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Leconte de lisle poemes antiques

Leconte de Lisle Poèmes antiques CSource ?UVRES DE Leconte de Lisle POÈMES ANTIQUES VIGNETTE PARIS ALPHONSE LEMERRE - PASSAGE CHOISEUL - s d CPOÈMES ANTIQUES Sûry? HYMNE VÉDIQUE TA demeure est au bord des océans antiques Ma? tre Les grandes Eaux lavent tes pieds mystiques Sur ta face divine et ton dos écumant L ? ab? me primitif ruisselle lentement Tes cheveux qui brûlaient au milieu des nuages Parmi les rocs anciens déroulés sur les plages Pendent en noirs limons et la houle des mers Et les vents in ?nis gémissent au travers Sûry? Prisonnier de l ? ombre infranchissable Tu sommeilles couché dans les replis du sable Une haleine terrible habite en tes poumons Elle trouble la neige errante au anc des monts Dans l ? obscurité morne en grondant elle a ?aisse Les astres submergés par la nuée épaisse Et fait monter en ch ?ur les soupirs et les voix Qui roulent dans le sein vénérable des bois Ta demeure est au bord des océans antiques Ma? tre Les grandes Eaux lavent tes pieds mystiques Elle vient elle accourt ceinte de lotus blancs L ? Aurore aux belles mains aux pieds étincelants ?? ?? CLECONTE DE LISLE Et tandis que songeur près des mers tu reposes Elle lie au char bleu les quatre vaches roses Vois Les palmiers divins les érables d ? argent Et les frais nymphéas sur l ? eau vive nageant La vallée o? pour plaire entrelaçant leurs danses Tournent les Apsaras en rapides cadences Par la nue onduleuse et molle enveloppés S ? éveillent de rosée et de amme trempés Pour franchir des sept cieux les larges intervalles Attelle au timon d ? or les sept fauves cavales Secoue au vent des mers un reste de langueur Éclate et lève-toi dans toute ta vigueur Ta demeure est au bord des océans antiques Ma? tre Les grandes Eaux lavent tes pieds mystiques Mieux que l ? oiseau géant qui tourne au fond descieux Tu montes ô guerrier par bonds victorieux Tu roules comme un euve ô Roi source de l ? Être Le visible in ?ni que ta splendeur pénètre En houles de lumière ardemment agité Palpite de ta force et de ta majesté Dans l ? air ambant immense oh que ta route est belle Pour arriver au seuil de la nuit éternelle Quand ton char tombe et roule au bas du ?rmament ?? ?? CPOÈMES ANTIQUES Que l ? horizon sublime ondule largement O Sûry? Ton corps lumineux vers l ? eau noire S ? incline revêtu d ? une robe de gloire L ? ab? me te salue et s ? ouvre devant toi Descends sur le profond rivage et dors ô Roi Ta demeure est au bord des océans antiques Ma? tre Les grandes Eaux lavent tes pieds mystiques Guerrier resplendissant qui marches dans le ciel A travers l ? étendue et le temps éternel Toi qui verses au sein de la terre robuste Le euve fécondant de ta chaleur auguste