Résumé de lecture ÉVALUATION ET ANALYSE DE LA SITUATION La constipation est un
Résumé de lecture ÉVALUATION ET ANALYSE DE LA SITUATION La constipation est un symptôme et non une maladie, qui se manifeste par la difficulté ou l’impossibilité d’aller à la selle. Les outils utilisés pour évaluer une constipation sont : HIAPP, PQRSTU(Constipation), AMPLE, exam paraclinique analyse labo et exam radio l’échelle de bristol, toucher rectal. L’évaluation de la fonction intestinale consiste à un examen physique de l’abdomen, une inspection des caractéristiques des selles et une révision des résultats, des examens paracliniques pertinents du client. L’infirmière doit aussi recueillir de l’information sur les aliments et liquides ingérés, la capacité de mastication, la médication et les maladies ou stress récents, il est important de de discuter avec le client de ses habitudes intestinales, cela peut être embarrassant pour la personne, cependant il faut trouver un moyen de le mettre en confiance .Le profil du client donne un portait de ses habitudes d’élimination, en cernant ses habitudes et sa perception de la normalité, l’infirmière peut déterminer les problèmes de ce dernier, elle doit aussi inclure plusieurs éléments dans sa collecte ,comme l’évaluation des problèmes gastro-intestinaux du client, les signes et symptômes , des nausées ou vomissements , une indigestion, la diarrhée, la constipation et des antécédents médicaux . L’infirmière peut compléter la collecte des données par l’examen physique des systèmes et des fonctions organiques susceptible d’être influencés par la présence de problème d’élimination intestinale, soit l’examen de la bouche, de l’abdomen et du rectum. Le client peut aussi passer un examen paraclinique qui peut donner des renseignements essentiels à l’évaluation des problèmes liés à l’élimination. L’analyse des selles permet parfois de déceler des effets pathologiques comme des tumeurs, des hémorragies ou une infection, on peut aussi faire le test au gaïac qui permet le dépistage de quantités microscopiques de sang dans les fesses. Les caractéristiques de la constipation sont les suivantes L’anorexie, augmentation de la région abdominale, sensation de plénitude ou de pression rectale, efforts à la défécation. Ballonnement important. Bruit sourd à la percussion abdominale, masse palpable dans 1 l’abdomen ou le rectum, sensibilité abdominale avec ou sans résistance musculaire. Bruits intestinaux hyperactifs ou hypo actifs à l’auscultation borborygmes. Changement dans les habitudes d’éliminations intestinales, selles sèches dure, moulée, diminution de la fréquence et du volume des selles, incapacité d’émettre une selle, présence des selles molles et pâteuses dans le rectum. Douleurs abdominales, douleur à la défécation. indigestion, nausées, vomissement céphalées, fatigue l’état mental, incontinence urinaire, chutes inexpliquées, élévation de la température corporelle. Présence de sang rouge sur les selles, selles liquides. Les causes courantes de la constipation sont Habitudes : habitudes intestinales irréguliers, régime à faible teneur en fibre et riche en graisse animales , viandes , produits laitiers , œufs ou sucres raffinés les desserts., régime alimentaire riche en fibres avec un faible apport liquidien fréquent chez les personnes âgées, faible apport liquidien , manque d'exercice régulier, négligence du besoin de déféquer causés par une dépression, la démence, le syndrome de retenue chez les enfants , des toilettes inaccessibles ou un moment inopportun. Médications: usage abondant de laxatifs. Anticholinergique, antis inflammatoires non stéroïdiens, antispasmodique, anticonvulsivants, antidépresseurs, antihistaminique antihypertenseurs, antiparkinsoniens, séquestrant ou chélateurs des acides biliaires, diurétiques, antiacides, supplément de fer ou de calcium, opioïdes. Problèmes de santé: alitement prolongé lié à un problème de santé, maladies chroniques, Parkinson, sclérose en plaques, arthrite rhumatoïde, maladies intestinales chroniques, dépression, neuropathie, diabétique et désordres alimentaires. Anomalies du tractus gastro intestinale. Désordre neurologique gênant la transmission des signaux nerveux au colon, maladies organiques, maladies fonctionnelles, diminution pression abdominale en raison posture, douleur anorectale associé à des hémorroïdes ou fissures, anxiété. AUTRES: âge, personnes âgées, ralentissement péristaltisme, élasticité muscle abdominaux, sécrétion mucus intestinal combiné a une alimentation pauvre en fibre, sexe, femme + à risque que l’homme. Plusieurs facteurs peuvent influencer sur le processus de l’élimination intestinal, entre autres il y a l’âge, les habitudes alimentaires, la douleur, la prise des médicaments et les émotions. L’âge : le nourrisson a un péristaltisme accéléré, donc les aliments passent rapidement dans le tractus gastro intestinal, il devient donc incapable contrôler la défécation, car son développement neuromusculaire n’est pas complété, ce développement prend fin généralement entre l’âge de deux à trois ans. Chez les personnes âgées, les modifications surviennent surtout à cause des 2 modifications du système cardiovasculaire et neurologique que par les changements du tractus gastro- intestinal. L’artériosclérose entraine une diminution de de la vascularisation mésentérique ce qui nuit à l’absorption des nutriments dans l’intestin grêle, de plus le péristaltisme diminue avec l’âge. Habitudes alimentaires : le type d’aliments consommés a un effet sur l’élimination intestinale, les aliments riches en fibres, tels que les céréales à grains entiers, les fruits et les légumes permettent une élimination optimale des graisses et autres déchets du corps humain tout en donnant du volume aux selles. Les aliments produisant des gaz comme le chou- fleur les oignons et les haricots stimulent le péristaltisme. Certains aliments épices peuvent accroitre le péristaltisme mais ils risquent aussi de provoquer de l’indigestion et des selles liquides. Une intolérance alimentaire, peuvent aussi se manifester sous forme de désordres gastro-intestinaux, les intolérances aux allergies alimentaires sont généralement causées par une incapacité de digérer ou d’absorber certains aliments ou certains composants de ceux-ci. Une personne qui est incapable de boire du lait, n’est pas allergie au lait, mais au lactose, un sucre du lait. De même chez les personnes atteintes de la maladie de cœliaque ont des problèmes liés au gluten, cette sensibilité au gluten peut être aussi non cœliaque. Apport liquidien. Un apport liquidien insuffisant ou une perte liquidienne comme les vomissements agissent sur la consistance des selles. une diminution de celui-ci ralentit le passage des aliments dans l’intestin et peut provoquer un durcissement des selles. A contrario, une hausse de l’apport liquidien augmente le péristaltisme et amollit les selles. Activité physique : l’activité physique stimule le péristaltisme, il est conseillé de favoriser le mouvement assez tôt au début de la convalescence d’un client ou dès que possible après une intervention chirurgicale pour favoriser le maintien du péristaltisme et ainsi une bonne élimination intestinale. Facteurs psychologiques : Un stress émotionnel prolongé peut compromette la fonction de la quasi-totalité des organes. Dans le cas de l’anxiété le péristaltisme augmente, en période de dépression, le SNA est freiné, ce qui réduit le péristaltisme et engendre la constipation. Habitude d’élimination intestinale : Les habitudes personnelles agissent sur la fonction intestinale, ex. l’horaire, une surcharge, le lieu, peuvent parfois empêcher l’individu de satisfaire son envie d’aller à la selle. Souvent en hospitalisation, le manque d’intimité gêne parfois une personne hospitaliser à ne pas tenir compte de son besoin de déféquer et engendre un cercle vicieux d’inconfort de constipation. La position favorisant la défécation : La position accroupie est la plus recommandé durant la défécation, cette posture facilite la personne de se pencher vers l’avant et d’exercer une pression intra-abdominale. si la 3 personne est immobilisée au lit, la défécation devient plus difficile, car il sera incapable de contracter ses muscles. L’infirmière peut soulever la tête du lit pour créer une position assise et facilite ainsi la défécation. Douleur : Normalement la défécation est indolore, mais des problèmes, comme les fissures anales, hémorroïdes, une intervention chirurgicale au rectum, des fistules rectales, de l’anisme ou des chirurgies abdominales peuvent le rendre désagréable. Grossesse : L’expansion du fœtus au cours de la grossesse, exerce une pression sur le rectum et provoque un ralentissement du péristaltisme durant la troisième semaine de grossesse et entraine souvent de la constipation, les efforts provoqués par la femme enceinte durant la défécation peuvent provoquer de l’hémorroïdes temporaires ou permanentes. Chirurgies et anesthésies : Les agents anesthésiants entrainent une interruption temporaire du péristaltisme. ainsi les anesthésiques inhalés bloquent les impulsions parasympathiques transmises aux muscles intestinaux. Dans le cas d’une anesthésie locale ou régionale le risque de problème d’élimination est moins grand. Pour les interventions chirurgicales qui nécessitent une manipulation directe des intestins, le péristaltisme est arrêté provisoirement et le retour de la fonction intestinale se trouve retardé. Médicaments : Certains médicaments favorisent ou contraignent l’élimination intestinale tels les laxatifs et les antidiarrhéiques. Toutefois, d’autres médicaments consommés pour traiter des conditions aigues chroniques ont comme effet indésirable la constipation ou la diarrhée. Examens paracliniques : Ces examens exigent de visualiser les structures gastro- intestinales nécessitent que la personne prenne une préparation à base de médication laxative ou qu’elle subisse des lavements afin qu’une partie de ses intestins soit vide. Pour cet examen le client devra probablement éviter les aliments solides pour une période 24 à 48 heures et suivre un régime liquide. Cette préparation des intestins perturbe parfois l’élimination, flatulence, et des selles liquides jusqu’à ce que l’alimentation redevienne normale. Après la coloscopie, il faut porter une attention particulière aux signes de perforation intestinale tels que la distension abdominale de la douleur, la fièvre et la rectorragie. Les médicaments ayant un effet sur la fonction gastro-intestinale, tels que le chlorhydrate de dicyclomine. suppression du péristaltisme et diminution de la vidange gastrique. les analgésiques opioïdes (morphine, codéine) ralentissement du péristaltisme et des contractions uploads/Sante/ mitchaela-tuto-3.pdf
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- Publié le Aoû 14, 2022
- Catégorie Health / Santé
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