Demons merveilles et philosophie a l x27 age classique

Annales Economies sociétés civilisations Démons merveilles et philosophie à l'? ge classique Jean-Marie Goulemot Abstract The appearances of the comets in and provide an illustration of the manner in which th century absolutism formed culture speci ?c to social elite through process of marginalization The formerly common culture thus became restricted to the popular masses ft became the object of tripartite attack that of the fashionable social elite that of the Enlightenment and of the Church itself which denounced superstition One ?nds evidence for this in the writings of Bayie of Abbé Thiers of Père Lebrun of Dom Calmei and of Lenglet Dufresnoy It is thus false to suppose that the rationalism of the Enlightenment destroyed popular culture Repeated denunciations of it prove that it was still very much alive Analyses of the articles devoted to The History of Superstitions in the Encyclopédie demonstrate the ambiguity of the philosophical position For those who know how to read them and to take into account their formulation they translate unmistakably into what has been termed in another context the return of the repressed Citer ce document Cite this document Goulemot Jean-Marie Démons merveilles et philosophie à l'? ge classique In Annales Economies sociétés civilisations ? année N pp - doi https doi org ahess https www persee fr doc ahess - num Fichier pdf généré le CEN FRANCE SOCI ET CULTURE MONS MERVEILLES ET PHILOSOPHIE AGE CLASSIQUE Héritier et continuateur en cela des Lumières elles-mêmes le discours sur le xvine siècle est circonscrit culturellement aux écrivains aux sculpteurs aux peintres et aux musiciens Longtemps ailleurs aux seuls grands écrivains grands peintres grands sculpteurs et grands musiciens Si peu peu il est enrichi par volonté positiviste épuiser le champ ou du fait de nouveaux choix idéologiques de minores est toujours dans espace une culture elitiste et minoritaire il est constitué Quand on sait que les plus grands succès de librairie atteignent la veille de la Révolution un tirage de quelques milliers exemplaires que la France lisante se réduit quelques milliers hommes et de femmes et que les visiteurs des salons les amateurs art plastique les habitués des concerts ou de opéra sont moins nombreux encore il faut en conclure la vanité des prétentions la totalité sociale une telle histoire culturelle En ce qui concerne le livre si on se restreint ce domaine qui rassemble traditionnellement les matériaux de Vliistoire des idées il faut admettre que pas plus que les Lumières ne sont tout le xviiie siècle la France lisante est toute la France culturelle Essentiellement urbaine cette France lisante est pas réductible non plus aux philosophes et leur clientèle antiphilosophie quoi en aient dit les philosophes eux-mêmes appuie sur de larges secteurs de opinion est-à-dire que univers culturel dominé par le livre il peut être socialement circonscrit est pas rigoureusement homogène et coexistent des cultures di ?érentes Il est possible repérer une culture parisienne et une culture provinciale une culture huguenote et une culture catholique On pourrait sans jouer sur de vaines di

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