Violences à l'école: un collégien sur cinq assure avoir déjà été agressé Selon
Violences à l'école: un collégien sur cinq assure avoir déjà été agressé Selon une étude réalisée pour la journée du refus de l'échec scolaire, 40% des collégiens disent avoir été victimes au moins une fois de moqueries et insultes à l'école. On apprend notamment que 90% des élèves interrogés disent se sentir bien à l'école. Ce chiffre est similaire au sentiment partagé par l'ensemble des collégiens: en 2013, selon une enquête du ministère de l'Education nationale, ils étaient 93 % à affirmer se sentir bien dans leur établissement. Les relations avec leurs camarades sont la première des raisons invoquées, pour 88% d'entre eux, l'apprentissage de nouvelles données et les activités ne sont mises en avant que pour 45% et 40% des collégiens sondés. Tandis que leur relation avec les enseignants ne sont une source de bien-être que pour 25% d'entre eux. Presque un ado sur 2 a été témoin d'un acte d'humiliation Lorsque l'étude aborde l'environnement extérieur au collège, le sentiment de bien-être diminue. Seuls 75% des collégiens affirment se sentir en sécurité aux abords de l'établissement. Par ailleurs, les 10% de collégiens qui disent ne pas se sentir bien dans leur établissement mettent en avant trois causes, dans des proportions assez similaires: les évaluations, les difficultés scolaires et leurs mauvaises relations avec leurs camarades. Souvent, la violence entre adolescents est mise en avant. L'étude de l'Afev montre que 46% des collégiens sondés assurent avoir été témoins d'un acte d'humiliation ou de cruauté. Dans le détail, 42% des élèves de 6e sont concernés et 51% des 3e. Certains élèves sont eux même victimes de ces violences: 40% des adolescents interrogés disent avoir été victimes au moins une fois de moqueries et insultes. Les élèves de 6e en parlent davantage à leurs parents Le Prof. Celina M. Parente 1 Souvent, ces violences physiques ou verbales sont tues. Seuls 55% des jeunes en ont parlé à leurs parents et 50% à un adulte du collège. Ils sont un peu plus nombreux lorsqu'ils sont en 6e (65% ont dénoncé les faits auprès de leurs parents, 58% auprès du personnel éducatif) et beaucoup moins en 3e (38% ont parlé à leurs parents, 34% à un adulte du collège). Ils expliquent souvent ce silence par l'absence de gravité de l'incident à leurs yeux ou le fait qu'ils soient capables d'y remédier seuls. Seuls 10% évoquent le fait de ne pas avoir su à qui s'adresser. L’impact de ces violences sur le sentiment de bien-être à l'école est indéniable. Selon l'Afev, 23% des élèves victimes de violences physiques disent ne pas se sentir bien dans leur établissement, contre 8% pour ceux n'ayant jamais subi de tels actes. Enfin, 19% des adolescents victimes de moqueries et d'insultes à répétition ne s'y sentent également pas bien, contre 8% pour les autres jeunes. Adapté de « Le Figaro » 1. Après la lecture attentive du texte rédige un texte personnel en expriment tes émotions à l’aide du vocabulaire de l’image. Retire du texte des phrases qui te Le Prof. Celina M. Parente 2 provoque déception, surprise et déception en utilisant les expressions de l’image. A la fin, donne quelques solutions pour résoudre ce problème actuel scolaire. Le Prof. Celina M. Parente 3 uploads/Sante/ expression-ecriteviolence-a-lecole-comprehension-ecrite-texte-questions-fiche-pedagog-104706.pdf
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- Publié le Mai 31, 2021
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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