les chapitres du texte pour le ramener à 10% du texte de base (04 pages maxi). • Le Commentaire critique qui vous permettra de donner votre opinion et vos réactions (scientifiques) vis-à-vis du texte que vous avez lu. 4. Il est bon de commencer par mettre un titre à votre compte rendu : par exemple « NOTE DE LECTURE ». Les autres parties seront aussi titrées : INTRODUCTION, RESUME, COMMENTAIRE. 5. Chaque paragraphe du résumé commence par une phrase présentant une idée principale de votre développement. 6. Terminez votre compte rendu de lecture en exprimant l’opinion générale et la réaction scientifique que vous avez du texte que vous avez lu, et indiquez si vous recommanderiez ou pas cette technique et les conclusions de l’auteur à votre propre lecteur. En effet, une note ne peut être seulement descriptive : elle doit aussi se montrer critique. Il s’agit de faire un commentaire permettant au lecteur de comprendre les limites et l’intérêt du texte pour le champ scientifique ou technique qu’il couvre (l’ergonomie), et pour la problématique posée (les facteurs et les risques psychosociaux et la santé au travail). 7. La forme de votre travail (présentation, orthographe, ponctuation, citation des auteurs et de l’édition, etc.) est bien entendu à ne pas oublier et à soigner. Elle est notée pour 2 points à soustraire des 20 points du travail. 8. Date limite de remise des devoirs : le mardi 21 novembre 2017 à 9H30 Louis Paul SONGO TEXTE A TRAITER Partie V. Facteurs psychosociaux et organisationnels Chapitre 34 - Les facteurs psychosociaux et organisationnels Par : Steven L. Sauter, Joseph J. Hurrell Jr., Lawrence R. Murphy et Lennart Levi Texte tiré de : http://www.ilocis.org/fr/contilo5.html Consulté le 08/09/2015 à 16H52 1. INTRODUCTION En 1966, bien avant que les termes stress professionnel et facteurs psychosociaux ne soient devenus courants, un rapport intitulé «Protéger la santé de quatre-vingts millions de travailleurs — un objectif national de la santé au travail» avait été publié aux Etats-Unis par le directeur du Département de la santé et des services sociaux (Department of Health and Human Services (DHHS), 1966). Préparé sous les auspices de la Commission consultative de l’hygiène du milieu (National Advisory Environmental Health Committee), ce rapport avait pour but de fixer les grandes lignes des programmes fédéraux de santé au travail. Entre autres observations, le texte soulignait que le stress psychique était de plus en plus manifeste dans le monde du travail et qu’il impliquait «des menaces nouvelles et insidieuses pour la santé mentale», ainsi que des risques de troubles somatiques tels que des maladies cardio- vasculaires. Le changement technologique et les contraintes psychologiques croissantes du milieu de travail y étaient mentionnés comme des facteurs de stress. Dans sa conclusion, ce rapport énumérait plus d’une vingtaine de «problèmes urgents» à traiter en priorité, dont la santé mentale au travail et les facteurs professionnels de stress. Trente ans plus tard, on s’aperçoit que ce document était prophétique. Le stress professionnel est devenu l’une des premières causes d’incapacité de travail en Amérique du Nord et en Europe. En 1990, 13% de tous les cas d’incapacité de travail traités par la société Northwestern National Life (l’un des plus grands assureurs américains pour les risques professionnels) étaient dus à des troubles dont on pouvait considérer qu’ils étaient imputables au stress professionnel (Northwestern National Life, 1991). Une étude réalisée en 1985 avait montré que 11% des cas de maladies professionnelles entraient dans une seule catégorie, à savoir une incapacité mentale due à un stress psychique développé progressivement sur le lieu de travail (National Council on Compensation Insurance, 1985)1. 1 Cette évolution s’explique facilement lorsque l’on considère les exigences professionnelles actuelles. Une enquête conduite en 1991 par les membres de l’Union européenne a révélé que les personnes qui se plaignent de contraintes organisationnelles génératrices de stress sont proportionnellement plus nombreuses que les travailleurs souffrant de contraintes physiques (Fondation européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail, 1992). De même, une étude plus récente portant sur la population active des Pays-Bas indique que la moitié des personnes interrogées faisait état de cadences de travail élevées, que les trois quarts d’entre elles se plaignaient du peu de possibilités de promotion qui leur étaient offertes et qu’un tiers évoquait un manque d’adéquation entre leur formation et le poste qu’elles occupaient (Houtman et Kompier, 1995). Pour les Etats-Unis, il existe moins d’informations sur la prévalence des facteurs de risque de stress dans le monde du travail. Une enquête de 1993 portant sur plusieurs milliers de salariés américains montre cependant que plus de 40% de la population active déplorent une charge de travail excessive et se déclarent «psychiquement épuisés» en fin de journée (Galinsky, Bond et Friedman, 1993). 1 Aux Etats-Unis, on distingue les cas de maladies professionnelles des cas d'accidents du travail, qui sont beaucoup plus nombreux Bien qu’il soit difficile d’avancer une estimation fiable, il ne fait aucun doute que ce problème a des répercussions considérables sur la productivité, la santé et la qualité de vie. Les analyses récentes effectuées par la société Saint Paul Fire and Marine Insurance Company sur plus de 28 000 personnes sont très intéressantes: elles soulignent que la contrainte du temps et les autres difficultés psychologiques et personnelles rencontrées dans le milieu professionnel sont plus étroitement liées aux problèmes de santé signalés que tout autre facteur de stress individuel, y compris les problèmes financiers et familiaux ou la mort d’un être cher (Saint Paul Fire and Marine Insurance Company, 1992). Si l’on se tourne vers l’avenir, il apparaît que les transformations rapides du tissu professionnel et de la population active créent des risques de stress nouveaux et parfois les augmentent. Ainsi, dans de nombreux pays, la population active vieillit rapidement alors que la sécurité de l’emploi diminue. Aux Etats-Unis, les compressions de personnel se sont poursuivies pratiquement sans discontinuer de 1990 à 1995 à un rythme de plus de 30 000 suppressions d’emplois par mois (Roy, 1995). Selon l’étude de Galinsky, Bond et Friedman (1993) citée plus haut, près d’un cinquième des travailleurs n’excluaient pas de perdre leur emploi au cours de l’année à venir. Parallèlement, le nombre d’emplois précaires n’offrant généralement aucune assurance maladie ou autres prestations sociales ne cesse d’augmenter; actuellement, quelque 5% de la population active occupent de tels emplois (Bureau of Labour Statistics (BLS), 1995). L’objectif de ce chapitre est de donner un aperçu des connaissances actuelles sur les facteurs de stress au travail et sur les problèmes de sécurité et de santé qui en découlent. Parmi ces facteurs, couramment qualifiés de psychosociaux, on trouve certaines caractéristiques du poste de travail et de l’environnement professionnel telles que le climat ou la culture de l’entreprise, la répartition des fonctions, les relations interpersonnelles au travail, ainsi que la conception et le contenu des tâches (variété, sens, portée, répétitivité, etc.). Le concept de facteurs psychosociaux s’étend également à l’environnement extraprofessionnel (contraintes familiales, par exemple) et aux caractéristiques de l’individu (personnalité et attitudes) qui peuvent influer sur le développement du stress au travail. On utilise fréquemment les expressions organisation du travail ou facteurs organisationnels en lieu et place de facteurs psychosociaux pour parler des conditions de travail uploads/Sante/ cc-ergonomie-2017-les-facteurs-psychosociaux-et-organisationnels-1.pdf

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  • Publié le Nov 09, 2021
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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