Forneret bernadetteblandin
XAVIER FORNERET ECRIVAIN Par Bernadette Blandin - PENSÉE INTIME Pour moi en ce moment tout est une sonde mise à mon ? me et d ? o? la mélancolie jaillit à grands ots Je ressemble à un spectacle magique mes sensations sont les tableaux mon visage le verre et ce que je rencontre le jour qui éclaire tout cela Si l ? on voyait mon c ?ur on le prendrait en pitié pour lui faire aumône d ? une consolation car il sou ?re comme un malheureux saignant de plaies couché sur le pavé avec un vent de glace qui fait éclater ses chairs et congèle son sang L ? inanition a frappé la tête de ce malheureux sur la pierre chacun passe se tait et s ? éloigne Un char vient de briser son bras seul membre qui rest? t à son corps et il est demeuré insensible à cette horrible fracture pas un cri pas une larme pas un soupir le mendiant était mort ?? Et bien mon c ?ur tout palpitant d ? angoisses d ? incertitude mon c ?ur est-ce malheureux le pavé pour lui c ? est le dégoût l ? air glacial c ? est la tristesse qui le dévore comme si une r? pe de scories le frottait rudement qui le dessèche misérable pendu qu ? il est à la voûte de ma poitrine Le sang congelé c ? est l ? espoir qui s ? éteint l ? inanition c ? est l ? absence de pensées la pierre qui l ? écrase ce sont celles des autres le monde qui se tait et s ? éloigne c ? est mon nom qui n ? est rien en ?n le char qui roule c ? est le temps qui marche les membres qu ? il brise ce sont les heures qui sonnent et si l ? on entend ni cri ni soupir c ? est que je ne suis qu ? un eh disons-le qu ? un e ?royable mannequin ?? Qu ? est-ce donc qui m ? empêche d ? écrire Tout à coup je saisis une plume avec frénésie pour conduire et donner libre cours au torrent de pensée qui semble avoir rompu ses digues et tout à coup aussi quelque chose comme une trombe de pointes bien aigu? s cloue les pores de mon cerveau Rien ne s ? en exhale c ? est une mer furieuse qui gronde en agitant sa poitrine de ots sans sortir de son espace c ? est le tonnerre qui roule sans éclater c ? est un monde qui remue s ? entrechoque et dispara? t dans un gou ?re large comme l ? univers J ? entends résonner toutes mes ?bres elles se dressent en géants qui veulent tout envahir et dont les mains frappent relèvent et abattent de nouveau Tout s ? embrase et se consume attisé par un vent qui sou e avec une bouche horrible Je lui crie Grace
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Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Aucune attribution requise- Détails
- Publié le Aoû 18, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
- Taille du fichier 58kB