DÉCONSTRUCTION Désamianter avec un train d’avance LE MENSUEL DE L’INRS POUR LA

DÉCONSTRUCTION Désamianter avec un train d’avance LE MENSUEL DE L’INRS POUR LA PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS N° 814 MARS 2020 – 6 € n DOSSIER Les métiers de la propreté n UNE JOURNÉE AVEC Une animatrice prévention des risques professionnels n EN ENTREPRISE Déconstruction. Un casse en toute sécurité n RETOUR SUR Le zonage Atex SOMMAIRE 04 10 LE GRAND ENTRETIEN « On n’a jamais été aussi attendus par les entreprises » Michel Niezborala, coordonnateur médico-technique de l’Association de santé au travail interentreprise et de l'artisanat (Astia). 10 12 ACTUALITÉS n Hôpital Des journées de prévention pour bien sensibiliser le personnel n Risques psychosociaux Des outils existent pour une meilleure évaluation n Comité social et économique Une réforme qui suscite l’inquiétude des élus n Classification et étiquetage des mélanges chimiques L’Europe doit faire mieux respecter ses règles travail & sécurité – n° 814 – mars 2020 UNE JOURNÉE AVEC Une animatrice prévention des risques professionnels 26 © Claude Almodovar pour l'INRS/2019 © Guillaume J. Plisson pour l'INRS/2020 LES MÉTIERS DE LA PROPRETÉ DOSSIER 12 13. Un secteur engagé 15. Mobiliser toutes les compétences 18. « Nous ne sommes plus invisibles » 20. Une corbeille suspendue contre les TMS 21. « Valoriser les collaborateurs » 22. Ces mains qui remettent les rames à neuf 24. Télescoper les chutes de hauteur © Gaël Kerbaol/INRS/2020 26 EN IMAGES Déconstruction Désamianter avec un train d’avance 28 EN ENTREPRISE 36. Risque chimique Une imagination sans fin 38. Bâtiment Des logements étudiants s’offrent un lifting 40. Déconstruction Un casse en toute sécurité 42. Carrosserie Des conditions de travail remises à neuf 36 40 Photo de couverture : Gaël Kerbaol/2019 E-mail rédaction : ts@inrs.fr Prix au numéro : 6 € Abonnement annuel (France métropolitaine) : 58 € Directeur de la publication : Stéphane Pimbert Rédactrice en chef : Delphine Vaudoux Assistante : Bahija Augenstein, 01 40 44 30 40 Secrétaire de rédaction : Alexis Carlier Rédacteurs : Grégory Brasseur, Katia Delaval, Damien Larroque, Céline Ravallec Ont collaboré à ce numéro : Claude Almodovar, Philippe Castano, Patrick Delapierre, Fabrice Dimier, Guillaume J. Plisson Maquettiste : Amélie Lemaire Reporter-photographe : Gaël Kerbaol Iconographe : Nadia Bouda Chargée de fabrication : Sandrine Voulyzé Documents officiels : assistance juridique, 01 40 44 30 00 Abonnements-diffusion : 01 40 94 22 22 Photogravure : Key Graphic Impression : Maury Ce journal est imprimé par une imprimerie certifiée Imprim’vert®, avec des encres à base d’huile végétale sur papier issu de forêts gérées durablement. Abonnez-vous : www.travail-et-securite.fr Revue mensuelle publiée par l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles 65, boulevard Richard-Lenoir – 75011 Paris Tél. : 01 40 44 30 00. Fax : 01 40 44 30 41 Dépôt légal 1950-9005. ISSN 0373-1944 www.inrs.fr 36 © Gaël Kerbaol/INRS/2019 © Fabrice Dimier pour l'INRS/2019 44 SERVICES n Retour sur n À la loupe n Extraits du Journal officiel n Questions-réponses 28 © Claude Almodovar pour l'INRS/2019 ACTUALITÉS 04 travail & sécurité – n° 814 – mars 2020 des techniques de défense issues de l’aïkido. « Cela repose grandement sur l’observation des patients et sur des techniques d’esquive », décrit Yamina Khodja, référente TMS et secrétaire du CHSCT, elle-même monitrice d’aïkido. Des vidéos et des mises en situation sensibilisaient le personnel à cette approche. Initiée au service des urgences il y a quatre ans, la formation dure sept heures, à raison d’une séance de 45 minutes par semaine. Suite au bilan positif de cette première expérience, cette action commence à être mise en place dans d’autres services. Enfin, cet événement a été l’occasion pour le directeur de l’établissement de remettre deux prix, l’un au pôle cardioneurovasculaire métabolique et l’autre au ser- vice ORL, les plus vertueux en 2019 en matière de sinis- tralité et ayant fait preuve d’un engagement de leur encadrement, notamment par l’animation de minutes de sécurité. « Au total, autour de 1 000 minutes de sécurité ont été organisées en 2019 sur tout l’établisse- ment », précise Jean-Philippe Sabathé, responsable du département de la prévention des risques profes- sionnels au GHPSJ. Ces deux journées, qui ont comptabilisé 200 visites, ont ainsi illustré la dynamique de l’établissement en matière de prévention des risques professionnels. L’hôpital marque aussi son engagement depuis une dizaine d’années pour la réduction des risques et la promotion auprès de toutes ses équipes d’une culture de prévention pérenne, résultat de l’engage- ment de sa direction, de l’encadrement, et de tout le personnel sur ces sujets. n C. R. HÔPITAL Des journées de prévention pour bien sensibiliser le personnel © Patrick Delapierre pour l’INRS/2020 LE GROUPE hospitalier Paris Saint-Joseph (GHPSJ) organisait les 15 et 16 janvier derniers la deuxième édition de ses journées de prévention des accidents du travail, sur son site parisien. Ces deux journées ont été l’occa- sion de sensibiliser le personnel de l’établissement à la prévention de certains risques professionnels et de lui faire découvrir et tester de nouveaux matériels. Quatre grandes thématiques étaient au programme : les acci- dents d’exposition au sang (AES), les troubles muscu- losquelettiques (TMS), l’exposition aux violences externes (patients, familles, visiteurs), enfin le risque routier, ciblant plus particulièrement les déplacements en deux-roues. Pour chacun de ces sujets, des ateliers ont permis au personnel de s’informer, de découvrir des innovations, de tester des équipements ou des outils. En matière de prévention du risque d’AES, première cause d’accidents dans l’établissement, un fournis- seur de lunettes de protection présentait ses diffé- rents modèles. L’établissement fait en effet réaliser depuis l’été 2019 des lunettes sécurisées sur monture classique avec correction visuelle mono ou multifo- cale, adaptées à la vue de chacun. Tout le personnel du bloc – des chirurgiens aux agents techniques – en est équipé, soit 140 personnes depuis fin 2019. « Elles ont été rapidement acceptées, c’est positif pour toute l’équipe », commente le Dr Vincent de Parades, chef du service proctologie, un des premiers à avoir adopté ces lunettes de protection. Si un budget conséquent doit être engagé, la direction de l’établis- sement encourage le déploiement de cet EPI aux dif- férentes catégories de personnel. Sur le même sujet, chaque service a exposé un poster présentant les modifications de ses pratiques professionnelles ayant contribué à une meilleure gestion du risque d’AES. Observer, anticiper et esquiver Côté prévention des TMS, qui, dans ce secteur d’acti- vité, demeurent le risque principal, un lit médicalisé équipé d’une assistance motorisée était en démons- tration pour que le personnel le teste. Une roue moto- risée intégrée supprime en effet les efforts physiques lors du transport des patients alités. Des pieds à per- fusion électriques, à hauteur variable, supprimant les manutentions de poches de lavages, étaient égale- ment présentés. Ce dispositif, introduit l’année der- nière au bloc opératoire, réduit largement les manu- tentions et commence à être déployé dans d’autres services. L’atelier consacré à la gestion des violences présentait Deux journées de prévention des accidents du travail se sont déroulées au sein de l’hôpital parisien Saint-Joseph mi-janvier. L’occasion de présenter au personnel de nouveaux matériels, de nouvelles approches, et de l’associer à l’engagement de l’établissement pour prévenir les risques professionnels. L’hôpital Saint-Joseph a su mettre en place des mesures de prévention des TMS qui lui permettent d’en diminuer le nombre au point de passer sous celui des accidents liés au sang. 05 travail & sécurité – n° 814 – mars 2020 LES RPS (risques psychosociaux), tout le monde en parle. Mais trop peu encore savent vraiment comment les identifier et les évaluer. Conditions de travail altérées, pression commerciale, surcharge de travail, harcèlement, organisation du travail défail- lante… les facteurs qui peuvent conduire à l’apparition de ce phénomène sont mul- tiples. Tous les secteurs d’activité et toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, sont concernés. Et tous les salariés sont susceptibles de l’être. Si le problème est grandissant il n’en est pas pour autant une fatalité. Afin d’aider les entreprises dans la mise en place de démarches adaptées, l’INRS a créé plusieurs outils méthodologiques pratiques et ciblés. « Faire le point RPS », destiné aux petites entreprises, « Évaluer les facteurs de risques psychosociaux : l’outil RPS-DU », pour les structures de plus 50 salariés, plus un ensemble d’affiches, de dépliants et de brochures sont à la dis- position de tous sur le site de l’organisme de prévention des risques professionnels. Et pour compléter son offre et permettre de répondre à un grand nombre de questions que suscite le sujet, l’INRS diffu- sera le 19 mars prochain à 11 h sur son site le webinaire « Outil faire le point RPS – Comment évaluer les facteurs de RPS dans les petites entreprises » animé par un expert de l’institut. n A. C. Plus de renseignements sur www.inrs.fr/RPS MÉDECINE PRÉVENTIVE La mutualistation plutôt que la pénurie Un service de médecine de prévention mutualisé est en cours d’expérimentation dans l’Orne. Ouvert à l’initiative de la préfecture de région à Alençon, il vise à pallier les carences de personnel en médecine préventive, chargée de suivre les agents des fonctions publique, territoriale et uploads/Sante/ ts814 1 .pdf

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  • Publié le Jan 24, 2021
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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