Homéopathie Chez le même éditeur Du même auteur : 140 ordonnances en homéopathi

Homéopathie Chez le même éditeur Du même auteur : 140 ordonnances en homéopathie, par A. Sarembaud, 2008, 304 pages. Autres ouvrages : La pratique de la médecine chinoise, Giovanni Maciocia, traduit de l'anglais par Sylviane Burner. Hors collection, 2011, 2e édition, 1600 pages. Précis d’acupuncture médicale occidentale, M. Cummings, A. White, traduit de l’anglais par J.-M. Stéphan. Hors collection. 2011, 280 pages. Vademecum de la prescription en homéopathie, par A. Horvilleur. Hors collection. 2011, 2e édition, 568 pages. Atlas pratique de médecine manuelle ostéopathique, par F. Le Corre, E. Rageot, Hors collection, 2010, 3e édition, 320 pages. Traité de mésothérapie : médecine générale, médecine du sport, médecine esthétique, par J. Le Coz. Hors collection. 2009, 2e édition, 272 pages. Atlas d’acupuncture, par Focks Claudia, traduit de l’anglais par Sylviane Burner. Hors collection, 2009, 752 pages. Guide pratique de mésothérapie, C. Bonnet, D. Laurens, Perrin J.-J. Hors collection. 2008, 408 pages. Le Répertoire homéopathique de Kent, par A. Horvilleur. Hors collection, 2008, 2 036 pages. Traité d’acupuncture, par J.-F. Borsarello, Hors collection. 2005, 544 pages. Homéopathie Alain Sarembaud Médecin homéopathe en activité, est administrateur de l’Unaformec, vice-président de la Société française d’homéopathie, responsable des deux congrès annuels de la Fédération nationale des sociétés médicales homéopathiques de France. Il est également conseiller pour la FMC du Syndicat national des médecins homéopathes français (SNMHF) et rédacteur en chef de La Revue d’homéopathie Bernard Poitevin Médecin allergologue et homéopathe, est président de l’Association française pour la recherche en homéopathie (AFRH) et membre du conseil scientifique des enseignants en homéopathie à l’Université de Marseille. Il est également conseiller scientifique du SNMHF et rédacteur en chef de La Revue d’homéopathie 3e édition Ce logo a pour objet d’alerter le lecteur sur la menace que représente pour l’avenir de l’écrit, tout particulièrement dans le domaine universitaire, le développement massif du « photo- copillage ». Cette pratique qui s’est généralisée, notamment dans les établissements d’enseignement, provoque une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilité même pour les auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd’hui menacée. Nous rappelons donc que la reproduction et la vente sans auto- risation, ainsi que le recel, sont passibles de poursuites. Les de- mandes d’autorisation de photocopier doivent être adressées à l’éditeur ou au Centre français d’exploitation du droit de copie : 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris. Tél. 01 44 07 47 70. 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ISBN : 978-2-294-70862-6 Elsevier Masson SAS, 62, rue Camille-Desmoulins, 92442 Issy-les-Moulineaux cedex www.elsevier-masson.fr Avant-propos La vie est courte, l’art est long, l’occasion fugitive, l’expérience trompeuse, le jugement difficile. Il faut non seulement que le médecin fasse ce qui convient, mais encore que le malade, ceux qui l’approchent, et tout ce qui l’environne, concourent au même but. Premier aphorisme d’Hippocrate La troisième édition de cet ouvrage dans la célèbre collection des « Abrégés » correspond à un impératif. D’abord l’ouvrage est devenu l’une des références en matière d’apprentissage de l’homéopathie pour les profes- sionnels de santé (médecins, pharmaciens, sages-femmes, etc.) au sein des facultés (diplôme universitaire) et de l’École française d’homéopathie, voire pour les travaux de l’European comittee of Homeopathy. Ensuite, il constitue un outil de réflexion pour tous ceux qui s’intéressent à cette thérapeutique, qu’il s’agisse des décideurs de la formation initiale et continue, devenue développement professionnel continu, des pouvoirs publics ou, à des titres divers, ceux qui sont impliqués par les problèmes de santé, comprennent la nécessité d’une connaissance approfondie de cette discipline. Plus que l’aspect technique de l’homéopathie, certes fondamental, nous voulons également mettre en relief ici la logique qui l’inspire. La pratique homéopathique est sous-tendue par une éthique et un pragmatisme que nous nous efforçons de faire prévaloir à chaque chapitre. Dans cet esprit, et bien évidemment fidèle en cela à l’enseignement de nos prédécesseurs, nous avons placé au centre de l’exposé le principe de la similitude, élaboré par Samuel Hahnemann, conforté par ses successeurs. Ainsi, l’ouvrage, essentiellement pratique, distingue cinq éléments qui constituent l’ossature de la démonstration, laquelle devient, en quelque sorte, une espèce d’initiation. Tour à tour, nous abordons l’historique, les principes, la pharmacologie, la description de médicaments usuels. Nous envisageons ensuite les modalités de cette prescription de même que les problèmes qu’elle peut éventuellement soulever. De plus, nous proposons le traitement de plusieurs manifestations cliniques quotidiennes, particulièrement significatives, assorties des recom- mandations et des plus récentes communications sur les thèmes envisagés. Pour ce qui intéresse la question de la recherche scientifique, Bernard Poitevin, totalement associé à la rédaction de cet ouvrage, illustre ce propos tout au long de l’ouvrage et dans un chapitre spécifique. Ce document est complémentaire du travail rédactionnel, fait par les deux auteurs, entourés d’une équipe et de correspondants, au sein de La Revue d’Homéopathie. Enfin, nous formons le souhait que notre contribution atteindra le but escompté et suscitera chez le lecteur un désir d’approfondir ses connaissances par les cycles de formations et d’évaluation médicales continues dans le but d’améliorer la qualité des soins. I Bases de l’homéopathie 1 Origines Définir l’homéopathie En 1997, la Commission d’étude sur l’homéopathie, proposée par Bernard Glorion, président du Conseil national de l’Ordre des médecins, conclut, dans un rapport1 d’une douzaine de pages, à la définition suivante : L’homéopathie est une méthode thérapeutique basée sur le trépied conceptuel d’Hahnemann : similitude , globalité, infinitésimalité. Administration à des doses très faibles ou infinitésimales de sub- stances susceptibles de provoquer, à des concentrations différentes chez l’homme en bonne santé (pathogénésie), des manifestations semblables aux symptômes présentés par le malade. Le terme « homéopathie » provient de deux termes grecs : omion, analo- gue ou semblable, et pathos, souffrance ou maladie ; homéopathie signifie thérapeutique de la similitude. Cette conception rejoint les principes exprimés par Hippocrate dans sa théorie des semblables, battue en brèche par Galien (favorable à la thérapeutique des contraires, des « anti »), puis réhabilitée à diverses époques, notamment par plusieurs grands noms de la philosophie (tels Aristote, Kant et Bacon). Au siècle des Lumières en France et de l’Aufklärung en Allemagne, le médecin Samuel Hahnemann actualise ce concept et le décline dans une pratique médicale. L’expérience clinique et les études publiées du fondateur de l’homéopathie puis celle de ses successeurs enrichissent cette doctrine avec la formulation de ses bases fondamentales, éléments indissolublement liés : n le principe de similitude, qui en constitue l’essence ; n l’expérimentation médicamenteuse sur des sujets sains et sensibles, exprimée en pathogénésie ; n le principe des atténuations, entraînant l’utilisation d’une posologie infinitésimale, qui est la conséquence du premier ; n le principe de l’individualisation, qui se traduit par une conception globale du malade et de sa maladie. Les résultats positifs, obtenus par les praticiens utilisant l’homéopathie, aboutissent, en France, à l’inscription des médicaments homéopathiques à la Pharmacopée française (1965), reprise dans l’édition de 1983 puis élargie à un nombre considérable de souches pour préparations homéopathiques dans le sixième supplément à la dixième édition (janvier 1989). Il est, en particulier, précisé dans l’édition précitée de 1983 : Les préparations homéopathiques sont obtenues à partir de produits, substances ou compositions, appelées souches homéopathiques par 1 213e session du Conseil national de l’Ordre des médecins, 11 et 12 décembre 1997. Homéopathie  2011 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. la méthode de déconcentrations successives dites hahnemannien- nes. Elles sont habituellement désignées par le nom latinde la souche suivi de l’indication du degré de dilution. Dès ses débuts, durant la période d’élaboration, l’homéopathie s’est caractérisée par une conception scientifique et humaniste, associant méthode expérimentale et individualisation des symptômes. Il convient ici de réfuter un certain nombre d’idées reçues, conduisant à considérer cette thérapeutique comme : n une médecine « parallèle », alors qu’il s’agit d’une thérapeutique nécessitant une sérieuse formation complémentaire au doctorat en médecine ; n une médecine « douce », par opposition à la médecine classique alors que, en fait, le praticien, en délivrant son ordonnance, engage toujours sa responsabilité à l’égard de son patient au même titre que ses confrères médecins. L’emploi d’un médicament homéopathique n’est pas anodin. Il en est pour preuve l’aggravation que peut entraîner éventuellement l’usage inadapté d’un tel médicament ; n une médecine exclusivement vouée à la phytothérapie. Là encore, l’erreur est manifeste, car, si la médecine homéopathique emprunte de nombreu- ses souches au règne végétal, elle fait aussi appel à des souches appartenant aux règnes minéral et uploads/Sante/ homeopathie-pratique-et-bases-scientifiques-abreges-by-alain-sarembaud-and-bernard-poitevin-auth.pdf

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  • Publié le Mai 01, 2022
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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