Portrait de philippe sollers arthur cravan 1996 augmentee d x27 une preface en 1999 ab irato

Portrait de Philippe Sollers - Arthur Cravan - Augmentée d ? une préface en Ab Irato Notre collaborateur Arthur Cravan pris à parti par un critique littéraire opportuniste M Philippe Sollers le Monde mai a tenu à répondre à ce dernier Aujourd ? hui celui qui veut mettre en ?uvre une pensée mordante l ? essaie tout d ? abord sur un pauvre écrivain comme un physiologue sur les chiens Le texte ci-dessous est un authentique détournement du Portrait d ? André Gide ? d ? Arthur Cravan paru dans la revue Maintenant ? circa Il a été publié en aux éditions Ab irato Comme je rêvais fébrilement après une longue période de la pire des paresses à devenir très riche j ? y rêvais souvent comme j ? en étais au chapitre des éternels projets et que je m ? échau ?ais progressivement à la pensée d ? atteindre malhonnêtement à la fortune et d ? une manière inattendue par la poésie - j ? ai toujours essayé de considérer l ? art comme un moyen et non comme un but - je me dis gaiement Je devrais aller voir Sollers il est riche je vais rouler ce vieux littérateur ? Tout aussitôt ne su ?t-il pas de s ? exciter Je m ? octroyais un don de réussite prodigieux J ? écrivais un mot à Sollers me recommandant de ma parenté avec Guy Debord J ? allais donc voir M Sollers Regrettant de ne pas avoir de garde-robe fournie car il m ? aurait été facile de l ? éblouir Comme j ? arrivais près de son appartement je me récitais les phrases sensationnelles que je devais placer au cours de la conversation Un instant plus tard je sonnais Une bonne vint m ? ouvrir L ? on me ?t monter au premier et l ? on me pria d ? attendre dans une sorte de petite cellule qu ? assurait un corridor tournant à angle droit En passant je jetais un ?il curieux dans di ?érentes pièces cherchant à prendre par avance quelques renseignements sur les chambres d ? amis Maintenant j ? étais dans mon petit coin Des vitraux que je trouvais toc laissaient tomber le jour sur un écritoire o? s ? ouvraient des feuillets fraichement mouillés d ? encre Naturellement je ne me ?s pas faute de commettre la petite indiscrétion que vous devinez C ? est ainsi que je puis vous apprendre que M Sollers ch? tie terriblement sa prose et qu ? il ne la lache pas avant le quatrième jet La bonne vient me reprendre pour me conduire au rez-de-chaussée Au moment d ? entrer dans le salon de turbulents roquets jetèrent quelques aboiements Cela allait-il manquer de distinction Mais M Sollers allait venir J ? eus pourtant tout le loisir de regarder autour de moi Des meubles modernes et peu heureux dans une pièce spacieuse pas de tableaux des murs nus une simple intention ou une intention un peu simple

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