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1 Straté gié dé géstion dés cas possiblés, dés cas confirmé s, dés contacts a risqués ét dés clustérs dans lés accuéils colléctifs dé minéurs Année 2021-2022 Mise à jour du 20 janvier 2022 L’identification des personnes contacts à risque lors de la survenue d’un cas confirmé de Covid-19 (ou contact-tracing) permet de rompre les chaînes de transmission et participe à la limitation de la diffusion du virus. Pour préserver la santé des mineurs en accueils collectifs, des encadrants et de la population générale, une grande réactivité dans les décisions et les mesures à prendre est nécessaire. L’objet de ce document est de préciser les rôles des différents intervenants dans la gestion des différentes situations possibles dans un objectif de coordination et de réactivité. Il encadre les activités proposées dans les accueils collectifs de mineurs (ACM). I. Définitions et préconisations Les définitions suivantes s’appuient sur les définitions de cas et de contacts revues par Santé publique France (SpF) le 13 août 2021 pour tenir compte de l’émergence et de la diffusion de nouveaux variants caractérisés par une transmissibilité plus élevée et de l’augmentation de la couverture vaccinale anti- COVID-19. Celles-ci peuvent être amenées à évoluer à tout moment en fonction des informations disponibles. 2 Cas confirmé : Toute personne, symptomatique ou non, avec un résultat biologique, confirmant l’infection par le SARS- CoV-21 par un test RTPCR, RT-LAMP, test antigénique ou sérologie de rattrapage. Cas possible : Toute personne, quel que soit son statut vaccinal, ayant ou non été en contact à risque avec un cas confirmé dans les 14 jours précédant l’apparition des symptômes, présentant des signes cliniques évocateurs de Covid-192. Les personnes ayant réalisé un autotest qui se révèle positif devront adopter la conduite à tenir proposée pour les cas possibles (dans l’attente de la réalisation d’un test de confirmation par RT-PCR). Cas probable : Toute personne présentant des signes cliniques et des signes visibles en tomo-densitométrie thoracique évocateurs de COVID-19. Personne contact à risque élevé : Selon la définition de Santé publique France, est contact à risque élevé toute personne non complètement vaccinée ou présentant une immunodépression grave ayant eu un contact direct avec un cas confirmé dans l’une des situations suivantes, en l’absence de mesure de protection efficace (masque porté par le cas confirmé OU la personne contact de types chirurgical ou FFP2 ou en tissu grand public avec un niveau de filtration supérieur à 90% ou grand public en tissu réutilisable possédant une fenêtre transparente homologuée par la Direction générale de l’armement) : - ayant eu un contact direct avec un cas confirmé ou probable, en face à face, à moins de 2 mètres, quelle que soit la durée (ex. conversation, repas, contact physique). En revanche, des personnes croisées dans l’espace public de manière fugace ne sont pas considérées comme des personnes contacts à risque négligeable, ou ; - ayant prodigué ou reçu des actes d’hygiène ou de soins à un cas confirmé ou probable, ou ; - ayant partagé un espace intérieur (salles de classe, bureau ou salle de réunion, véhicule personnel, table de restaurant, …) pendant au moins 15 minutes consécutives ou cumulées sur 24 heures avec un cas confirmé ou probable, ou étant resté en face à face avec un cas confirmé ou probable durant plusieurs épisodes de toux ou d’éternuement. Personne-contact à risque modéré : Toute personne sans immunodépression grave ayant reçu un schéma complet de primo-vaccination placée dans l’une des situations mentionnées ci-dessus en l’absence de mesure de protection efficace. Personne-contact à risque négligeable Toute personne ayant un antécédent confirmé d’infection par le SARS-CoV-2 datant de moins de 2 mois placée dans l’une des situations mentionnées ci-dessus en l’absence de mesure de protection efficace. Masque : Sont considérés ci-après comme masques garantissant un niveau de filtration élevé et comme suffisamment protecteurs, et conformément au décret du 1er juin 2021 modifié, uniquement les masques chirurgicaux ou les masques grand public ayant une capacité de filtration supérieure à 90% (ancien masque grand public de catégorie 1). Sont également considérés suffisamment protecteurs les 1 Définition complète sur le site de Santé publique France : https://www.santepubliquefrance.fr/dossiers/coronavirus-covid-19/covid-19-outils-pour-les-professionnels- de-sante 2 Signes cliniques évocateurs de COVID-19 : infection respiratoire aiguë avec une fièvre ou une sensation de fièvre, ou toute autre manifestation clinique suivante, de survenue brutale, selon l’avis du HCSP relatif aux signes cliniques d’orientation diagnostique du COVID-19 : - En population générale : asthénie inexpliquée ; myalgies inexpliquées ; céphalées en dehors d’une pathologie migraineuse connue ; anosmie ou hyposmie sans rhinite associée ; agueusie ou dysgueusie. - Chez les enfants : tous les signes suscités en population générale ; altération de l’état général ; diarrhée. Les rhinites seules ne sont pas considérées comme des symptômes évocateurs de Covid-19. 3 masques grand public en tissu réutilisables possédant une fenêtre transparente homologués par la Direction générale de l’armement. La mention du masque dans le reste du protocole fait référence à ces catégories de masque. Les masques grand public en tissu de catégorie 2, les masques en tissu « maison » ou de fabrication artisanale ne répondant pas aux normes AFNOR SPEC S76 001 ainsi que les visières et masques en plastique transparent portés seuls ne sont plus considérés comme des mesures de protection suffisamment efficaces. II. Modalité de gestion des cas possibles, des cas confirmés et des différentes catégories de personnes contact 1. Gestion d’une personne présentant des symptômes évocateurs de la Covid-19 (cas possible) Un mineur ou un encadrant qui présente des symptômes évocateurs de Covid-19 ou un résultat d’autotest positif doit s’isoler dans l’attente de la réalisation d’un test diagnostique et ne pas prendre part à l’accueil. Le directeur ou le responsable de l’accueil doit en être informé, même en l’absence de symptômes, y compris s’il est totalement vacciné ou qu’il a été infecté par la Covid-19 depuis moins de 2 mois (isolement dans l’attente du résultat du test). Dans les situations où un mineur ou un encadrant présente des symptômes évocateurs d’une infection à la Covid-19 au sein de l’accueil, la conduite à tenir est la suivante : - isolement immédiat dans une pièce de l’accueil avec port d’un masque chirurgical (à défaut, un masque grand public filtration >90%) sauf pour les mineurs de moins de six ans, de la personne symptomatique dans l’attente de la prise en charge médicale ; - suspension de la participation à l’accueil et isolement de la personne symptomatique par le directeur ou le responsable de l’accueil. Cet isolement est une mesure de gestion appliqué aux cas possibles, dans l’attente de la confirmation par test RT-PCR ou antigénique ; - information du mineur, de ses représentants légaux ou de l’encadrant par le directeur ou le responsable de l’accueil des démarches à entreprendre (consultation du médecin traitant ou de la plateforme de l’Assurance maladie) ; - si le mineur et l’encadrant ont participé à l’accueil : délocalisation temporaire (dans la mesure du possible) du lieu d’activité avant nettoyage et désinfection de ce dernier ; - nettoyage et désinfection des lieux de vie concernés puis aération et ventilation renforcées. Dans l’attente des résultats, les activités sont maintenues en poursuivant avec attention les mesures du protocole sanitaire. Une communication externe n’est pas indispensable à ce stade. Le directeur ou le responsable de l’accueil incite les représentants légaux ou l’encadrant concerné à lui transmettre les informations nécessaires au suivi de la situation (confirmation/infirmation du cas). A défaut d’information, le mineur ne pourra participer de nouveau à l’accueil qu’après le respect de la période d’isolement requise pour les cas confirmés définie en fonction de son âge et de son statut vaccinal (voir ci-dessous). A ce stade, le responsable de l’accueil peut anticiper l’identification de tous les contacts à risque au sein de l’accueil. Cela permet de gagner en réactivité lors de la confirmation du cas. 4 2. Gestion des cas confirmés Il appartient aux responsables légaux d’informer le directeur ou le responsable de l’accueil qu’un mineur est un cas confirmé. Le mineur ou l’encadrant cas confirmé ne doit pas prendre part à l’accueil et doit respecter une période d’isolement qui débute :  à partir du début des symptômes pour les cas symptomatiques  à partir du prélèvement positif pour les cas asymptomatiques3. S’agissant des mineurs de moins de 12 ans, indépendamment de leur statut vaccinal, ainsi que des mineurs de 12 ans et plus et des personnels bénéficiant d’un schéma vaccinal complet, l’isolement est de 7 jours pleins. Il peut prendre fin au terme de 5 jours si un test antigénique est réalisé à l’issue du 5ème jour et que son résultat est négatif. S’agissant des mineurs de 12 ans et plus et des personnels non vaccinés ou ne disposant pas d’un schéma vaccinal complet, l’isolement est de 10 jours pleins. Il peut prendre fin au terme de 7 jours si un test antigénique ou PCR est réalisé à l’issue du 7ème jour et que son résultat est négatif. Le retour au sein de l’accueil se fait, sous réserve de la poursuite du respect strict des mesures barrières. 3. Gestion des personnes - uploads/Sante/ gestion-des-cas-dans-les-acm.pdf

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  • Publié le Mar 19, 2022
  • Catégorie Health / Santé
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