Larronde olivier les barricades mysterieuses
LES BARRICADES MYSTERIEUSES Gelée blanche A Jean-Pierre Neiges de deux hivers ne se reconna? traient Ni vous ne ?gerez les plis de mon eau froide Gel du poème Ou son fouillis ne ferez roide ?? Plus que de l'épervier les demeures m'e ?raient Quand l'aurore me donne à sa serre féline Plus l'indiscret oiseau dont je suis la volière Mésange ?? c ?ur de fraise ?? aux tortures encline Qui me met en morceaux comme on casse les ?ufs Je me dispute avec le soir fragile et casse Casse comme une vitre et j ? ai plusieurs cadavres On me recueille on me recolle et on se lasse Je couche avec un coin de mur que mon air navre La femme en mouvement a l ? air d ? une tenture La plier la ranger puisqu ? elle me dérange Puisqu ? elle me déplie me débarrasser d ? anges Geôliers qui défont et refont mes pliures La pluie montre ses dents exige la lumière Mon envie de crier comme un doigt qu ? on déplie Tire tire les ?ls du nez de la mercière Qui maigrit mais qui tourne embobinant la pluie PERCHOIR Tes pieds gelés déforment mon image s'use ma bouche à tes pieds de statue Y nidi ?ent ceux qu'oubliera la mer Les dénichez miroirs aux coquillages Chagrins d ? un coquillage La marine Salive abuse une étrange acoustique Jusqu ? à mousser pour embellir la ruche Du parasite aussi crèche des perles C Neige tes seins la proie de mes coquilles Tu comptais bien les captiver coquette En travesti d ? un arbrisseau marin Ces pendentifs ont une autre musique La bouche morte ailleurs se posera DE CERTAIN BÛCHERON Encor que ses soupirs n ? en eraient qu ? un mouchoir Mieux sait-il écorcher et de mort émouvoir Cette échine rebelle o? décevoir vos forces Vents qui vous essou ez à la rompre d ? entorses Le vent qui touche à tout jeune ?lle sans aile Touche à toi demoiselle o? veut poser sa bouche L'équilibriste qui tient sur un baiser d'elle Et tourne sous son fard dès que le vent le touche Sur tes genoux moins durs que les genoux du bois Votre baiser savant penche comme une eur Penche vers une eur c'est la eur qui vous boit Chavirés sous vos fards comme boit un voleur SOIGNER SES ROSES A Jean Cocteau Son incroyable armure a dégradé la rose Au reste jamais nue Dénouer la ceinture A cette eur serait vanité Qu ? on l ? arrose De diamants La beauté comme un voile de nue S ? étend comme une main travaillant par derrière Les objets souriants ont ainsi leur mystère N ? abandonnant ici ce que rose l ? on nomme Que pour faire agiter ses ailes une eur Nous laisserait-on voir plutôt qu ? un miroir vide Ces objets malheureux qu ? une beauté transforme Je crains moins les barreaux que la cage de l ? ombre Que les dentelles d
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Licence et utilisation
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- Publié le Fev 20, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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