17 façons de jeûner chez soi pour sa santé ― Avant-propos Force est de constate
17 façons de jeûner chez soi pour sa santé ― Avant-propos Force est de constater qu’à notre époque moderne, le jeûne émerge de plus en plus comme une tendance incontournable en matière de santé. En soi, c’est une très bonne chose car cela reflète une prise de conscience croissante sur les méfaits de la suralimentation et de la surmédicalisation. Bien souvent (cas d’urgences mis à part, il faut le souligner), la nature sait bien mieux que notre intellect entretenir la vie car d’une certaine manière elle EST la vie. C’est ainsi que l’humain conscient apprend de plus en plus à travailler en accord avec la nature, plutôt que contre elle. Il ne s’agit pas pour autant de tomber dans l’illusion qui consisterait à croire qu’il suffirait de s’abandonner à la nature, d’arrêter de manger du jour au lendemain, pour que tous nos problèmes disparaissent automatiquement. Ça ne se passe (malheureusement) pas comme ça… Le jeûne, en tant qu’outil, n’est pas une baguette magique, mais un processus physiologique complexe dont les manifestations peuvent être diverses et variées en fonction des personnes et de leur niveau de vitalité et de congestion (toxémie). J’entends alors souvent l’affirmation : « tout le monde ne peut pas jeûner », ce à quoi je réponds : « tout le monde peut jeûner, mais pas n’importe comment ». D’où l’idée de ce petit guide dans lequel je synthétise à ma manière les différentes façons de jeûner en toute autonomie et sans risques. L’objectif : dépeindre un tableau global de la notion de jeûne, non pas en tant que protocole rigide qu’il faudrait suivre à la lettre… mais comme un processus adaptable au contexte de vie et à l’état de santé de chaque individu. Thierry © 2019 THIERRY REID ! 1 SOMMAIRE #1. Jeûne intermittent (16/8) à l’eau 3 #2. Jeûne intermittent (16/8) à sec 5 #3. Jeûne intermittent (20/4) à l’eau 5 #4. Jeûne intermittent (20/4) à sec 6 #5. Warrior Diet (ou régime des guerriers) 6 #6. Jeûne court à l’eau 7 #7. Jeûne court à sec 9 #8. Jeûne long à l’eau 10 #9. Jeûne long à sec 11 #10. Jeûne 5/2 12 #11. Quasi-jeûne alterné 12 #12. Jeûne alterné 13 #13. Jeûne sec en cascade 14 #14. Jeûne sec combiné 14 #15. Monodiète de fruits 14 #16. Cure de jus de légumes 15 #17. Cure de jus de fruits 17 Conclusion 17 © 2019 THIERRY REID ! 2 #1. Jeûne intermittent (16/8) à l’eau Le jeûne intermittent est sans doute l’une des formes de jeûne les plus populaires depuis les années 2000 et pour une bonne raison : il est relativement facile à pratiquer tout en étant actif et s’intègre donc parfaitement à un mode de vie moderne. La forme la plus pratiquée de nos jours est le jeûne « 16/8 », ce qui signifie 16 heures de jeûne pour 8 heures d’alimentation. Globalement, il s’agit simplement de sauter le petit-déjeuner. Une autre variante (moins pratiquée) consiste à sauter le repas du soir à la place du petit-déjeuner. Je recommande en général plutôt de sauter le petit-déjeuner que le repas du soir pour cette raison : la digestion déclenche l’activation du système nerveux parasympathique (repos) et inhibe le système nerveux sympathique (action). En procédant de cette manière, vous aurez donc un meilleur sommeil et une meilleur vigilance en journée (idéal pour travailler). Attention ! Il ne s’agit pas de se bourrer le ventre juste avant de dormir, cela va de soi… Garder toujours une marge de 1h30 entre la dernière prise alimentaire et le moment du coucher est une bonne règle. Durant la phase de jeûne, on peut boire de l’eau et autres infusions. À titre personnel, je recommande l’eau légèrement citronnée qui va activer en douceur tous les émonctoires, le foie et le système lymphatique pour un meilleur nettoyage de l’organisme. ☕ Quid du café ? Même s’il s’agit de boissons sans calories, je déconseille le café (et dans une moindre mesure le thé) si vous êtes en état de fatigue chronique. La consommation de psychotropes comme la caféine, surtout consommés à jeun, ne va faire que vous maintenir dans un état de faiblesse (j’en parle notamment dans cet article). C’est à vous de voir, en fonction de vos impératifs sociaux ou professionnels, mais gardez cela à l’esprit. La consommation abusive de café ayant été un des facteurs principaux de mon burnout il y a quelques années, je parle en connaissance de cause (voir mon parcours). © 2019 THIERRY REID ! 3 A-t-on faim pendant la phase de jeûne ? Oui et non… Tout dépend de la manière dont votre corps s’adapte. Au fur et à mesure que vous pratiquez le jeûne intermittent, le corps devrait être plus performant dans l’utilisation des corps cétoniques (produits à partir des réserves d’énergie du corps). L’objectif étant de se sentir parfaitement bien et fonctionnel pendant la phase de jeûne. © 2019 THIERRY REID ! 4 Le jeûne intermittent 16/8 est une introduction en douceur au jeûne. Il peut être pratiqué toute l’année à condition de ne pas être en restriction calorique (auquel cas on parlera de diète). En revanche, il faut garder à l’esprit qu’il ne permettra pas un nettoyage et une réparation des tissus de manière profonde comme peuvent le permettre les jeûnes de plusieurs jours consécutifs. #2. Jeûne intermittent (16/8) à sec Voir #1. La particularité du jeûne intermittent à sec : on supprime toutes les boissons, y compris l’eau. L’intérêt étant d’optimiser l’utilisation des graisses et l’autolyse. Cette variante est particulièrement appréciée des personnes frileuses (en état d’épuisement nerveux et endocrinien), car le corps préserve sa chaleur interne et ne dépense plus d’énergie pour réguler l’équilibre électrolytique du sang (proportion des minéraux). En revanche, il est certain qu’avec ce type de jeûne vous devrez limiter les entraînements sportifs intenses (qui augmentent les besoins hydriques) durant la phase de jeûne sec. La règle est toujours la même : écouter son corps avant tout. Vous ne devez pas avoir soif. Il est tout à fait possible de faire un mix entre #1 et #2 en découpant votre phase de jeûne en deux parties : l’une à sec pour commencer et en buvant ensuite. #3. Jeûne intermittent (20/4) à l’eau Voir #1. On passe à une étape supérieure en augmentant la durée de la phase de jeûne quotidien à 20 heures. La phase d’alimentation de 4 heures pouvant correspondre soit à un repas unique, soit à plusieurs petites collations. Après 20 heures de jeûne, vos enzymes digestives sont prêtes à digérer un repas plus conséquent (quand bien même les combinaisons alimentaires ne seraient pas absolument idéales). © 2019 THIERRY REID ! 5 MISE EN GARDE : vous ne devez pas tomber dans un mode boulimique durant la phase d’alimentation de 4 heures, cela signifierait que votre système hormonal n’est pas encore assez robuste pour supporter un jeûne quotidien de 20 heures. Pour plus d’informations sur ce point, je vous recommande vivement la lecture de mon article : Ces 3 erreurs qui peuvent annuler les bénéfices du jeûne intermittent. #4. Jeûne intermittent (20/4) à sec Voir #3. Après 20 heures de jeûne sec, pensez à bien vous réhydrater avant de manger avec un peu d’eau citronnée, du Quinton ou un jus de légumes. #5. Warrior Diet (ou régime des guerriers) Popularisé par Ori Hofmekler dans les années 2000 (voir article sur l’hormèse pour plus d’informations sur Ori), il s’agit d’une version adoucie du jeûne intermittent classique. Le concept : un repas principal en fin de journée (pour les mêmes raisons que décrites dans #1). La particularité de ce lifestyle : durant la phase de jeûne, on peut manger… oui, mais pas n’importe quoi. Uniquement des aliments très peu caloriques et avec un impact glycémique faible : des fruits comme les baies en petite quantité, un jus de légumes, un oeuf, une poignée d’amandes… © 2019 THIERRY REID ! 6 Remarque : les personnes avec troubles métaboliques ou résistance à l’insuline auront du mal à se limiter à de petites portions de fruits ou de jus, le sucre même en petite quantité ayant tendance à réveiller la faim et donc rendre la restriction alimentaire plus difficile durant le reste de la journée. #6. Jeûne court à l’eau On parle de jeûne court lorsque l’on commence à dépasser les 24 heures de jeûne jusqu’à environ 5 à 7 jours. Les jeûnes courts sont des jeûnes ponctuels contrairement au jeûne intermittent qui est quotidien et régulier. Il requiert donc au minimum une période de récupération de plusieurs jours (voire semaines) entre chaque jeûne. Un processus de nettoyage accru Dans un jeûne court, on va rentrer dans un processus de nettoyage, d’autolyse et de régénération bien plus prononcé qu’en jeûne intermittent. Le revers de la médaille ? À partir du moment où le travail de nettoyage est plus important, les symptômes ressentis eux aussi peuvent être plus importants (cela est dû aux toxines remises en circulation). Vous pouvez donc potentiellement manquer d’énergie, avoir une humeur qui n’est pas à son sommet… uploads/Sante/ thierry-reid-17-facons-de-jeuner-chez-soi-pour-sa-sante-pdf.pdf
Documents similaires










-
34
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Oct 27, 2021
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
- Taille du fichier 5.0479MB