Gilles deleuze necrologie francois zourabichvili

Gilles Deleuze Author s François Zourabichvili Source Revue Philosophique de la France et de l'Étranger T No D'HOMÈRE A PLOTIN JANVIER-MARS pp - Published by Presses Universitaires de France Stable URL http www jstor org stable Accessed - - UTC Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms Conditions of Use available at http www jstor org page info about policies terms jsp JSTOR is a not-for-pro ?t service that helps scholars researchers and students discover use and build upon a wide range of content in a trusted digital archive We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship For more information about JSTOR please contact support jstor org Presses Universitaires de France is collaborating with JSTOR to digitize preserve and extend access to Revue Philosophique de la France et de l'Étranger http www jstor org This content downloaded from on Mon Dec UTC All use subject to JSTOR Terms and Conditions CNÉCROLOGIE Gilles Deleuze Gilles Deleuze mort sto? quement le novembre dernier était né en Il ne voyait pas bien l'intérêtde racontersa vie Il futun enseignantd'exception notammentau Centreexpérimentalde Vincennesaprès Mai Il disaitqu' on n'enseignepas surce qu'on sait mais surce qu'on cherche ? L'amour et la précisionqu'il mettaità construireou à exhumer un concept la vie dont celui-ci se trouvait soudain doué dans le décor triste un peu surnaturel d'un préfabriquéde Saint-Denis o? la jeune universitéavait été violemmenttransféréef rappaitde stupeuret d'émotion On sortaitde ses courscommed'un grandconcert les larmesaux yeux sa générositéo u sa grandebienveillance était de laissercroireà chacun qu'il emportaitun peu de son intelligence Ses premierslivres apparemmentd'histoirede la philosophie Empirismeetsubjectivités ur Hume PUF Nietzscheetla philosophie PUF La philosophiecritiquede Kant PUF Le bergsonismeP UF Spinoza etleproblèmede l'expressionM inuit lui valurentvite deux sortesde lecteurssceptiques ceux qui lui refusaientle statutde penseur original parce qu'il commentaitsouvent d'autres auteurs ceux qui à l'inverse dès qu'il touchaità un auteur narraientinvariablement du ? Deleuze C'est que son ?uvre donnait une nouvelle force une nouvelle nécessitéau discours indirectlibre ? en prêtant sa voix aux énoncés d'autrui il parlait indirectementen son proprenom et les deux étaient indémêlables ainsi dans les deux grandsouvrages en nom propre Di ?érenceet répétitionP UF Logique du sens Minuit De cette étrangeindiscernabilitéD eleuze tiraitles ressourcesd'une écritureincomparable d'une sobriétéinsoliteen une époque si gourmandede motset de jeux de mots une écriturequ'on pourraitdire logico- a ?ectivet ant elle charriaitd'émotionsous l'impeccabledéploiementconceptuel Vers il se lança avec Félix Guattari psychanalystedissident dans une entrepriseinédited'une ampleurpeu commune brassanttous les domaines de savoir Capitalisme et schizophrénie t L' anti- ?dipe Revuephilosophiqune This content downloaded from on Mon Dec UTC All use subject to JSTOR Terms and Conditions C Revuephilosophique Minuit t Mille plateaux Minuit Celle-ci par-delàun suc- cès initialricheen malentendus futtrèsmal acceptée tant chez les psy- chanalystesévidemment que dans les rangsde la philosophieinstitution- nelle Pour les deux coauteurstoutefois il s'agissait de philosophieet de riend'autre commeen témoignele tardift Qu'est-ceque la philosophie Minuit licitantleurs lMiganiseds d'uenfeupihtei ?lo-sotpahniteelna prisesurles champssociaux solphilosophie pour Deleuze était inspiréepar son dehors ? conquéraitsa nécessitédans le développement ou l'explicationdes signes ? qui

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