Serment d'Hippocrate Publication byzantine du XIIe siècle du serment Le serment

Serment d'Hippocrate Publication byzantine du XIIe siècle du serment Le serment d'Hippocrate est un serment traditionnel prêté généralement par les médecins en Occident avant de commencer à exercer. Probablement rédigé au IVe siècle av. J.-C., il appartient aux textes de la Collection hippocratique, traditionnellement attribués au médecin grec Hippocrate. En Belgique, il n'existe aucune obligation quant à celui-ci, les jeunes diplômés médecins sont libres de le prononcer ou pas. En France, même si les jeunes médecins prêtent obligatoirement serment de respecter le code de déontologie médicale1, le serment d'Hippocrate n'a aucune valeur juridique ; cependant le code de déontologie en question, « émis » par le Conseil national de l'ordre des médecins, (et qui est en réalité le chapitre VII du titre II du livre Ier de la 4e partie du code de la Santé Publique ayant trait aux professions de santé), s'en est largement inspiré, notamment en ce qui concerne des mesures telles que l'obligation de recueillir le consentement de la personne avant toute opération, ou encore le respect du secret médical. Le serment que font les médecins et pharmaciens en France n'est pas le serment d'Hippocrate d'origine, même s'il en est inspiré. L'une des principales différences est que le serment d'Hippocrate interdit explicitement de pratiquer l'avortement ; il prescrit aussi des devoirs face à celui qui a enseigné la médecine...Sommaire Serment d'Hippocrate d'origine en Grec ancien : Ὄκλπκη Ἀπόιιωλα ἰεηξὸλ, θαὶ Ἀζθιεπηὸλ, θαὶ Ὑγείαλ, θαὶ Παλάθεηαλ, θαὶ ζενὺο πάληαο ηε θαὶ πάζαο, ἵζηνξαο πνηεύκελνο, ἐπηηειέα πνηήζεηλ θαηὰ δύλακηλ θαὶ θξίζηλ ἐκὴλ ὅξθνλ ηόλδε θαὶ μπγγξαθὴλ ηήλδε. Ἡγήζαζζαη κὲλ ηὸλ δηδάμαληά κε ηὴλ ηέρλελ ηαύηελ ἴζα γελέηῃζηλ ἐκνῖζη, θαὶ βίνπ θνηλώζαζζαη, θαὶ ρξε῵λ ρξείδνληη κεηάδνζηλ πνηήζαζζαη, θαὶ γέλνο ηὸ ἐμ ω὎ηένπ ἀδειθνῖο ἴζνλ ἐπηθξηλέεηλ ἄῤῥεζη, θαὶ δηδάμεηλ ηὴλ ηέρλελ ηαύηελ, ἢλ ρξείδωζη καλζάλεηλ, ἄλεπ κηζζνῦ θαὶ μπγγξαθῆο, παξαγγειίεο ηε θαὶ ἀθξνήζηνο θαὶ ηῆο ινηπῆο ἁπάζεο καζήζηνο κεηάδνζηλ πνηήζαζζαη πἱνῖζί ηε ἐκνῖζη, θαὶ ηνῖζη ηνῦ ἐκὲ δηδάμαληνο, θαὶ καζεηαῖζη ζπγγεγξακκέλνηζί ηε θαὶ ὡξθηζκέλνηο λόκῳ ἰεηξηθῶ, ἄιιῳ δὲ ν὎δελί. Δηαηηήκαζί ηε ρξήζνκαη ἐπ' ὠθειείῃ θακλόληωλ θαηὰ δύλακηλ θαὶ θξίζηλ ἐκὴλ, ἐπὶ δειήζεη δὲ θαὶ ἀδηθίῃ εἴξμεηλ. Ο὎ δώζω δὲ ν὎δὲ θάξκαθνλ ν὎δελὶ αἰηεζεὶο ζαλάζηκνλ, ν὎δὲ ὏θεγήζνκαη μπκβνπιίελ ηνηήλδε. Ὁκνίωο δὲ ν὎δὲ γπλαηθὶ πεζζὸλ θζόξηνλ δώζω. Ἁγλ῵ο δὲ θαὶ ὁζίωο δηαηεξήζω βίνλ ηὸλ ἐκὸλ θαὶ ηέρλελ ηὴλ ἐκήλ. Ο὎ ηεκέω δὲ ν὎δὲ κὴλ ιηζη῵ληαο, ἐθρωξήζω δὲ ἐξγάηῃζηλ ἀλδξάζη πξήμηνο ηῆζδε. Ἐο νἰθίαο δὲ ὁθόζαο ἂλ ἐζίω, ἐζειεύζνκαη ἐπ' ὠθειείῃ θακλόληωλ, ἐθηὸο ἐὼλ πάζεο ἀδηθίεο ἑθνπζίεο θαὶ θζνξίεο, ηῆο ηε ἄιιεο θαὶ ἀθξνδηζίωλ ἔξγωλ ἐπί ηε γπλαηθείωλ ζωκάηωλ θαὶ ἀλδξῴωλ, ἐιεπζέξωλ ηε θαὶ δνύιωλ. Ἃ δ' ἂλ ἐλ ζεξαπείῃ ἢ ἴδω, ἢ ἀθνύζω, ἢ θαὶ ἄλεπ ζεξαπείεο θαηὰ βίνλ ἀλζξώπωλ, ἃ κὴ ρξή πνηε ἐθιαιέεζζαη ἔμω, ζηγήζνκαη, ἄῤῥεηα ἡγεύκελνο εἶλαη ηὰ ηνηαῦηα. Ὅξθνλ κὲλ νὖλ κνη ηόλδε ἐπηηειέα πνηένληη, θαὶ κὴ μπγρένληη, εἴε ἐπαύξαζζαη θαὶ βίνπ θαὶ ηέρλεο δνμαδνκέλῳ παξὰ πᾶζηλ ἀλζξώπνηο ἐο ηὸλ αἰεὶ ρξόλνλ. παξαβαίλνληη δὲ θαὶ ἐπηνξθνῦληη, ηἀλαληία ηνπηέωλ. Traduction par Émile Littré du serment d'origine2 : « Je jure par Apollon, médecin, par Esculape, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l'engagement suivants : Je mettrai mon maître de médecine au même rang que les auteurs de mes jours, je partagerai avec lui mon avoir et, le cas échéant, je pourvoirai à ses besoins ; je tiendrai ses enfants pour des frères, et, s'ils désirent apprendre la médecine, je la leur enseignerai sans salaire ni engagement. Je ferai part de mes préceptes, des leçons orales et du reste de l'enseignement à mes fils, à ceux de mon maître et aux disciples liés par engagement et un serment suivant la loi médicale, mais à nul autre. » « Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m'abstiendrai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai à personne du poison, si on m'en demande, ni ne prendrai l'initiative d'une pareille suggestion ; semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif. Je passerai ma vie et j'exercerai mon art dans l'innocence et la pureté. Je ne pratiquerai pas l'opération de la taille1. Dans quelque maison que je rentre, j'y entrerai pour l'utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves. Quoi que je voie ou entende dans la société pendant, ou même hors de l'exercice de ma profession, je tairai ce qui n'a jamais besoin d'être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas. » « Si je remplis ce serment sans l'enfreindre, qu'il me soit donné de jouir heureusement de la vie et de ma profession, honoré à jamais des hommes ; si je le viole et que je me parjure, puissè-je avoir un sort contraire. » 1. Ouverture chirurgicale de la vessie ou cystostomie. Serment de l'ordre français des médecins de 19963 : « Au moment d'être admis à exercer la médecine, je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité. Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J'interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l'humanité. J'informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n'exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences. Je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me le demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire. Admis dans l'intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu à l'intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs. Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément. Je préserverai l'indépendance nécessaire à l'accomplissement de ma mission. Je n'entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés. J'apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu'à leurs familles dans l'adversité. Que les hommes et mes confrères m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré et méprisé si j'y manque. » Serment d'Hippocrate, tel qu'il est prêté à l'Université Montpellier 1 : « En présence des Maîtres de cette École, de mes chers condisciples et devant l'effigie d'Hippocrate, je promets et je jure, au nom de l'Être suprême, d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité dans l'exercice de la médecine. Je donnerai mes soins gratuits à l'indigent et n'exigerai jamais un salaire au-dessus de mon travail. Admis dans l'intérieur des maisons, mes yeux n'y verront pas ce qui s'y passe ; ma langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas à corrompre les mœurs ni à favoriser le crime. Respectueux et reconnaissant envers mes Maîtres, je rendrai à leurs enfants l'instruction que j'ai reçue de leurs pères. Que les hommes m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses. Que je sois couvert d'opprobre et méprisé de mes confrères si j'y manque. » Galien Claude : (Pergame v. 131 - Rome ou Pergame v. 201 ap.J.-C.). Médecin grec représentant avec Hippocrate les deux plus grands Médecins de l'Antiquité grecque. Ses premières observations médicales commencent dans sa ville natale, Pergame, dans l'Asclépion, un lieu saint dédié au dieu grec de la Médecine, Asclépios, mais sa formation de médecin a eu lieu à Smyrne, puis ses nombreux voyages lui permettent d' élargir ses connaissances. Il s'installe en l'an 161, à Rome jusqu'à sa mort en 201 ap.J.-C. A Rome il excerce la Médecine et l'enseignement médical et grâce à sa célébrité, vers l'an 169, l'empereur romain Marc Aurèle lui confia la santé de son fils Commodus. Ses travaux médicaux et ses découvertes anatomiques sur l'animal et sur les fonctions du corps humaine.influencent durant 14 siècles la théorie et la pratique médicales. Il disséqua de nombreux animaux, en particulier des chèvres et des singes, afin d'expliquer le contrôle des muscles par la moelle épinière. Il observa les fonctions du rein et de la vessie, et identifia sept paires de nerfs crâniens. Il montra que le cerveau contrôle la voix et que les artères transportent le sang, réfutant une croyance vieille de quatre siècles selon laquelle les artères transportaient de l'air. En outre, Galien donna une description des valvules du cœur et constata les différences de structure entre les artères et les veines, sans pourtant expliquer totalement le fonctionnement de la circulation. En fait, il uploads/Sante/ serment-d.pdf

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  • Publié le Jan 19, 2021
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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