Bulletin de la Société d'histoire de la pharmacie Facultad de Farmacia de Santi
Bulletin de la Société d'histoire de la pharmacie Facultad de Farmacia de Santiago : D. A. Eleizegui Lopez, in Revista de farmacia, 1917 Eugène-Humbert Guitard Citer ce document / Cite this document : Guitard Eugène-Humbert. Facultad de Farmacia de Santiago : D. A. Eleizegui Lopez, in Revista de farmacia, 1917. In: Bulletin de la Société d'histoire de la pharmacie, 5ᵉ année, n°17, 1917. pp. 292-293. http://www.persee.fr/doc/pharm_0995-838x_1917_num_5_17_1297_t1_0292_0000_4 Document généré le 29/09/2015 292 BULLETIN DE LA SOCIETE le lait, dont il parut plusieurs éditions (2), est facilement et judicieusement écrit. Quand Bernardin dit que le duc de la Force n'était pas préparé à sa cure de lait, on est autorisé à croire qu'il en parlait savamment. Mais, vainement, nous avons demandé, dans diverses bibliothèques, sa relation sur son Voyage en Espa-. gne; le livre est introuvable (3). (A suivre). Paul d'Estrée. Le Mouvement Historique REVUE DES REVUES Facultad de F armada de Santiago. Dans son intéressante Revista de f armada, le professeur Antonio Eleizegui Lopez continue la série des monographies qu'il a entrepris de consacrer aux facultés de pharmacie espagnoles. Cette fois, il nous décrit lui-même avec émotion celle de Saint- Jacques-de-Compostelle, où il a été étudiant et puis maître. En Espagne, les collèges de pharmaciens ont précédé les facultés de pharmacie. . Le collège de Saint- Jacques fut fondé vers 1810 et établi en 1820 dans les bâtiments de l'Inquisition. Il comptait un directeur et trois professeurs. La faculté fut créée en 1857 dans un autre local, où elle est toujours installée, l'ancien collège de Fonseca. Grâce aux nombreux clichés qui illustrent l'étude de M. Eleizegui, on peut voir combien ce décor est admirable et l'on se prend à envier les étudiants de là-bas qui, en toute quiétudej peuvent promener leurs studieuses méditations dans un merveilleux cloître renaissance à deux étages ou (1) Bernardin Martin jouissait, à juste titre, de l'estime de ses contemporains, comme le prouve le passade de l'éloge du célèbre Lémery par Fontenelle, dont nous devons la communication à l'obligeance de notre érudit confrère, le docteur Dorveaux : « M. Lémery se lia avec M. Martin, aj>othiciure de M. le Prince, est, profitant du laboratoire qu'avait son ami à l'hôtel de Condé, il y fit un eours de chimio qui lui valut l'honneur d'être connu et fort estimé du Prince, chez qui il travaillait. Il fut souvent mandé à Chantilly, où le héros, entouré de gens d'esprit et de savants, vivait comme aurait fait César oisif. » Eloge des Académiciens avec l'histoire de l'Académie aes Sciences, par M. de Fontenelles, secrétaire perpétuel. La Haye, 174", 2 vol.). d'histoire de la pharmacie 293 dans un jardin botanique luxuriant qu'ombragent les tours imposantes d'une ' cathédrale inviolée. (D. A. Eleizegui Lopez, in Revista de farmacia, février 1917). E -H. G. François-Zacharie Roussin. En résumant la vie et les découvertes de Roussin, M. Justin- Mueller a eu en vue de combattre la légende selon laquelle la France aurait jusqu'ici manqué de chimistes; d'après lui, ce ne sont pas les chimistes et les inventeurs qui lui ont fait défaut, mais bien les industriels capables d'exploiter leurs découvertes. Né en 1827! à Vieux-Vy (Ille-et- Vilaine), François-Zacharie Roussin fut successivement élève dans une pharmacie de Rennes, puis interne en pharmacie à Paris, pharmacien militaire en Aigérie en 1853, professeur de pharmacie et de toxicologie au Val-de-Grâce en 1858, pharmacien en chef à l'hôpital militaire de Lyon en 1873, puis à l'hôpital du Gros-Caillou, à Paris, en 1875. Retraité en 1879, il continua à travailler dans son laboratoire particulier, dans lequel il fut asphyxié par le gaz d'éclairage le 8 avril 1894. Sa profession ne l'orientait guère vers la chimie industrielle, et c'est cependant l'étude des colorants azoïques acides qui lui a valu son juste renom. Dès 1861j. il invente des méthodes perfectionnées pour la préparation de la nitronaphtaline et de la naphtylamine. C'est lui qui, en juin 1875, obtient le premier rouge azoïque, alors que le premier brevet concernant un rouge de ce genre devait être pris par la Badische Anilin en 1878 seulement. En 1876, il découvre les orangés I et II, qu'il produit par l'action de l'acide diazo-sulf ani- lique sur l'a et le 8 naphtol. Mais la maison de Saint-Denis à qui il remit sa découverte ne put pas en tirer parti comme il convenait : elle ne fit pas breveter les nouveaux colorants, que les Allemands ne tardèrent pas à analyser et à exploiter. « Une nuée de chimistes se ruèrent sur ce champ à peine effleuré. II. en sortit une quantité considérable de dérivés de la naphtaline et une quantité pour ainsi dire innombrable de colorants azo et poly- azoïques. » (Ed. Justin-Mueller, in L'Industrie chimique, 1917, n° 37). Cb, BUCHET. uploads/Sante/ revista-de-farmacia.pdf
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- Publié le Jan 18, 2021
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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