Le decor heraldique de l x27 hotel de ville de saint maurice

LE DÉCOR HÉRALDIQUE DE L'HÔTEL DE VILLE DE SAINT-MAURICE ou LES FAMILLES BOURGEOISES DE SAINT-MAURICE ET LEURS ARMOIRIES TEXTE LÉON DUPONT LACHENAL EN COLLABORATION AVEC ULYSSE CASANOVA DESSINS JEAN-CLAUDE MOREND CPublié avec l'appui de la Noble Bourgeoisie de Saint-Maurice De cet ouvrage il a été mis en souscription un portefeuille de pages X tiré en sépia à exemplaires numérotés sur papier à la cuve dans un embo? tage de luxe aux armes de la ville de Saint-Maurice CBOURGEOISIE BOURGEOIS ET ARMOIRIES La petite ville de Saint- Maurice peut se réjouir de posséder plusieurs édi ?ces remarquables la basilique des Martyrs et son clocher roman l'église Saint-Sigismond ?? l'un des rares sanctuaires du pays dont les trois nefs aient des voûtes à égale hauteur ?? des maisons patriciennes dont la maison de la Pierre est la reine en ?n un hôtel de ville qui peut rivaliser avec les plus estimables de toute la région Dans le cadre aimable et désuet de l'antique place du Parvis désertée par l'agitation moderne à l'angle de la Grand-Rue de jadis et qui para? t aujourd'hui si resserrée l'hôtel de ville porte la marque d'une époque révolue o? la vie était plus calme et o? les familles patriciennes qui présidaient alors aux destinées de la cité y répandaient les goûts artistiques que leurs o ?ciers rapportaient des capitales étrangères o? ils avaient servi le pape ou le roi de France les souverains de Naples ou de Turin Depuis les Bourgeois avaient eu une maison de commune vers le sommet de la place du Parvis o? ils pouvaient se réunir mais le février l'incendie qui réduisit en cendres la plus grande partie de la ville et de l'abbaye n'avait pas épargné l'édi ?ce malgré son toit de schiste et ses murs épais qui contrastaient avec les autres maisons o? le bois dominait le feu n'avait cependant pas anéanti ce premier hôtel municipal Lorsque fut passée la stupeur causée par le désastre qui avait entra? né non seulement la perte immense de presque tous les biens mais aussi la mort de dix-huit personnes Bourgeois et habitants se mirent avec énergie à la reconstruction de la cité Ils commencèrent par ce qui était le plus urgent les maisons d'habitation sans oublier toutefois leur maison commune dont le septembre ch? telain et conseillers en leur majorité Cdécidèrent la réfection Il faut croire que des di ?cultés vinrent à l'encontre de cette décision ou que l' ?uvre à réaliser dépassait les prévisions car trente ans plus tard tout restait à faire En décembre en ?n les Bourgeois adressent à l'Etat une supplique pour demander son aide et d'abord l'autorisation de reconstruire l'édi ?ce plus bas à l'angle de la Grand- Rue et de la place du Parvis ce qui entra? ne l'expropriation de quelques maisons particulières Cette requête fut agréée de l'Etat qui chargea les gouverneurs Jean-Arnold Blatter à Saint-Maurice et François Burgener à Monthey de pourvoir aux mesures nécessaires Quant aux syndics de la cité c'étaient Louis Murisier et Claude

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