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Note concernant aoulad daoud du mont aures

iV NOTE CONCERNANT LES AOULAD-DAOUD MONT AURÈS Aour? s Emile MASQUERAY ALGEK ADOLPHE JOURDAN LIBRAIRE-ÉDITEUR PLACE DU OOUVERNEMENT ? ? ? C CNOTE CONCERNANT LES AOULAD DAOUD MONT AURÈS Aour? s CNOTE CONCERNANT LES IM AOULAD-DAOUD MONT AURÈS Aour? s Emile MASQUERAY ALGER ADOLPHE JOURDAN LIBRAIRE-ÉDITEUR PLACE DU GOUVERNEMENT CAVIS AU LECTEUR Le cheikh des Halha fraction maraboutique des Aouldcl-Daoud était au mois de septembre un petit vieillard robuste qui possédait quelque bien dans la plaine de Med? na du Chellia et près du village d'El-Hamm? m Il n'avait guère de relations avec l'autorité supérieure et se contentait de battre son blé quand il était mûr Si un serviteur du qa? d ou un cavalier du bureau lui apportait un ordre il l'aire réunissait ses enfants sur et quand il avait pris leur avis il consultait sa femme Announa Je la revois debout devant le cheikh assis grande et mince bleu quoique ? gée de près de cinquante ans vêtue de la tête entourée d'un foulard rouge et parée de grandes boucles d'oreille d'argent Nous tomb? mes malades de la ?èvre le cheikh et moi ma tente fut C- - dressée à côté de la sienne et ses ?ls allaient de l'une à l'autre comme si j'eusse été un des leurs Quand je pus me lever la petite famille m'installa sous de beaux arbres au bord d'un ravin voisin les jeunes gens portaient ma table et ma chaise et me tenaient compagnie Quelques passants s'approchaient timi dement s'asseyaient regardaient puis revenaient le lendemain ces nouveaux amis m'apportaient des grenades ou des ?gues C'est là au c ?ur même de cet Aour? s tant redouté que j'ai recueilli les renseignements qui suivent Je les ai laissés dans leur forme première tels que je les ai soumis à M le Gouverneur général civil au commencement de juin suivant le précepte de Montaigne Je voudrais que chascun escrivit ce qu'ilsçait et autant qu'il en sçait i Quant au fond si j'ai été sobre de détails comme il convenait dans un rapport sommaire je puis me porter garant d'une exactitude absolue sur tous les points Du moins cette étude m'est personnelle et je n'ai eu recours à aucun document o ?ciel Ne me demandes pas ami lecteur que j'exprime ici d'autre sentiment que celui de la reconnaissance envers les indigènes qui m'ont soigné et instruit de Cleur histoire sans arrière-pensée J'en sais plus d'un bien qui - traité par eux les a calomniés ensuite pour vous faire sa cour mais un jour viendra ou vous repousserez loin de vous ces artisans de men songe J'ai vécu pendant deux ans sous la tente dans l'Aour? s j'ai passé trois mois dans l'Ou? d- Mez? b je connais toute la Kabglie Dans les coins les plus sauvages même à la veille ou au lendemain d'une révolte chez les Telèt et chez les Bou-Azid j'ai reçu l'hospitalité Ne me demandez pas non plus des allusions aux o ?ciers de bureaux arabes Je m'honore de leur amitié Quand