Développement psychologique de l’adolescent Réalisé par: Aya houmid Hiba guemmo
Développement psychologique de l’adolescent Réalisé par: Aya houmid Hiba guemmouh Oussama ghouli Soumia merfouk Encadré par: Mme El khalfi L’adolescence L'adolescence est une période de développement pendant laquelle les enfants dépendants deviennent des adultes indépendants. Cette période commence habituellement à environ 10 ans et dure jusqu'à la fin de l'adolescence ou au début de la vingtaine. Pendant l'adolescence, l'enfant subit de très importants changements physiques, intellectuels et émotionnels. Aider l'adolescent à traverser cette période est un véritable défi pour les parents ainsi que pour les médecins. Un facteur du développement désigne une catégorie de mécanismes, de procédés, ou d’éléments susceptibles d’engendrer des transformations psychologiques stables de l’individu, ou d’y contribuer. Les facteurs de développement psychologique se divisent en trois grandes familles selon qu’ils concernent en premier l’aspect biologique, l’aspect psychologique ou sociale et l’aspect cognitif. Facteurs biologiques : Il s’agit tout d’abord du changement physique qui s’effectue d’une façon brusque, voire radicale. Le développement du cerveau, la croissance physique (poids, taille), les capacités sensori-motrices (associées à la posture et la tonicité du corps) ou encore les changements hormonaux liés aux processus pubertaires sont autant d’illustrations de l’ontogenèse physique. La notion de maturation est fréquemment utilisée pour décrire ces changements qui sont liés à un processus séquentiel programmé au niveau génétique (au sens des gènes chromosomiques). Facteurs sociaux: La famille est le centre de la vie sociale des enfants. Pendant l'adolescence, le groupe des pairs commence à remplacer la famille en tant que centre d'intérêt social principal de l'enfant. Les groupes de pairs s'établissent souvent selon des distinctions d'habillage, d'apparence, d'attitudes, de hobbies, d'intérêts, et d'autres caractéristiques qui peuvent sembler triviales ou profondes aux sujets extérieurs. Initialement, les groupes de pairs sont généralement de même sexe, mais plus tard au cours de l'adolescence, un mélange s'effectue. Ces groupes ont de l'importance pour les adolescents, car ils valident les choix de l'adolescent et sont un soutien dans les situations stressantes. Les adolescents qui se retrouvent sans groupe de pairs peuvent développer des sentiments intenses de différence et d'aliénation. Bien que ces sentiments n'aient généralement pas d'effets permanents, ils peuvent aggraver le risque de comportement dysfonctionnel ou antisocial. À l'autre extrême, le groupe de pairs peut prendre trop d'importance, entraînant également un comportement antisocial. L'appartenance à un gang est plus fréquente lorsque le foyer et les milieux sociaux sont incapables de contre-balancer les demandes dysfonctionnelles d'un groupe de pairs. Les parents peuvent avoir une forte influence positive sur leurs enfants en donnant le bon exemple. On distingue ainsi classiquement 3 phases dans le lien aux autres à l’adolescence : La phase dite d’opposition : elle survient chez la fille entre 12 et 13 ans et chez le garçon entre 12 et 15 ans. Elle commence par une période de régression au cours duquel les adolescents vont avoir tendance à être imprévisible, à s’opposer aux règles, à questionner ce qui leur semblait aller de soi durant l’enfance. Cette tendance à se démarquer permet également de se construire par opposition. Enfin, cette période correspond à une plus grande conscience de soi, là où l’enfant avait plus tendance à coller par identification à ses parents. La phase dite « d’affirmation du moi » : elle a lieu chez la fille entre 13 et 16 ans, et chez le garçon entre 15 et 17 ans. C’est une période de revendication, où le « Je veux! » succède au « Je ne veux pas ! ». elle correspond à une plus grande demande d’indépendance et de liberté. On parle alors souvent de conflit des générations et beaucoup d’adolescents ont alors tendance à interroger le système de valeurs qui leur a été transmis. La phase d’indépendance : elle survient chez la fille entre 16 et 18 ans, et chez le garçon entre 18 et 20 ans. C’est souvent une période de déclin des idéalisations du début de l’adolescence, durant laquelle des identifications plus stables vont se construire qui perdureront à l’âge adulte. L’adolescent trouve son indépendance affective, et construit son indépendance économique. Il accepte réellement et sans ambivalence de se passer de ses parents. Cette phase d’insertion est facilitée par l’accès au travail et les relations de couple, ce qui permet la construction progressive d’une indépendance affective et économique. facteurs cognitifs: On assiste chez l'adolescent à une restructuration importante de l’activité mentale. Il devient ainsi capable d'utiliser la pensée abstraite ; ses intérêts s'élargissent et ses expériences relationnelles se multiplient et s'approfondissent. Durant les premières années, la pensée du petit enfant était magique. En effet, de nouveaux outils de pensée se développent et exercent leur activité sur des contenus tant du côté du monde physique que du côté du monde social. Quand on parle d'intelligence chez l'adolescent on préconise la possibilité de l'adolescent de « refaire » le monde. L'enfant pense sur le concret (signifié et signifiant) alors que l'adolescent a une pensée formelle hypothético-déductive (travail sur des hypothèses). Mais il arrive que des adolescents fassent un mauvais usage de la pensée formelle. Du côté de l'environnement physique, l'adolescence ouvre l'accès à des notions que l'enfant ne peut saisir dans toute leur réalité en raison de leur trop grande complexité. Les notions d'accélération, de proposition, de probabilité, de corrélation en sont des exemples. Quant à l'environnement social, ce que les autres pensent de nous, de notre image, la qualité morale de la conduite autrui, la justice sociale, sont des univers qui deviennent des objets de réflexion plus présents dans la vie mentale. L'adolescent découvre progressivement les facettes complexes des relations interpersonnelles. Il découvre les comportements des autres et en même temps il comprend sa propre personnalité. Il se sent donc adulte et non plus enfant ; il se rend compte que les autres aussi le considèrent comme étant « plus grand ». Ainsi, l'activité mentale connaît des transformations profondes et, de la même façon que le corps d'enfant devient un corps d'adulte, la pensée enfantine devient une pensée adulte. La majorité des adolescents font usage de réflexions intellectuelles ou politiques, des tâches concrètes qu'ils revendiquent eux-mêmes pour accéder aux sens de la responsabilité. . L'activité mentale de l'adolescent lui permet de réaliser sa vie ; cette dernière est au cœur de la pensée subjective. Elle subit des transformations qui ne sont pas de simples changements parmi d'autres, mais elles constituent le centre premier de l'évolution de l'expérience de la vie. L'adolescent peut donc comprendre des situations plus complexes que l'enfant parce qu'il peut concevoir plusieurs variables à la fois. Il peut élaborer des projets dans sa tête sans être lié au concret et il peut effectuer des analyses et des déductions (opérations mentales) impossibles à l'enfant lui permettant de comprendre et de critiquer les positions et attitudes des autres. Une des fonctions principales de l'activité mentale est l'adaptation à des nouvelles situations. Il s'agit d'une forme d'intelligence garante d’une bonne scolarité grâce à la faculté de stockage, d'abstraction et de mémorisation des formes de connaissances. En effet, l'accès à la pensée formelle permet de déduire des conclusions à partir de plusieurs hypothèses, sans recours à une observation (ou manipulation) réelle ; cet accès permet à son tour la transposition des opérations logiques de la manipulation concrète aux idées seules. Il permet aussi le passage de la rédaction (exemple, raconter ses vacances) à la dissertation (ce qu'évoquent les vacances), le passage du calcul aux problèmes. Facteurs héréditaires Relation entre facteurs héréditaires avec le comportement Les inquiétudes suscitées par le comportement des adolescents n’ont rien de nouveau. Les travaux de Terrie Moffitt dans ce domaine porte sur la “cohorte de Dunedin”, un échan til lon de 535 garçons et de 502 filles nés en Nouvelle- Zélande en 1972 et 1973, qui ont été intégrés dès leur naissance dans l’“Etude multidisciplinaire sur la santé et le développement”, réalisée par l’université d’Otago, à Dunedin. En associant les données de Dunedin à celles d’autres études longitudinales, Terrie Moffitt a constaté que les garçons et les filles devenus par la suite des délinquants “à vie” avaient généralement manifesté des troubles neurologiques précoces ou des difficultés de comportement à un jeune âge – parfois dès 3 ans. En quoi se distinguent les enfants qui deviennent difficiles à un jeune âge ? Pour Terrie Moffitt, le facteur génétique joue un rôle important dans la plupart de leurs troubles cognitifs et émotionnels. De fait, des décennies d’études sur les jumeaux et l’adoption ont montré que la composante héréditaire n’est pas absente du comportement antisocial et de la délinquance. Dans un rapport de recherche publié en 2005, Moffitt a conclu que la génétique expliquait la moitié environ des variations dans le comportement antisocial. influences de l’environnement: À l'adolescence, l'importance primordiale est acquise par le système de relations avec l'environnement ambiant et social, qui à son tour détermine la direction du développement mental de l'adolescent. Les manifestations de l'adolescence sont déterminées par des circonstances sociales spécifiques et en changeant la place d'un adolescent dans la société. L'adolescent entre dans une nouvelle relation avec le monde des adultes et, uploads/Sante/ developpement-psychologique-de-l-x27-adolescent.pdf
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- Publié le Oct 10, 2021
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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