Travail encadré par : Phd WAHABI Rachid Cultural dimensions • Geert Hofstede •

Travail encadré par : Phd WAHABI Rachid Cultural dimensions • Geert Hofstede • Trompenaars • Edward Hall • Confucius • Philippe d’Iribarne [2] Travail réalisé par : ALAISSI Mohamed Hamza 3076 KETTANI Samia 3013 Table des matières Introduction Durant ces vingt dernières années, le management interculturel s’est affirmé pour s’établir en courant de recherche propre. Les avancées réalisées sont déjà importantes et on reconnaît maintenant presque unanimement que chercher un mode de gestion idéal et universel n’a pas forcément beaucoup de sens. Beaucoup de travail reste encore à faire pour permettre au domaine du management interculturel d’atteindre sa maturité. On constate notamment que le concept de culture nationale est trop limité pour décrire la diversité entre individus telle qu’on l’observe actuellement dans les équipes interculturelles. Face à ces limites, il n’est pas inutile de recherche d’autres directions de recherche, en mobilisant notamment concepts et théories développés dans d’autres champs. La théorie des représentations sociales n’est pas sans intérêt alors qu’elle n’a pratiquement pas été prise en compte par les chercheurs en gestion. Cette théorie offre pourtant un éclairage nouveau sur la notion de culture. Une meilleure connaissance des représentations sociales permet alors de tirer quelques enseignements génériques qui s’appliquent autant à la culture nationale qu’à toute autre forme de culture de groupe. La culture ne se compose pas seulement de valeurs. Sa manifestation la plus visible se retrouve dans les comportements, les rites, les « produits » de la culture. Les valeurs et normes sont sousjacentes à ces comportements. Or, à notre avis, ce ne sont pas elles qui constituent le cœur de la culture (contrairement à la modélisation de Hofstede, 1994), mais les « postulats de base » qui sont des « présupposés absolus sur la vie » (Trompenaars, 1993). Ces postulats de base sont très stables dans le temps ; leur action est la plupart du temps inconsciente. Elles constituent le noyau tacite de la culture – les valeurs, mais surtout les rites sont des éléments plus facilement observables car plus explicites. Tout groupe en interaction qui existe pendant une durée suffisante a sa culture. Face à des problèmes universels (par exemple, déterminer le rôle de l’individu par rapport au groupe), des réponses spécifiques sont inventées (Trompenaars, 1993) et transmises de génération en génération. Même si les nations industrielles d’aujourd’hui n’atteignent pas le même degré d’homogénéité que les tribus primitives étudiées par les anthropologues, elles sont à [3] l’origine d’une programmation mentale forte de leurs citoyens (Hofstede, 1994). Ainsi, il existe des différences culturelles entre les personnes de pays différents (Hall, 1990 ; Hofstede, 1991; d’Iribarne, 1989 ; Trompenaars, 1993). Or, ceci est parfois nié au nom d’un « universalisme humaniste » s’inscrivant dans la continuité de Montesquieu (Pateau, 1998). Un certain nombre de managers affirment ainsi que l’interculturel est avant tout « une affaire de personnes » (Chevrier,2000 : 190). Chapitre 1 : Les dimensions culturelles selon Geert Hofstede Geert Hofstede est un psychologue social et un anthropologue hollandais qui a étudié les interactions entre les cultures. Il a été récompensé maintes fois pour ses recherches sur les interactions entre cultures dans le monde entier. L’une de ses réalisations les plus remarquables concerne l’établissement d’une théorie sur les dimensions culturelles qui propose une structure systématique pour l’évaluation des différences entre nations et cultures. La théorie est basée sur l’idée selon laquelle la valeur peut être placée sur six dimensions culturelles. Il s’agit du pouvoir (égalité contre inégalité), du collectivisme (par opposition à l’individualisme), de l’évitement de l’incertitude (par opposition à l’acceptation de l’incertitude), de la masculinité (par opposition à la féminité), de l’orientation temporelle et le plaisir (par opposition à la modération). Hofstede a réuni la plupart de ses données sur les valeurs culturelles mondiales par le biais d’enquêtes menées par IBM, une entreprise américaine spécialiste des technologies et du conseil. Il proposa ensuite un barème utilisant une échelle de 1 à 120. Il définit six dimensions : 1. Distance hiérarchique 2. Individualisme et collectivisme 3. Féminité et masculinité 4. Indice de contrôle de l’incertitude 5. Orientation à long terme/orientation à court terme 6. Indulgence versus retenue Distance hiérarchique L’index de distance par rapport au pouvoir : selon Hofstede, « la distance par rapport au pouvoir consiste en l’acceptation et l’attente, par les membres des organisations et des institutions ayant le moins de pouvoir, de ce que le pouvoir soit distribué de manière inégale. » Cette dimension ne mesure par le niveau de distribution du pouvoir dans une culture donnée, mais analyse plutôt le ressenti des gens. Un score faible de distance par rapport au pouvoir indique qu’une culture attend et accepte que les relations de pouvoir soient démocratiques et que ses membres soient perçus comme [4] égaux. Un score élevé signifie que les membres de la société disposant de moins de pouvoir acceptent leur condition et réalise l’existence d’une forme de position hiérarchique. [5] [6] Individualisme et collectivisme (IND) : Individualisme contre collectivisme : « Le degré auquel les individus sont intégrés aux groupes. » Cette dimension n’a aucune connotation politique et faire plus référence au groupe qu’à l’individu. Les cultures individualistes donnent de l’importance à la réalisation des objectifs personnels. Dans les société collectivistes, les objectifs du groupe et son bien-être ont plus de valeur que ceux de l’individu. [7] [8] Féminité et masculinité : Masculinité contre féminité : « La distribution des rôles émotionnels entre les genres. » Cette dimension mesure le niveau d’importance qu’une culture accorde aux valeurs masculines stéréotypes telles que l’assurance, l’ambition, le pouvoir et le matérialisme, ainsi qu’au valeurs féminines stéréotypes telles que l’accent mis sur les relations humaines. Les cultures dont le score est élevé sur l’échelle de la masculinité présentent généralement des différences plus évidentes entre les genres et ont tendance à être plus compétitives et ambitieuses. Celle dont le score est bas présentent moins de différences entre les genres et accordent plus de valeur à la construction des relations. [9] [10] L’indice de contrôle de l’incertitude (ICI) : Indice évitement-incertitude : « La tolérance d’une société pour l’incertitude et l’ambiguïté. » Cette dimension mesure la façon dont une société gère les situations inconnues, les évènements inattendus et l’anxiété face au changement. Les cultures qui ont un indice élevé sont moins tolérante face au changement et ont tendance à minimiser l’anxiété face à l’inconnu en mettant en place des règles rigides, des règlements et/ou des lois. Les sociétés dont l’indice est faible sont plus ouverte au changement, disposent de moins de règles et de lois, et leurs directives sont plus souples. [11] Orientation à long terme/Orientation à court terme Orientation à long terme contre orientation à court terme : Cette dimension décrit l’horizon temporel d’une société. Les cultures orientées court terme donnent de la valeur aux méthodes traditionnelles, prendre un temps considérable pour créer des relations et, en général, perçoivent le temps comme circulaire. Cela signifie que passé et présent sont interconnectés et que ce qui ne peut être fait aujourd’hui peut l’être demain. L’opposé est l’orientation à long terme, qui perçoit le temps comme linéaire et regarde le future plutôt que le présent ou le passé. Une telle société vise des objectifs et donne de la valeur aux récompenses. [12] Indulgence versus retenue : Indulgence versus retenue : Cette dimension mesure la capacité d’une culture à satisfaire les besoins immédiats et les désirs personnels de ses membres. Les cultures donnant de la valeur à la modération disposent de règles sociales strictes et de normes en dessous desquelles la satisfaction des pulsions est régulée et découragée. [13] Quelques exemples de pays : Morocco : If we explore Moroccan culture through the lens of the 6-D Model, we can get a good overview of the deep drivers of Moroccan culture relative to other world cultures. • Power distance This dimension deals with the fact that all individuals in societies are not equal – it expresses the attitude of the culture towards these inequalities amongst us. Power distance is defined as the extent to which the less powerful members of institutions and organisations within a country expect and accept that power is distributed unequally. At a score of 70, Morocco is a hierarchical society. This means that people accept a hierarchical order in which everybody has a place and which needs no further justification. Hierarchy in an organization is seen as reflecting inherent inequalities, centralization is popular, subordinates expect to be told what to do and the ideal boss is a benevolent autocrat • Individualism The fundamental issue addressed by this dimension is the degree of interdependence a society maintains among its members. It has to do with whether people´s self-image is defined in terms of “I” or “We”. In Individualist societies people are supposed to look after themselves and their direct family only. In Collectivist societies people belong to ‘in groups’ that take care of them in exchange for loyalty. Morocco, with a score of 46 is considered a collectivistic society. This is manifest in a close long-term commitment to the member 'group', be that a family, extended family, uploads/Societe et culture/ les-bases-theoriques-du-management-interculturelinterculturelles.pdf

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