DIAGNOSTIC DES PARASITOSES CARDIOVASCULAIRES Plan : 1. Généralités 3. Les affec

DIAGNOSTIC DES PARASITOSES CARDIOVASCULAIRES Plan : 1. Généralités 3. Les affections concernées 4. Diagnostic Biologique des différentes affections Présomption Certitude 5. Autres examens : 1. Généralités Le Système cardio- vasculaire ne constitue pas un site de prédilection des parasites. En effet la plupart des parasites retrouvés dans le sang sont des formes larvaires d’expression des parasites telles que les filaires à microfilarémie. Les parasites adultes ou les formes larvaires retrouvés dans le sang et les tissus hématopoïétique appartiennent aux : • Helminthes : - Filaires à microfilarémie - Schistosoma, forme adulte • Sporozoaires intra globulaires (hémospoiroidies) - Plasmodium - Babesia • Autres protozoaires - Leishmanies agents des LV - Trypanosomes - Toxoplasma Diagnostic des filarioses à microfilarémie Il s’agit de : Loa loa, Des Filaires lymphatiques (Wuchereria bancrofti. B. malayi ) et les filaires des séreuses (M. ozzardi M. perstans) Filaires des séreuses c’est des filaires animales pouvant parasiter l’homme : Mansonelloses de singes M. Pertans et ozzardi peuvent s’associer à : - W. bancrofti en Amérique du Sud et en Afrique - Loa loa en Afrique, • Mansonella 1 - M. perstans : Adultes vit enkysté dans les tissus sous séreux : péricarde, pelvi- péritoine et mésentère. Les microfilaires peuvent être retrouvées dans le sang diurne - M. ozzardi (Amérique latine et Caraïbes) mésentère et graisse periviscérale 2.1. Présomption clinique 2.1.1. Interrogatoire Antécédents Séjour ou origine Habitudes alimentaires… 2.2.2. Renseignements cliniques Donnés par le prescripteur et découvert au cours de l’examen 2.2. Orientation biologique NFS : une hyper éosinophilie importante 1 000 à 1 500 PNE / mm3. Immunologie : Test cutanés disponibles 2.3Diagnostic de certitude 2.3.1. Directe : mise en évidence des microfilaires dans le sang. • Le Prélèvement : compte tenue de la périodicité le moment optimal doit être exploité : W. Bancroft à périodicité nocturne (22 H idéal).B. malayi est apériodique Pour Loa loa diurne idéal vers 10H Pour les autres diurne • Prélèvement fait après le Test à la diéthyl carbamazine. En effet, pour les filaires lymphatiques, La prise de 100 mg de diéthyl carbamazine une heure avant l'examen favorise la sortie des microfilaires dans le sang périphérique et permet de faire des prélèvements diurnes • Techniques d’analyse : G.E colorée au Giemsa caractéristiques principales (LI), numérotation importante et Concentration (leuco concentration en saponine). • Observation : On recherchera des microfilaires dont les caractéristiques principales permettent de les distinguer • Numérotation des parasites importante Le diagnostic fait appel à la recherche et la mise en évidence des microfilaires sanguicoles, ou de microfilaires in situ lors de biopsies cutanées. Plus rarement, les filaires adultes peuvent être retrouvées dans leur localisation sous-cutanées. 1. Examen de sang périphérique pour mise en évidence de microfilaires sanguicoles Examen direct d'une goutte de sang frais (photo) Méthode simple mais avec une faible sensibilité. L'échantillon doit impérativement être examiné avant coagulation, ou prélevé sur anticoagulant. Mode opératoire Déposer sur une lame une goutte de sang après ponction des capillaires cutanés. L'observer immédiatement au microscope entre lame et lamelle. Les microfilaires sont repérées au milieu des hématies grâce à leur mouvements ondulatoires. Etalement sanguin 2 Méthode très simple et utilisable en diagnostic de routine. Elle manque de sensibilité du fait de l'absence de concentration. Néanmoins, elle respecte bien les structures des parasites. Mode opératoire Déposer sur une lame une petite goutte de sang après ponction des capillaires cutanés. Etaler la goutte à l'aide d'une lamelle le plus finement possible et sécher. Effectuer une coloration (exemple : May-Grünwald-Giemsa) Examiner au microscope la queue du frottis, plus riche en parasites. Goutte épaisse Méthode très simple mais dont les résultats ne sont observables que 24 heures après. Elle permet une certaine concentration des parasites. Mode opératoire Prélever une grosse goutte de sang par ponction des capillaires cutanés. Déposer la goutte sur une lame en lui imprimant des mouvements circulaires à l'aide de l'extrémité de la pipette ou d'un coin de lamelle. Ne pas étaler. Laisser sécher 12 heures à l'abri de la poussière. Déposer une goutte d'eau distillée et laisser agir 20 minutes (hémolyse). Sécher. Effectuer une coloration (May-Grünwald-Giemsa) puis observer au microscope. 2. Examen de sang veineux (après enrichissement) Sédimentation (technique de KNOTT modifiée) (photo) Cette méthode permet d'obtenir de bonnes préparations microscopiques, avec une sensibilité optimale. Mode opératoire Prélever du sang par ponction veineuse. Dans un tube à essai, mélanger 1 ml de sang à 9 ml de Teepol 10% (hémolyse). Laisser reposer 12 à 24 heures ou centrifuger 10 min. à 2000 t/min. Prélever une grosse goutte du culot de sédimentation.(Technique de la goutte épaisse.) Déposer la goutte sur une lame en lui imprimant des mouvements circulaires à l'aide de l'extrémité de la pipette. Ne pas étaler. Laisser sécher 12 heures à l'abri de la poussière. Déposer sur la goutte séchée de l'eau distillée et laisser agir 20 minutes (hémolyse). Sécher. Effectuer une coloration (May-Grünwald-Giemsa) puis observer au microscope. Filtration sur membrane (Kits du commerce) (photo) Ex : Difil-test kit Cette méthode a été la plus usitée. Elle allie la fiabilité, la rapidité et la facilité de sa mise en œuvre, mais nécessite de posséder des filtres adéquats. Mode opératoire Prélever 1 ml de sang. Aspirer, dans la même seringue, 9 ml d'une solution hémolysante (10% Teepol, 90% sérum physiologique ; ou formol à 2%). Agiter. Adapter le porte-filtre, muni d'une nouvelle membrane, sur l'embout de la seringue. Chasser le contenu de la seringue au travers du filtre. Rincer la seringue à l'eau distillée et en chasser le liquide au travers du filtre. Démonter le filtre, récupérer la membrane et la déposer sur une lamelle. Verser deux gouttes de colorant, recouvrir d'une lamelle. A l'aide d'une gaze, essuyer l'excès de 3 colorant sur les bords de la lamelle. Observer au microscope. CARASTERISTIQUES DISTINCTIFS DES MICROFILAIRES SUR UNE GOUTTE EPAISSE Microfilaire Loa loa C ritè re s d ’id e n tific a tion: -T a ille : g rande (200 -300µm ) - G a in e : présente , m al ou non c olorée au MGG - E s p a c e c é p h a liq u e : long - N o y a u x s o m a tiq u e s : épais, ov ales, serrés, indistincts - C orp s in te rn e : g énéralem ent non v isible. -E x tré m ité c a u d a le : effilée, dernier noy au term inal Microfilaire Loa loa Micro W. bancrofti • Diagnostic indirect : Recherche des Anticorps disponible et peut être utilisé mais manque de spécificité. Il existe des réactions croisées entre les filaires elles mêmes et avec d’autres nématodes 2.6. AUTRES ELEMENTS DIAGNOSTIC • Radiographie pulmonaire à certains stades ou des membres qui peut montrer la calcification des trajets des macro filaires mortes 4 Découverte fortuite dans les biopsies Lymphographie pour évaluer l’obstruction lymphatique. Les Schistosomes Il s’agit de des vers plats du genre Schistosoma dont les adultes mâles et femelles vivent dans les plexus veineux. Les manifestations pathologiques sont liées au système ou l’organe atteint, et les formes de dissémination qui aident au diagnostic seront retrouvées dans les selles ou dans les urines selon le cas. Schistosoma japonicum agent de la schistosomose artérioveineuses…. Schistosoma mansoni agent de la schistosomose intestinale. Les œufs sont retrouvés dans les selles (Voir système digestif) Schistosoma intercalatum agent de la schistosomose ano-rectale : Les œufs sont retrouvés dans les selles (Voir système digestif) Schistosoma haematobium agent de la schistosomose uro-génitale. Les œufs sont retrouvés dans les urines (Voir système uro-génital) Les manifestations artérioveineuses seront liées à l’hypertension portale d’où des œdèmes et des épanchements divers. 2. Diagnostic Biologique du paludisme 4.1. Eléments de présomption clinique 8-15 j selon l’espèce plasmodiale, silencieuse elle correspond au cycle pré- érythrocytaire. 4. 1.2. Phase d’invasion • Signes et Symptômes fréquents : - Des accès de fièvres violents durant 4 à 6 h suivi de sudation qui alternent avec une sensation de froid suivi de frissons intermittents le tout survenant de façon rythmique tous les 2/3 jrs ou alors une fièvre continue et moins prononcée. - Autres : Arthralgies, pâleur, nausées, et vomissements picotements cutanés notamment P. falciparum… • Signes et symptômes inconstants : - En général : Splénomégalie, céphalées sévères, ischémie cérébrale, hépatomégalie. Le paludisme sévère peut progresser rapidement vers la mort en quelques j. voire quelques h - Complications: l'hémoglobinurie, avec atteinte rénale, des convulsions. Les enfants atteints du paludisme cérébral ont souvent une posture anormale pouvant être liées des sévères lésions cérébrales. On peut avoir : des lésions neurologiques, des retards cognitifs chez les enfants. I ‘anémie alors que l’on se trouve à une période de développement cérébral rapide - À plus long terme, des problèmes de développement ont été rapportés pour les enfants ayant souffert de périodes de paludisme sévère 4.2. Arguments biologiques de présomption Anémie microcytaire hypochrome Thrombopénie Hypoglycémie 5 Autres en fonction des complications 4.3. Eléments de certitude Rappels cycle : Phase sanguine ou érythrocytaire : - Les mérozoïtes pré-érythrocytaires s'accolent aux GR, les envahissent, s'y développent en trophozoïtes puis uploads/Sante/ diagnostic-des-parasitoses-cv.pdf

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  • Publié le Jul 20, 2021
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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