Diabète : il n’est plus interdit d’espérer Si l’on s’appuie sur le discours off

Diabète : il n’est plus interdit d’espérer Si l’on s’appuie sur le discours officiel de la médecine conventionnelle, le diabète, c’est pour la vie. Un constat bien triste pour des centaines de millions de personnes… Mais c’est sans compter les nombreux diabétiques qui n’ont pas accepté le caractère définitif du diagnostic et ont finalement réussi à s’en sortir. La guérison d’Isis Quand elle est diagnostiquée diabétique de type 1, Isis est une jeune Canadienne de 14 ans comme il en existe beaucoup. Contrairement aux autres Canadiennes de son âge, elle est contrainte à prendre de l’insuline pendant 8 ans. Huit longues années durant lesquelles ses efforts restent vains, car elle ne parvient jamais à atteindre l’équilibre glycémique tant espéré. Après ces années passées à rechercher le dosage « exact » de son traitement, Isis est victime de deux sévères crises d’hypoglycémie. Elle n’est pas loin d’y laisser la vie. Isis décide alors qu’il est temps de se mettre en quête d’une autre façon de gérer son diabète. Édito Un air de renouveau souffle dans nos pages « Il n’existe rien de constant si ce n’est le changement », disait Bouddha. Après deux ans et demi d’existence, Plantes & Bien-Être est devenu le leader francophone de la phytothérapie. Pas question pour autant de s’asseoir sur ses acquis. Au contraire, c’est un bon moment pour faire peau neuve : une nouvelle maquette plus agréable à lire, des couleurs plus harmonieuses qui nous « ancrent » davantage dans la terre, un papier écolo plus en accord avec nos valeurs et le respect de la nature… Nous avons écouté vos remarques et vos suggestions et voici la nouvelle formule de votre journal. Bien sûr, il y a des choses qui ne changent pas. Les plus grands experts continuent à vous livrer leur expérience dans nos pages et nous sommes toujours soucieux de vous fournir des articles de grande qualité, avec un pied dans les décou- vertes scientifiques de demain et l’autre dans la tradition millénaire. C’est dans cet élan de renouvellement, pous- sée par cette volonté fidèle de vous apporter les conseils les plus précieux, que toute l’équipe de Plantes & Bien- Être s’unit à moi avec beaucoup de joie et d’enthousiasme pour vous souhaiter une heureuse année 2017 ! Alessandra Moro Buronzo Le meilleur de l’information sur les plantes au service de votre santé ISSN 2296-9799 ■ N° 32 ■ JANVIER 2017 Sommaire Dossier médical Diabète : il n’est plus interdit d’espérer. . . . . . . . . . 1 Le jus du mois La détox est dans le verre. . . . . . . . 7 Rencontre avec Florine Boukhobza Prendre soin de vos dents au naturel. . . . . . . . . . . . . . 8 Le bon choix Où trouver des plantes de qualité ?. . 10 Aromathérapie Le thym, un superhéros pour vos défenses immunitaires. . . . . . . . . . . . . . . 14 Les plantes fées du logis Un linge propre, doux et frais, qui respire la santé. . . . . . . . . . . . . . . 17 Actualités Cancer : le malade au centre de sa guérison. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 Cultivez vous-même Plantez un digestif dans votre jardin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Et aussi : des news, les livres (p. 22), l’agenda (p. 23) et le courrier des lecteurs (p.24) DOSSIER MÉDICAL 2 Elle se renseigne partout, épluche intensivement la littérature médi- cale et finit par découvrir les méthodes de soin traditionnelles. Grâce à un changement radical d’alimentation et à l’intégration de plantes médicinales dites hypogly- cémiantes, c’est-à-dire qui font réduire le taux de sucre dans le sang, elle réussit à baisser progres- sivement son traitement par injection d’insuline. Doucement, ses taux de glycémie s’améliorent, si bien qu’elle peut enfin, sous surveillance médicale, franchir un dernier cap : l’arrêt total de son traitement par insuline ! Nous sommes en 2008. Sur le plan clinique, Isis ne souffre plus d’hy- poglycémie. Grâce aussi à la pra- tique assidue du sport, elle se sent désormais en forme. Le secret d’Isis ? ▪ ▪Une alimentation végétarienne stricte à base de végétaux à IG bas et/ou modéré ▪ ▪Beaucoup d’entretien physique ▪ ▪La consommation régulière de plantes médicinales à visée hypoglycémiante ▪ ▪L’adoption d’un mode de vie sain moins stressant. L’histoire d’Isis devrait faire la une des journaux. Le diabète étant loin d’être une maladie anodine, elle pourrait donner de l’espoir à des millions de personnes dans le monde entier ! Une redoutable épidémie mondiale 415 millions de personnes dans le monde sont officiellement touchées par le diabète. Un individu en meurt toutes les 6 secondes ! C’est plus que le SIDA, la tuberculose ou la malaria ! Contrairement aux idées reçues, le diabète n’est pas l’apanage des pays riches. Sa progression est fulgurante dans les pays en voie de développement où plus de 2/3 des personnes diabétiques ne sont toujours pas diagnostiquées. En France, en 2013, l’Institut de veille sanitaire (INVS) relevait 3 millions de personnes traitées par médication pour le diabète, soit une prévalence d’un peu moins de 5 % en constante augmentation chaque année. 90 % des diabétiques souffrent du diabète de type 2, dit « gras », et sont traités par des médicaments oraux. Les 10 % restants sont dépendants de l’insuline qu’ils reçoivent par injection ou grâce à une pompe installée directe- ment sous la peau. Un lourd tribut Infarctus, insuffisance rénale avec dialyse, maladie de la rétine, amputations… Le diabète pro- voque beaucoup de souffrances et écourte trop souvent la vie. Pourquoi de telles complications sanitaires qui peuvent concerner aussi bien le cœur que les reins ou les yeux, etc. ? À long ou moyen terme, tous ces tissus sont touchés par la circulation sanguine char- riant un sang trop saturé en sucre. Résultat : ça colle dans tous les vaisseaux artériels et surtout dans les plus petits. Le sucre se combine avec les protéines rencontrées sur son passage et c’est la glycation ! Sur le plan financier, le coût direct et indirect de la maladie diabétique en France se porte à près de 17 mil- liards d’euros. Quand il manque une clef au trousseau Je vous propose d’essayer de visualiser un trousseau d’hor- mones. La maladie diabétique provient toujours d’un défaut de présence ou de fonctionnement d’une de ces hormones : l’insuline. Une fois sécrétée par notre pancréas, c’est elle qui est char- gée, telle une clef, d’ouvrir la porte de nos cellules afin que les sucres ingérés pendant les repas puissent y pénétrer et servir de carburant à notre métabolisme. Physiologiquement, le taux du sucre sanguin – c’est la défi- nition de la glycémie – se trouve normalement à 1 g de sucre par litre de sang. Il est calculé à jeun et s’élève doucement après un repas contenant des glucides pour revenir à son taux habituel quelques heures plus tard, grâce à l’insuline. En cas de défaut de production de l’insuline ou quand toute cellule devient résistante à son signal, le taux de sucre reste supérieur à 1,2 g par litre de sang au lieu de redescendre comme il devrait le faire. C’est le diabète. Quand l’insuline n’est pas produite on parle de diabète de type 1, traité par une insuline de substitution (injections, pompes). Sinon on parle de résistance à l’insuline, avec appa- rition possible à terme d’un diabète de type 2 que l’on traite généralement avec des médicaments hypoglycémiants. DOSSIER MÉDICAL 3 Cherchez l’erreur dans votre assiette ! Les pays dits développés ont adopté au siècle dernier une industrialisation massive de l’alimentation humaine et ani- male. Résultat, par souci de rentabilité, de stockage, de présentation et même d’hygiène, nous avons adopté une alimenta- tion pauvre en légumes et en fruits entiers, mais riche en sucre et en farine de végétaux raffinés. C’est assez récent dans l’histoire de l’humanité, mais nous avons donc glissé vers une alimentation riche en aliments dotés d’index glycémique (IG) élevé au détri- ment de ceux possédant un IG bas ou modéré. L’IG est une mesure qui permet d’estimer la capacité d’un aliment (ou d’un repas) à augmenter vite et longtemps le taux de sucre dans le sang. Il est temps d’abandonner défini- tivement les classifications obsolètes des sucres « lents/ rapides » et des sucres « simples/ complexes » pour adopter l’index glycémique. Preuve en est avec le pain blanc, les pâtes ou la pomme de terre par exemple, qui sont des aliments qualifiés de sucres lents (ou complexes) par les nutrition- nistes conventionnels et sont donc encore parfois proposés dans les régimes diabétiques. Pour autant, même si ces uploads/Sante/ pbe-janvier-2017.pdf

  • 19
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Mai 27, 2022
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
  • Taille du fichier 5.9791MB