Recherches sur les compléments alimentaires et l’hypothyroïdie 17 mars 2020 Te

Recherches sur les compléments alimentaires et l’hypothyroïdie 17 mars 2020 Temps de lecture : 9 minutes Par Luc Cockenpot Docteur en pharmacie, co-fondateur du Laboratoire PAPILLON < Blog (/blog-minute-papillon/) L ’hypothyroïdie a des conséquences qui impactent le quotidien des personnes qui en sont atteintes. Ceci, en raison de la di¨culté à maintenir un équilibre constant de la glande thyroïde, notamment chez les personnes traitées par hormones thyroïdiennes de synthèse. En effet, la thyroïde doit constamment s’adapter aux changements d’environnement. Les hypothyroïdiens le savent bien, ils ont plus de mal à s’adapter à des variations fortes de pression psychologique, de réactions émotionnelles ou d’activités physiques intenses. De plus, le ralentissement général provoqué par une hypothyroïdie peut engendrer une baisse d’activité du système digestif ayant souvent comme conséquence des carences en certains micronutriments et vitamines essentielles. C’est en partant de cette constatation que nous avons eu l’idée de créer un produit spéci¦que, adapté scrupuleusement aux patients présentant des déséquilibres thyroïdiens, a¦n de leur garantir un apport complet et justement dosé en éléments essentiels à l’équilibre de leur fonction thyroïdienne Télécharger l’article : “Recherches sur les compléments alimentaires et l’hypothyroïdie” au format .pdf (https://www.nathyroid.fr/wp- content/uploads/2020/02/article_formulation_Nathyroid.pdf) Compléments alimentaires et hypothyroïdie : les minéraux sélectionnées pour NATHYROÏD : L ’IODE Il est indispensable à la production des hormones thyroïdiennes. L ’apport d’iode par l’alimentation est souvent inférieur aux besoins, à part au Japon où la consommation d’algues, très riches en iode, est ancrée dans les habitudes. En Europe et aux Etats-Unis, les autorités sanitaires ont instauré l’apport systématique d’iode dans le sel alimentaire a¦n d’éviter les carences. Néanmoins, la concentration en iode du sel iodé diminue fortement et rapidement dans le temps . De plus l’iode des aliments est détruit par la chaleur lors de la cuisson. Il apparait donc important de s’assurer d’un apport su¨sant par supplémentation. Ceci d’autant plus qu’il semblerait que les perturbateurs endocriniens présents en quantité dans les pays industrialisés, seraient responsables d’une diminution sans précédent des concentrations d’iode touchant la population. Le centre national des statistiques sur la santé aux Etats Unis rapporte que les personnes testées en l’an 2000 excrètent moitié moins d’iode dans leurs urines que les 1 personnes testées entre 1971 et 1974 . L ’explication serait que les autres éléments halogénés, tels que le Brome, le Fluor et le Chlore, retrouvés notamment sous forme de perchlorates, bromates ou complexes §uroés dans certains pesticides, dans les tissus retardateurs de §ammes des canapés ou des rideaux, mais aussi dans certains cosmétiques ou autres récipients plastiques, entreraient en compétition avec l’iode, empêchant une utilisation optimale de celui-ci par notre corps. De nombreux spécialistes recommandent un apport journalier bien au-dessus des seuils actuels , ils se basent sur les chiffres mesurés sur la population japonaise , montrant une dose journalière absorbée moyenne de 13,8 mg, soit une dose près de 1000 fois supérieure à l’apport recommandé en occident. Pourtant il est reconnu que les japonais battent tous les records de longévité. Les vertus de l’iode seraient-elles insoupçonnées ? En France, l’apport d’iode recommandé est de150g par jour chez l’adulte, et 200g/J chez la femme enceinte. LE SÉLÉNIUM Après l’iode, le sélénium est plus concentré dans la thyroïde que dans n’importe quel organe. Il est indispensable au fonctionnement d’une enzyme, la tyroperoxydase (TPO) qui permet d’activer l’iode a¦n de permettre sa ¦xation sur la thyroglobuline, précurseur des hormones thyroïdiennes. Cet élément est donc essentiel dans la synthèse de T4 et T3. Le sélénium est également indispensable à une autre enzyme, la 5’desiodase, pour la conversion de la T4 (levothyroxine) en T3 active. Antioxydant, le sélénium permet en plus de protéger la thyroïde du stress oxydatif généré par l’activité de la TPO qui libère de nombreux radicaux libres. En¦n, plusieurs études indiquent que le sélénium jouerait un rôle dans la baisse des anticorps anti tyroperoxydase chez les patients atteints de thyroïdite d’Hashimoto , permettant ainsi de contribuer à ralentir l’activité destructrice de ces anticorps contre la thyroïde . LE ZINC Tout comme le Sélénium, le zinc joue un rôle de co-facteur dans la synthèse des hormones thyroïdiennes ainsi que dans la conversion de T4 en T3. Une étude clinique en double aveugle a démontré les béné¦ces d’une supplémentation en zinc dans l’hypothyroïdie . Il a été démontré que des dé¦ciences en zinc sont associées à une diminution de 30% des taux sanguins de T4 et T3 libres comparée à des témoins ayant un statut en zinc normal. Chez les patients dont le taux de T3 est faible, le zinc peut contribuer à améliorer la conversion de T4 en 2 3 4 5 6 7 T3 active. La supplémentation apparait particulièrement importante sachant que la population française présenterait un dé¦cit d’apport alimentaire de cet élément . LE MAGNÉSIUM Plusieurs études cliniques ont démontré les béné¦ces d’une supplémentation en magnésium dans l’hypothyroïdie . Il joue un rôle dans la conversion de T4 en T3 active. Le magnésium permet ainsi d’éviter la baisse de l’activité de la thyroïde notamment chez les sujets agés mais aussi chez les sportifs après des efforts intenses. Une étude de Ciloglu en 2005 a en effet montré que la pratique très intense d’une activité sportive provoque une diminution de l’activité thyroïdienne. Une supplémentation en magnésium permettrait de prévenir cette réduction d’activité, d’autant que l’étude française SU.VI.MAX montre que 75% des hommes et 77% des femmes sont en dessous de l’apport nutritionnel conseillé. Plus inquiétant : selon cette même étude, 23% des hommes et 18% des femmes reçoivent moins des 2/3 de l’apport nutritionnel conseillé, situation qui caractérise un risque élevé de dé¦cit. Le FER Le fer est impliqué dans l’activité de la TPO lors de la synthèse des hormones thyroïdiennes. Il joue également un rôle dans la conversion de T4 en T3 ainsi que sur la quantité de T3 liée à un transporteur (TBG). Plusieurs études ont montré qu’un faible taux de ferritine (protéine de stockage du fer dans l’organisme) s’accompagne d’une augmentation de la TSH et de la fréquence des goitres . LE MANGANÈSE ET LE MOLYBDÈNE Le manganèse et le molybdène interviennent comme cofacteur dans la synthèse des hormones thyroïdiennes. LA L-TYROSINE 8 9 10 11 12 C’est un acide aminé précurseur de la synthèse des catécholamines (dopamine, adrénaline, noradrénaline) mais également des hormones thyroïdeinnesT3 et T4. Si l’alimentation n’en apporte pas assez, l’organisme peut en fabriquer à partir d’autres acides aminés mais il aura du mal à compenser le dé¦cit d’apport alimentaire. Chez le sujet âgé, le dé¦cit d’apport est fréquent. Un apport de 100 mg à 500 mg peut être utile (Contre indiqué en cas de traitement par les Inhibiteurs de la Monoamine Oxydase utilisés comme antidépresseurs). Un article de Jongkees en 2015 conclue que les études de supplémentation en tyrosine démontrent un effet béné¦que sur la fonction cognitive. Compléments alimentaires et l’hypothyroïdie : les vitamines sélectionnées pour NATHYROÏD : LA VITAMINE D Elle est nécessaire à l’utilisation de la T3 par les cellules de l’organisme et permettrait de diminuer les anticorps anti TPO dans les thyroïdites autoimmunes . De nombreuses études démontrent les béné¦ces d’une supplémentation en Vitamine D dans l’hypothyroïdie. Les experts mondiaux de la vitamine D préconisent chez l’adulte un apport d’au moins 1000 UI par jour alors que les recommandations françaises o¨cielles sont de 200 UI/J, 600 UI/J aux US TALAEI 2018 a démontré dans une étude Clinique contre placebo que la supplémentation pendant 12 semaines de 201 patients (20 à 60 ans) présentant une hypothyroïdie avec 50.000 UI/jour (1.250 µg) de vitamine D permettait de diminuer signi¦cativement la TSH. LA VITAMINE E Indispensable à la synthèse des hormones thyroïdiennes, elle intervient également dans la transformation de T4 en T3. Son taux sanguin normal se situe entre 18 et 30 µmol/L. Plusieurs études de grande ampleur en France ont montré qu’environ 40% de la population ne reçoit pas les Apports Nutritionnels Conseillés (ANC) qui ne sont pourtant pas élevés 20 UI/J 13 14 15 11 pour un adulte. C’est un antioxydant puissant qui contribue à lutter contre le stress oxydatif général et de l’hypercholestérolémie associés à l’hypothyroïdie. LA VITAMINE B1 Nécessaire à la synthèse des hormones thyroïdiennes, sa teneur sanguine normale se situe entre 15 et 45 mmol/l. Les carences sont rares, sauf en cas d’alcoolisme chronique et chez les personnes dénutries. Toutefois, les apports sont souvent inférieurs aux recommandations. On trouve la vitamine B1 à l’état naturel dans la viande, le foie, les poissons, les œufs, les fruits secs, le pain complet… LA VITAMINE B2 La Vitamine B2, sous forme de §avoprotéïnes, joue un rôle important dans la synthèse des hormones thyroïdiennes. Cimino en 1998 a établi que la T4 stimule le métabolisme de la ribo§avine en ribo§avine mononucléotide et §avine adénine dinucléotide (FAD) qui sont importantes pour la fourniture d’énergie utilisées par les cellules. LA VITAMINE B6 Joue un rôle de cofacteur dans la synthèse de T4 et T3. Une étude a démontré une baisse de l’homocystéine suite à la prise de vitamine B6, diminuant ainsi les risques cardiovasculaires associés tout en améliorant la division cellulaire des embryons chez les uploads/Sante/ recherches-sur-les-complements-alimentaires-et-l-x27-hypothyroidie.pdf

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  • Publié le Oct 27, 2021
  • Catégorie Health / Santé
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