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Mediafilesgroupes de travaildictee2019 2020dictee du 17 fevrier 2020 revision part passes une vis

sDICTÉE DU LUNDI FÉVRIER Dictée du TEXTE UNE VISITE AUX RUINES DU COLISÉE Rome sommeille au milieu de ces ses ruines L ? astre de la nuit ce globe que l ? on suppose un monde ?ni et dépeuplé promène ses p? les solitudes au-dessus des solitudes de Rome il éclaire des rues sans habitants des enclos des places des jardins o? il ne passe personne des monastères o? l ? on n ? entend plus la voix des cénobites des clo? tres qui sont aussi déserts que les portiques du Colisée ? Dans une belle soirée du mois de juillet nous étions allés nous asseoir au Colisée sur les marches d ? un des autels que la religion chrétienne a consacrés aux douleurs de la Passion Le soleil couchant versait des rayons qu ? on eût dits d ? or fondu par toutes ces galeries o? se sont pressées jadis les foules qui s ? y sont donné rendez-vous de fortes ombres qui s ? étaient amassées en même temps dans l ? enfoncement des loges et des corridors s ? étaient allongées sur la terre en larges bandes noires Nous sommes montés sur les massifs de l ? architecture de là nous apercevions entre les ruines du côté droit de l ? édi ?ce le jardin du palais des Césars avec quelques palmiers qu ? on avait laissé s cro? tre là tout exprès dirait-on pour les peintres et les poètes que ces débris ont inspirés Au lieu des cris de joie tels qu ? en ont poussé s ou jadis dans cet amphithé? tre des spectateurs féroces qui se sont ri des sou ?rances des chrétiens quand ils les ont regardés marcher au supplice et qu ? ils les ont vu déchirer ils les ont vus déchirés on n ? entendait que les aboiements du chien de l ? ermite à qui était con ?ée la garde de ces ruines Mais aussitôt que les feux du soleil se furent éteints à l ? horizon la cloche du dôme de Saint-Pierre retentit sous les portiques du Colisée Cette correspondance établie par des sons religieux entre les plus grands monuments qu ? il y ait jamais eu dans la Rome pa? enne et dans la Rome chrétienne nous a causé une vive émotion et a laissé dans nos ? mes des impressions comme nous en avons rarement éprouvé Nous avons songé que l ? édi ?ce moderne en dépit des soins qu ? il a coûtés tomberait comme l ? édi ?ce antique nous nous sommes rappelé que depuis les plus anciennes civilisations les monuments se sont succédé comme les peuples qui les ont élevés nous nous sommes complu en ?n dans cette pensée que les hommes qui aiment à méditer sur la ruine des empires oublient qu ? ils sont eux-mêmes des ruines encore plus chancelantes et qu ? ils seront tombés avant ces débris D ? après Chateaubriand Les cénobites Moine vivant en communauté notamment dans les