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Franck JACQUET fjacquet202122@gmail.com PREPA SCIENCES PO Voir filières internationales dans IEP province = procédure diff ? Créneaux d’analyse de l’actu : Sibylle Billaud Rodrigue Delbos Adrien Hernet 2 créneaux = 1 journal PQN in extenso inter, pol, éco, culture, questions sociales 1 créneau de source inter en langue étrangère ALLEMAND (deutsche welle, The Guardian) HEBDO = complément de la PQN (Le Point) Quotidiennement (sur tel/ordi) : Le Figaro, Deutsche Welle, Guardian 1 fois par semaine : Le Point, le1hebdo, Courrier inter Essais un peu (mise en exergue) Lecture Monnet Le sport, triomphe de la société du spectacle ? Compétition gdes puissances JO Tokyo 2021 = pb Covid Lieu du spectacle = retranscription épreuves (médias) panem et circenses Occident : haute culture / culture populaire de masse Société du spectacle : années 60, Joffre Dumazedier (sociologue français) Vers une civilisation du loisir ? Le temps libéré du travail est occupé, non pas par la haute culture, mais par les loisirs (30 glorieuses) le temps du délassement 1967, philosophe Guy Debord La Société du spectacle = aliénation (on ne libère pas du temps, on travaille moins mais on est aliénés par des spectacles = marché capitaliste) Debord marxiste, matérialiste historique (les mouvements sociaux et politiques sont le résultat des moyens matériels humains == les groupes sociaux sont déterminés par les moyens matériels de vie ville-rural, indus) VS idéalisme historique (Hegel : ce sont les idées qui font avancer l’histoire) Société du spectacle = terme péjoratif pour désigner la société de conso telle que dvppée depuis 1945 (Plan Marshall, US) Pour Debord, la culture de masse vient forcément des US Debord : instantanéité de l’émotion, sensation sur la réflexion et la vérité. Rôle controversé des médias en occident. Les médias ne sont plus un outil de libération comme au XIXe, mais des « outils d’aliénation de la population » car liés au marché capitaliste. Marx = conflit entre la valeur d’usage et la valeur d’échange (jusqu’au capitalisme, toute ressource a une valeur d’échange et d’usage. Dans les sociétés capitalistes, la valeur d’échange s’oppose à l’usage). Pour Debord, la valeur d’échange (symbolique, d’aura) disparaît, seul l’usage compte (utiliser, intérêt mercantile). Ces nouveaux loisirs créent de nouveaux besoins, des pseudos-besoins (besoin de dramatiser, d’émotionaliser, de personnifier). Par les médias, l’individus est aliéné à lui-même selon Debord. Pour lui, les matchs de football sont des « spectacles de football ». Pour ce bon marxiste, la bourgeoisie a imposé cela volontairement au corps social pour que le temps de pause ne soit pas un temps de contestation contre ses intérêts. Le sport est devenu un secteur économique à très fort potentiel. Evènementiel du sport… En France, le sport est le 4eme secteur de biens de consommation. Le pseudo-besoin (voir du spectacle) passe avant le besoin (social). Le mercato est un moment fort (bcp de bénéfices), les droits TV sont désormais des enjeux financiers importants. Choix du Qatar pour la coupe du monde : acteur éco important, détenteur de clubs, proche de la péninsule indienne (forte appétence pour le football + forte population). Sport mondialisé donc. Sport : vecteur de socialisation à l’échelle locale (socialisation secondaire). Pour debord, le sport socialise mais annihile la socialisation primaire qui transmettait l’essentiel. I) Le sport mondialisé, nouvel avatar de la société du spectacle Contrairement à ce que pense Debord, le sport n’est qu’un nouveau visage de cette société du spectacle. Elle date du XIXe siècle. Par ailleurs, les US ne sont pas à l’origine de cette société du spectacle, elle est née en Europe occidentale, et particulièrement en France. Les ruelles deviennent des lieux de spectacle (accroissement du temps libre) = « A une passante », Baudelaire (rues larges et éclairées, prostitution recule dans les bas-fonds). Mise en scène de la famille bourgeoise moderne au parc. Grands magasins, éclairages publics (le soir), théâtres, opéras, cinémas, expositions universelle. La première vague de société du spectacle date de la Belle époque et elle est Européenne (et française). La seconde lors des Trente Glorieuses sera américaine. Cabarets-théâtres, qui produisent des chansons, des sketchs. Culture populaire : vaudeville. Expositions universelles : portée scientifique/éducative => spectacles, présentation de produits exotiques avec objectif consommation, évènements et émotion (1re expo Londres 1855 : 5 millions d’entrées, expo de 1900 : 50 Millions) II) Faire et voir du sport comme on va au supermarché ? Sport : nouvelle mythologie pour créer des évènements et donc de l’émotion (héros sportifs mis en avant : Messi) Instrumentalisation par les régimes totalitaires. Royaume-Uni : fer de lance. Culture sportive développée au sein de l’identité nationale britannique. Belle époque, PGM, dans les démocraties occidentales, le sport sort de sa perspective militaire et patriotique au spectacle (passage d’une pratique élitiste (football, rugby, gymnastique, escrime) à une pratique de masse : démocratisation) Vélo/bicyclette : quasi instantanément démocratisé (1903 : Tour de France créé par une revue de vélo pour faire vendre) hommes comme femmes (1M de vélos produits annuellement en France en 1900, 3,5M en 1914, 10M en 1928) Les premiers clubs de foot pro sont créés par des industriels qui investissent (canaliser leurs ouvriers et mettre en valeur leur production) La Juventus est créée à Turin par la famille Agnelli qui possède Fiat. Premier club pro français : Sochaux (créé par Peugeot) publicité pour les produits. La professionnalisation du sport a toujours fait débat. Pour ceux qui sont attachés aux valeurs du sport, le sport devait rester un otium (otium = non marchand, accomplissement individuel / negotium = commerce, marché). Aujourd’hui, le sport est entré dans le negotium (compétitivité, fordisme = OST, organisation scientifique du travail, méthodes industrielles importées dans les sports professionnalisés). III) Le spectacle comme vecteur de domination Dramatocratie : société où le théâtre participe à la vie publique et à la vie politique et participe à la légitimation de l’autorité. XVIIIe : Beaumarchais, Marivaux = théâtre politique (L’Île des esclaves, Le Mariage de Figaro) Bataille d’Hernani en 1830 met en exergue les césures politiques entre réactionnaires et libéraux Le théâtre est un outil politique qui participe aux débats actuels aux XVIIIe et XIXe. Par la suite, le spectacle se mercantilise et devient un symbole de la domination du marché. Les partis sociaux- démocrates (notamment en Allemagne) tentent de créer des théâtres populaires. Sport également vecteur de domination. Exemple : le football Dramatisation des évènements, fonctionnement économique. Le football est un vecteur de domination en se servant du spectacle. Françafrique : Afrique de l’Ouest a longtemps été un vivier de joueurs pour les clubs français. Toujours aujourd’hui, des entraîneurs français sont recrutés par des clubs et équipes nationales africaines pour leurs contacts et réseaux qui permettent un financement de ces clubs et équipes. Aujourd’hui, la Chine est le principal constructeur de stades en Afrique = outil de domination géopolitique. Ouverture : Analyse d’actualité Article paru dans Le Monde : « JO de Tokyo 2021 : Une surenchère s’installe pour avoir des maîtres d’armes français ». Idée : de plus en plus d’entraîneurs français partent entraîner des joueurs français ou étrangers au sein d’académies indépendantes des fédérations nationales => libéralisation du sport Angle : L’article produit une analyse par l’angle des entraîneurs – maîtres d’armes qui partent dans des académies indépendantes (Christian Bauer) Contexte : excellence des maîtres d’armes français, JO de Tokyo 2021, ces maîtres d’armes sont très demandés, internationalisation du sport Acteurs : maîtres d’armes (Christian Bauer), athlètes qui sortent des fédérations (Boladé Apithy), direction de la FFE, maîtres d’armes de la FFE, le ministère des Sports Enjeux/risque = risque de maîtres d’armes et d’athlètes formés par l’excellence de la FFE qui vont faire leur activité à l’étranger (victoires de Chine et Hong Kong entraînés par des français), Quel rôle pour l’Etat dans la gestion et la régulation du sport ? Problématique : Compte tenu d’une mondialisation-libéralisation structurelle, l’identité et le statut professionnel des maîtres d’armes remet-elle en cause directement l’Etat dans sa légitimité et son efficacité autour de sa politique sportive (et éducative) ? uploads/Societe et culture/ cours-prepa-sciences-po-franck-jacquet.pdf

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