Édito Moi, je l’aime ! Je l’avoue publi­ quement : j’aime le curcuma ! Avec le

Édito Moi, je l’aime ! Je l’avoue publi­ quement : j’aime le curcuma ! Avec le gingembre, il fait partie de mes épices préférées. Fascinée par l’amplitude des vertus thérapeu­ tiques de cette incroyable épice, j’ai même décidé de lui dédier un livre ! Honneur donc au curcuma qui nous permet de nous faire du bien tout en nous faisant plaisir. Car il s’invite avec bonheur dans la plupart de nos préparations culinaires où sa déli­ cieuse couleur orangée ouvre l’appétit et prédispose à la bonne humeur. Dans ce numéro de Plantes & Bien- Être, ne manquez pas l’article dédié à cette merveilleuse épice à laquelle les scientifiques ont consacré plus de 6000 études et découvert une foulti­ tude de bienfaits : anticancer, antioxy­ dant, anti-inflammatoire, prévention d’Alzheimer… Certes, une récente étude fait la une de certains journaux, réfutant ses vertus et contredisant toutes les expertises publiées jusqu’à présent. Mais, sans parler des milliers d’années d’utilisation dans des méde­ cines comme l’Ayurveda, une étude suffit-elle à balayer d’un revers de la main tout ce que la science a préa­ lablement démontré ? En attendant que nos scientifiques accordent leurs violons, continuons à faire confiance au curcuma dans notre alimentation quotidienne, car la santé et le bon­ heur commencent dans l’assiette. Alessandra Moro Buronzo Le meilleur de l’information sur les plantes au service de votre santé ISSN 2296-9799 ■ N° 36 ■ MAI 2017 Sommaire Parkinson, Alzheimer… une seule solution : prévenir Même bien logé dans sa boîte crânienne, notre cerveau n’est jamais complètement à l’abri. Dépendance, institutionnalisation, hospitalisation… les maladies de Parkinson et d’Alzheimer menacent. Elles ont un impact majeur sur la qualité de vie des malades et de leurs proches. N’attendez pas, prenez dès à présent les mesures qui peuvent faire la différence ! Un impact terrible sur toute la société La démence est la forme la plus grave du vieillissement cérébral. Elle commence par une altération graduelle de la mémoire et des fonctions cognitives et peut s’étendre à des troubles du jugement et une perte progressive d’autonomie. Si des facteurs protecteurs existent (un niveau de scolarité élevé, un réseau social fourni, des loisirs et la pratique régulière d’une activité physique), l’âge serait quant à lui le facteur de risque princi­ pal. Mais il faut y ajouter l’hypertension artérielle, le diabète, l’obé­ sité, le tabagisme, l’alcoolisme ou encore l’hypercholestérolémie. Dossier médical Parkinson, Alzheimer… une seule solution : prévenir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 Rencontre avec le Dr Jean-Christophe Charrié L’endobiogénie, une médecine d’avenir . . . . . . . . . . . . . . . 8 Le bon choix La meilleure épice anticancer. . . . . . . . . . 10 Naturopathie « Si ton foie est en forme, ton sang sera propre et tu auras une santé de fer » disait ma grand-mère. . 12 Cultivez vous-même Choisissez votre sarriette et adieu les bactéries ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 La phyto dans l'assiette Vivre d’amour et… de plantes sauvages. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 Homéopathie Zoom sur un remède homéopathique : Pulsatilla . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Les plantes fées du logis Un salon de jardin nickel toute l’année !. . . . . . . . . . . . . . . 21 Et aussi : des news, les livres (p. 22), l’agenda (p. 23) et le courrier des lecteurs (p.24) DOSSIER MÉDICAL 2 Entre la maladie d’Alzheimer (850 000 malades) qui fait 225 000 nouvelles victimes chaque année et Parkinson (160 000 cas et plus de 10 000 nouveaux par an), c’est plus d’un million de Français qui sont touchés par les maladies neurodé­ génératives cérébrales. Aux USA où elle touche 5,3 mil­ lions de personnes, la maladie d’Alzheimer est même devenue la sixième cause de décès. Selon l’OMS, ces cas de démence pour­ raient doubler d’ici 2030 et tripler d’ici 2050. Pour l’heure, il n’existe aucun traitement curatif, seulement des médicaments à visée symptoma­ tique dotés d’efficacité très variable. L’effort général se concentre sur un travail d’accueil et de proximité avec les représen­ tants des personnes malades. On compte plus de 1500 établisse­ ments avec une unité Alzheimer, mais en dehors d’un dépistage basé sur des tests à réaliser chez un spécialiste, on attend toujours une vraie proposition à visée préventive. Une liste de coupables longue comme le bras Pour commencer, pensez à vous hydrater ! Un cerveau mal hydraté favorise le risque de maladies dégénératives. Plus on prend de l’âge et plus la sensation de soif diminue. Or, le cerveau fonctionne 14 % plus vite quand le corps est suffisamment hydraté. Des études ont montré que la faculté de concentration décroit progressivement dès que le corps est sujet à une déficience en eau de plus de 1 %. Pour le reste, quels sont les cou­ pables potentiels ? Le banc des accusés n’est pas loin de déborder avec en première ligne les facteurs environnementaux, de plus en plus pointés du doigt dans la genèse des maladies neurodégénératives. Si ces facteurs étaient pris en consi­ dération en amont, cela pourrait atténuer ou empêcher l’installation d’une dégénérescence neuronale. Une carence en vitamine D Certaines études avaient déjà établi un lien entre un faible taux de vita­ mine D et un risque élevé d’AVC. On sait aujourd’hui que les personnes ayant peu de vitamine D dans le sang présentent 69 % de risques supplémentaires de maladie d’Alzheimer. Si elles sont très carencées, ce risque peut même atteindre les 120 %. Sachez que le dosage de la vitamine D n’est plus remboursé par la sécurité sociale. Quand la viande se venge Plus il y a de protéines alimen­ taires (surtout animales) à métaboliser, plus nous produisons d’homocystéine dans le sang. L’homocystéine est un acide aminé toxique et oxydant que le corps cherche à éliminer. Dans cette affaire, les aliments industriels sont à blâmer, au même titre qu’une alimentation pauvre en fruits et légumes frais. Mais la surproduction d’homocystéine peut aussi provenir d’une prédis­ position génétique. À ce titre, les femmes qui possèdent un taux important d’homocystéine ont 70 % de risques supplémentaires de développer une démence autre qu’Alzheimer. Une étude réalisée pendant 8 mois sur 48 personnes a démontré que la consommation régulière d’une boisson riche en antioxydants issus de la pomme, du citron et de thé vert bio, aide à diminuer l’homo­ cystéine en excès dans le sang de personnes atteintes d’Alzheimer, contrairement au placebo qui n’a eu aucun effet. Une mauvaise hygiène dentaire Une étude a révélé que les personnes se lavant les dents moins d’une fois par jour encou­ raient jusqu’à 65 % de risques de démence de plus que celles s’étant brossé les dents quotidiennement. D’autres recherches ont montré que les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer présentent dans leur cerveau plus de bactéries liées aux maladies chroniques des gencives (parodontite) que les personnes sans démence, comme le Porphyromonas gingivalis. Quand le mercure plombe l’ambiance Avec 8 amalga­ mes en moyenne pour chaque individu, cela équivaut environ Faut-il s’inquiéter ? Le diagnostic de ces ma- ladies est parfois difficile, surtout chez les personnes âgées, mais certains signes incitent à consulter : ▪ ▪La perte régulière d’objets de la vie courante ▪ ▪Un sens de l’orientation qui fait soudainement défaut ▪ ▪Un calcul simple qui devient difficile ou impossible ▪ ▪Une difficulté à se situer dans le temps ou un lieu ▪ ▪De nouveaux troubles de l’humeur ▪ ▪Une perte d’empathie ▪ ▪Une écriture devenant illisible ▪ ▪Une démarche à petits pas ▪ ▪Une perte du goût ou de l’odorat DOSSIER MÉDICAL 3 à 120 microgrammes de mercure relâchés dans la bouche, chaque jour, par la mastication et l’évaporation. Or, on sait que l’exposition chro­ nique au mercure, dans le milieu professionnel ou environnemental, par les plombages et la nourriture contaminée, constitue une grande menace à long terme pour la santé publique. Les personnes qui détoxiquent moins bien seraient les plus vulnérables et il a été démon­ tré que le cerveau des personnes atteintes d’Alzheimer contient plus de concentration de mercure. Le remplacement de certains plomba­ ges par des céramiques neutres serait donc un important facteur de prévention des démences. L’aluminium, un scandale en puissance Il est partout : eau du robinet, aliments, usten­ siles de cuisine… mais aussi dans des vaccins, des pansements gastriques ou encore des déodorants, tous à éviter en répétition car la toxicité de l’alu­ minium sur le système nerveux est reconnue uploads/Sante/ plantesbienetre-36-mai-2017-parkinson-alzheimer-une-seule-solution-prevenir-sd-wy 1 .pdf

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  • Publié le Apv 16, 2022
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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