Dictee 16 Dictées du Brevet Le goût du pain Lorsqu'on sortait du four les miches nouvelles elles parlaient longtemps à petits craquements délicieux dans le soir le premier jour lorsqu'on les avait posées au ciel de la pièce sur l'étagère suspendue et qu'e
Dictées du Brevet Le goût du pain Lorsqu'on sortait du four les miches nouvelles elles parlaient longtemps à petits craquements délicieux dans le soir le premier jour lorsqu'on les avait posées au ciel de la pièce sur l'étagère suspendue et qu'elles étaient là-haut comme des lunes pleines comme des soleils pour l'estomac Le premier jour après la cuisson et même encore le lendemain le pain était un g? teau On en mangeait par plaisir tout sec La maison en était embaumée deux jours Après il n'était plus tout à fait une fête et vers la ?n on avait envie du nouveau pain car le vieux était dur craquelé de sécheresse et en août et septembre légèrement moisi Ainsi à mesure que diminuait la provision suspendue naissait la joie de l'attente On n'aurait rien fait pour la précipiter Marie ROVANET - Henri JURQUET Apollonie Presses Pocket Paysage algérien Il faut beaucoup de temps pour aller à Djémila Ce n'est pas une ville o? l'on s'arrête et que l'on dépasse Elle ne mène nulle part et n'ouvre sur aucun pays C'est un lieu d'o? l'on revient La ville morte est au terme d'une longue route en lacet qui semble la promettre à chacun de ses tournants et para? t d'autant plus longue Dans cette splendeur aride nous avions erré toute la journée Peu à peu le vent à peine senti au début de l'après-midi semblait grandir avec les heures et remplir tout le paysage Il sou ait depuis une trouée entre les montagnes loin vers l'est accourait du fond de l'horizon et venait bondir en cascades parmi les pierres au soleil Sans arrêt il si ait avec force à travers les ruines tournait dans un cirque de pierres et de terre baignait les amas de blocs grêlés entourait chaque colonne de son sou e et venait se répandre en cris incessants sur le forum qui s'ouvrait dans le ciel Je me sentais claquer au vent comme une m? ture Albert CAMUS Noces Indication marquée au tableau Djémila Le narrateur est en train de déjeuner quand survient un visiteur inattendu un petit lézard Quand j'étais enfant j'avais toujours un ou deux lézards dans mon pupitre Je les nourrissais avec des mouches dont ils sont très friands et comme j'avais pour attraper ces insectes des moyens supérieurs aux leurs mes lézards me rendaient en amitié ce que je leur donnais en nourriture L'apparition du charmant petit visiteur me ?t donc le plus grand plaisir et je recommandai à Goujon qui habitait le rez-dechaussée et qui par conséquent se trouvait avec lui en relation plus directe que moi qui habitais le premier de faire tout ce qu'il pourrait pour l'apprivoiser huit jours après la chose était faite et il venait boire dans la cuillère de Goujon sa part de notre thé huit jours après il mangeait des mouches dans sa main en ?n il en arriva à ce point de familiarité que passant par le poignet de sa manche il sortait par l'ouverture de sa
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- Publié le Jul 17, 2021
- Catégorie Industry / Industr...
- Langue French
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